Depeche Mode, Mute et les années 80 - French Violation - DisquesDes infos des critiques de disques, une communauté autour de Depeche Mode, du label Mute et de la musique post punk... so eighties...2023-03-29T12:39:02+02:00French Violationurn:md5:778dc221714afdb8b2f575b0ecbe0303DotclearThe Cure, Pornography : folie, paranoïa, épouvante et descente aux enfersurn:md5:f92ac76eea04f335918d242970fb9b842012-05-29T08:48:00+02:002012-05-28T21:49:14+02:00Jean-BaptisteDisquesAnnées 80ColdwaveCureGoth <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dm/public/Disques/The_Cure_-_Pornography.jpg" alt="Pornography" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Pornography" />L'album Pornography sort il y a 30 ans, en mai 1982. Ce disque monstrueux à l'atmosphère glaciale et irrespirable peut être considéré comme le monument de la musique gothique. C'est sans doute également un des meilleurs albums du mouvement coldwave et des années 80, un sommet de noirceur mise en musique par des anglais visiblement dérangés... Grandiose mais jamais grandiloquent, pénétrez Pornography, la pierre angulaire de l'œuvre de The Cure.</p>
<p><em>« Peu importe si on crève tous »</em> crache Robert Smith en ouverture de Pornography comme pour annoncer la couleur. Le ton est donné avec le morceau <strong>One Hundred Years</strong> qui fait office d'introduction sombre qui insiste sur l'absurdité de l'existence. La guitare lancinante et volontairement désagréable de Smith nous prend tout de suite aux tripes. La phrase d'introduction prononcée par Smith (<em>« it doesn't matter if we all die »</em>) est passée à la postérité dans l'histoire du rock gothique. <strong>A Short Term Effect</strong> est le second morceau de l'album. Son intro noire est magnifique. La batterie de Laurence "Lol" Tolhurst ne rigole pas, elle s'est transformée pour devenir effrayante l'espace d'un album. Cette rythmique tribale oppressante se marie à la complainte et au chant plaintif d'un Robert Smith qui dirige cette véritable messe noire au chant donc, mais aussi à la guitare et au clavier. Suit <strong>The Hanging Garden</strong>, le seul single du disque et morceau le plus connu de l'album (on est tout de même à des années-lumière du Cure pop calibré pour la radio) à la rythmique imparable. Dans ce jardin suspendu, personne ne dort, surtout lorsque la basse de Simon Gallup se fait hypnotique. <strong>Siamese Twins</strong> vient déjà clôturer la face A de Pornography avec son tempo plutôt lent et sa mélodie mélancolique qui font parcourir un frisson. <em>« En est-il toujours ainsi ? »</em> se lamente Robert Smith ?</p>
<h3>Une face B en guise de descente aux enfers</h3>
<p>En ouverture de la face B, <strong>The Figuread</strong> qu'on pourrait rapprocher de Siamese twins est explosif malgré un tempo également lent. Vient ensuite <strong>A Strange day</strong>, ou l'apocalypse semble poindre, un des morceaux les plus forts du disque même si Pornography est une véritable aventure (dont on ne sort pas indemne) qui s'écoute d'un trait et qu'il est bien difficile d'isoler tel ou tel titre. <strong>Cold</strong> est l'avant dernier morceau de l'album. On croirait entendre une marche funèbre, la guitare de Smith est quasiment absente, remplacée par une machine, en l'occurrence un clavier oppressant et glacial. En guise de conclusion, The Cure nous gratifie de l'effrayant morceau <strong>Pornography</strong>, ou Smith explique à qui veut bien l'entendre qu'il a besoin d'un remède. A la tombée de la nuit, la paranoïa et la folie semblent avoir eu raison du romantisme et de la dépression suggérés au début de l'album par les trois anglais.</p>
<p>Véritable descente aux Enfers (et version musicale de l'Enfer de Dante selon le critique rock Nick Kent), Pornography est un disque glauque et magistral qu'on déconseillera aux dépressifs. Ces 8 titres beaux et lugubres qu'il faut absolument écouter dans l'ordre pour s'immerger et apprécier sont une sorte de voyage dans le morbide et le glauque dont on ne ressort pas indemne. On pense à Joy Division et à l'album Closer, paru deux ans plus tôt, qui glace également le sang. The Cure démontre également avec Pornography qu'il n'est pas forcément nécessaire de sortir la grosse artillerie pour exprimer une violence certaine. Pornography, tranchant comme une lame de rasoir, vient clore la trilogie dite <em>« cold »</em> de The Cure après Seventeen Seconds et Faith. Il s'agit de l'album le plus radical du groupe, le plus sombre et le plus profond. Après cette véritable abime, The Cure changera de route pour s'orienter vers une bien plus tranquille carrière de machines à tubes. Si des albums comme Desintegration ou Bloodflowers flirteront par la suite avec le spleen et le pessimisme, ce cauchemar morbide hypnotique de 43 minutes restera unique en son genre. Pouvait-il en être autrement ?</p>Alain Bashung - Novice (1989)urn:md5:16ecbf4760527ca4369520438b97b7182009-03-20T07:41:00+01:002009-03-19T23:56:40+01:00Jean-BaptisteDisquesAnnées 80Neubautenpost punkrock françaisWire <p>Le décès d'Alain Bashung le 14 mars 2009 a donné lieu à de nombreuses réactions. Pendant que les politiques utilisaient cet évènement comme un vulgaire faire-valoir, la presse, de son côté, se contentait généralement de retracer la carrière de Bashung de <em>Gaby oh Gaby</em> à <em>SOS Amor</em> avant d'évoquer les succès commerciaux issus des albums <em>Osez Joséphine</em>, <em>Chatterton</em>, <em>Fantaisie Militaire</em> ou <em>Bleu Pétrole</em>. C'est un peu vite oublier l'album charnière, Novice qui date de 1989.</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dm/public/Disques/bashung_novice.jpg" alt="Bashung Novice" style="display:block; margin:0 auto;" title="Bashung Novice, mar. 2009" /></p>
<h3>Novice ? No vice ? Nos Vices ?</h3>
<p>Avec Novice, un titre qu'on peut lire un peu comme on le veut comme souvent chez Bashung, c'est un véritable virage qui est amorcé dans la discographie de l'alsacien de Boulogne-Billancourt à la fin des années 80. Tout d'abord, exit Boris Bergman qui signe encore plusieurs textes mais passe le témoin à Jean Fauque. Ces deux paroliers talentueux ne sont pas les seuls attraits de ce roman noir, que certains qualifient de suite de Play Blessures (1982). Il faut dire que Bashung a pris le risque de s'entourer de la fine fleur du post punk : Blixa Bargeld (Einsturzende Neubauten), Dave Ball de Soft Cell ou encore Colin Newman du groupe Wire donnent à Novice une atmosphère lourde, et parfois étouffante. Les textes de Bergman et Fauque sont désarticulés mais la sonorité des mots fait corps avec la musique : guitares en retrait, batterie lourde et bien sûr l'inimitable voix éraillée de Bashung. La tension est à son maximum, il n'y a qu'à lire le titre des morceaux pour s'en assurer : <em>Pyromanes, Alcaline, Bombez !</em> Seule une <em>Légère Éclaircie</em> passe à travers les nuages.</p>
<p>Certes, les synthé, boîte à rythme et batterie sont marqués par leur époque, mais avec Novice, Alain Bashung a entame la période la plus ambitieuse de sa carrière. Il ne va désormais avoir de cesse de mélanger des textes poétiques et un univers musical unique dans la production française.</p>
<h3>Tracklisting de Novice</h3>
<p>1/ Pyromanes (3:57)<br />
2/ Résidences (3:34)<br />
3/ Légère Éclaircie (4:20)<br />
4/ Alcaline (5:00)<br />
5/ Tu M'as Jeté (4:31)<br />
6/ Elle Fait L'Avion (4:47)<br />
7/ Bombez ! (3:02))<br />
8/ Intrépide Malgré La Fièvre (4:01)<br />
9/ Étrange Été (3:33)<br />
10/ Outrage (0:36)<br />
11/ By Proxy (3:49)</p>Magasin Japan Records à Berlinurn:md5:8eaa27eda92668f8c55b7b05ea8311ab2008-08-29T19:41:00+00:002008-12-09T15:58:28+00:00jbDisquesBerlin<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/divers/berlin/japan_records_IMG_1447.jpg" alt="Japan Records" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Si vous passez par Berlin, ne manquez surtout pas le magasin Japan Records qui, comme son nom ne l'indique pas, est spécialisé dans Depeche Mode. Dès l'arrivée devant la boutique, l'œil du collectionneur sera attiré par les multiples vinyles de Depeche Mode qui entourent les pressages japonais du King, de Madonna, de Hendrix, Duran Duran et compagnie.</p> <p>Car la majorité des disques (vinyles et CD) en vente dans le magasin sont des pressages japonais, pour la plupart issus des années 80. Les prix peuvent être modiques pour des artistes peu côtés ou très élevés pour une pièce rare. <strong>Reste un "coin" Depeche Mode</strong>, et là c'est bien simple il y en a pour tous les goûts :</p>
<p>Magazines allemands<br />
Vinyles colorés et marbrés<br />
Albums de tous pays<br />
45 tours<br />
Acetates<br />
Vieilles K7 audio<br />
Tourbooks divers variés<br />
Une version promo CD-R suspecte du Warehouse incident<br />
T-shirts, affiches et merchandising divers<br />
Et bien évidemment des pressages japonais, on est chez Japan Records !</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/divers/berlin/japan_records_IMG_1448.jpg" alt="Japan Records" style="display:block; margin:0 auto;" />
<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/divers/berlin/japan_records_IMG_1531.jpg" alt="Japan Records" style="display:block; margin:0 auto;" />
<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/divers/berlin/japan_records_IMG_1532.jpg" alt="Japan Records" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Le paradis du collectionneur de Depeche Mode ? On n'est pas loin de le penser car le propriétaire à l'anglais hésitant pratique des prix corrects. Andre Schneider passant beaucoup de temps à acheter des collections entières aux fans allemands, tous les disques ne sont pas forcément présentés dans la boutique. Il ne faut pas hésiter à lui poser des questions sur telle ou telle chose que vous chercheriez. Japan Records est également présent dans des foires aux disques comme celle de Jaarbeurs à Utrecht (Pays-Bas).</p>
<h4>Japan Records, informations pratiques :</h4>
<p><a href="http://www.japan-records.de">Japan Records</a><br />
Andre Schneider<br />
Gustav-Adolf-Strasse 7<br />
13086 Berlin</p>
<p>La rue Gustav-Adolf est facilement accessible à partir de Alexanderplatz (tramway). Attention, le magasin n'est généralement ouvert que le lundi, mercredi et vendredi de 14h à 17h. Ne pas hésiter à téléphoner (030 / 92 40 76 07) pour s'assurer des dates et horaires d'ouverture. Paiement en espèce, pas de carte bleue.</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/divers/berlin/japan_records_IMG_1533.jpg" alt="Japan Records" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>Some Bizzare Album réédité en 2008 ?urn:md5:1b52cf096b747ce783fc209fd8e154b12008-02-08T00:29:06+00:002008-02-08T00:29:39+00:00jbDisques <p>Cette page <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Some_Bizzare_Album">wikipedia</a> laisse entendre que la compilation Some Bizzare Album serait rééditée dans le courant de l'année 2008 et accompagnée de bonus.</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/some-bizarre.jpg" alt="Some Bizzare Album" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Tracklisting original :</p>
<p>1. Blancmange - Sad Day<br />
2. Soft Cell - The Girl with the Patent Leather Face<br />
3. Neu Electrikk - Lust of Berlin<br />
4. Naked Lunch - La Femme<br />
5. The Fast Set - King of the Rumbling Spires<br />
6. The Loved One - Observations<br />
7. Illustration - Tidal Flow<br />
8. Depeche Mode - Photographic<br />
9. The The - (Untitled)<br />
10. B-Movie - Moles<br />
11. Jell - I Dare Say it Will Hurt a Little<br />
12. Blah Blah Blah - Central Park</p>
<p>Compilation par Stevo.</p>Boxset de Yazoo 4 disques prévue pour mai 2008urn:md5:6807818a3ae6a3155c0c66b9ac2d8e902008-01-20T23:08:31+00:002008-01-20T23:08:31+00:00jbDisques <p>La boxset de Yazoo <em>In Your Room</em> est annoncée pour le mois de mai 2008 (newsletter officielle Yazoo). Elle contiendra : Les <strong>rééditions remasterisées</strong> en 5.1 des deux albums de Yazoo, Upstairs et Eric's et You and Me Both ; des <strong>faces B & remixes</strong> ainsi qu'un <strong>DVD</strong> avec les clips de Don't Go, The Other Side Of Love, Nobody's Diary, Situation (1990) and Only You (1999) ainsi que des interviews des deux membres du groupe, Vince Clarke et Alison Moyet.</p>Les albums de Yazoo réédités en 2008urn:md5:0de2634177bb4ec92137910573ad92fe2007-12-20T14:18:48+00:002007-12-20T14:24:30+00:00jbDisques <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/bio/yazoo.jpg" alt="Yazoo" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /><a href="http://www.premonition.fr/">Premonition</a> nous apprend que les deux albums de Yazoo, <em>Upstairs at Eric's</em> et <em>You and Me Both</em>, vont être réédités courant 2008.</p>
<p>Yazoo était un duo composé de Alison Moyet et Vince Clarke juste après son départ de Depeche Mode au début des années 80. <em>Upstairs at Eric's</em> et <em>You and Me Both</em> seront remasterisés, accompagnés d'un DVD et Yazoo devrait se produire sur scène pour l'occasion.</p>
<p><em>Pas de date de sortie des albums remasterisés ou de concerts à ce jour.</em></p>Saw Something / Deeper + Deeper : nouveau single pour Dave Gahanurn:md5:d6a47fd0e51bf8d4cf2fdf7ed94364df2007-11-28T18:48:00+00:002010-03-08T14:46:25+00:00jbDisques <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/solo/gahan-saw-something.jpg" alt="Saw Something single" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Mute a annoncé la sortie du single Saw Something / Deeper + Deeper pour <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Dave Gahan</a>. La date de sortie prévue est le 14 janvier 2008. Saw Something / Deeper + Deeper est le second single de <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/06/27/139-hourglass">l'album Hourglass</a> après Kingdom.</p>
<p>Saw Something / Deeper + Deeper sera disponible en CD single, 45 tours, maxi 45 tours et téléchargement.</p>
<p>Tracklisting :</p>
<p>Face A : Saw Something<br />
Face AA : Deeper + Deeper <br />
(Numéro de catalogue : Mute398)</p>Hourglass, l'album de Dave Gahan, on en parle on en parle...urn:md5:eaecd9b7c388ebb581514f91a02559422007-11-02T17:06:15+00:002007-11-02T17:08:18+00:00jbDisques <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/solo/gahan_hourglass2.jpg" alt="Dave Gahan 2007 sepia" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Déjà 36 pages de discussion sur <a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=2191558d95c76aed109608532cff114e;act=ST;f=3;t=12515;">Hourglass</a> sur le forum<br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=2191558d95c76aed109608532cff114e;act=ST;f=3;t=13380;">Le single Kingdom dans les charts</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=5c9f6998765ea22624b348a08372fd14;act=ST;f=3;t=13295">Concert de Dave Gahan à New York City</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=5c9f6998765ea22624b348a08372fd14;act=ST;f=3;t=13295">Gahan dans la presse 2007</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=5c9f6998765ea22624b348a08372fd14;act=ST;f=3;t=13338">David Gahan dans l'émission Paris Dernière</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=48131dcf97eeb73e24c3bea1dc371397;act=ST;f=11;t=13195">Les commentaires de fans sur l'album Hourglass</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=48131dcf97eeb73e24c3bea1dc371397;act=ST;f=11;t=13337">Distribution française de l'album Hourglass</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=48131dcf97eeb73e24c3bea1dc371397;act=ST;f=11;t=13283">Tomorrow, face B du single Kingdom</a><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/11/02/sondage">sondage</a> <a href="http://www.frenchviolation.com/cgi-bin/board/ikonboard.cgi?s=48131dcf97eeb73e24c3bea1dc371397;act=ST;f=11;t=13375">Dave en solo de manière définitive</a> ?</p>Siouxsie – Mantaray, une nouvelle voi(e/x) à explorerurn:md5:71c8ac6051c956398815b3f6262a64ca2007-09-30T23:31:00+00:002008-10-30T10:57:05+00:00VirginieDisques<p>Après le <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/04/27/26-the-creatures-hai">dernier album de The Creatures sorti en 2003, Hai !</a>, et un DVD live édité en 2005, sort le 8 octobre 2007 le premier album solo de Siouxsie. Après 30 ans de carrière, il était temps ! Car si la dame a pris son temps, c’était pour mieux livrer un album emprunt de maturité et d’honnêteté. Et cette actualité musicale s’accompagne d’une tournée qui s’annonce explosive. On ne pouvait s’attendre à moins avec Siouxsie Sioux.</p> <p><strong>Musique de variété</strong><br />
<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/siouxsie-mantaray2.jpg" alt="Siouxsie Mantaray" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Voilà une appellation galvaudée, annonçant le plus souvent des œuvres soit-disant « populaires », d’une évidence et d’une pauvreté frisant l’insulte aux oreilles averties. Néanmoins, cette expression résume parfaitement la musique constituant le dernier album de Siouxsie, <strong>Mantaray</strong>, auquel il redonne son sens initial. En effet, Siouxsie, aujourd’hui délestée de ses anciens Banshees et autres Creatures, a décidé avec cette première excursion en solo de se faire plaisir et de mettre en musique tout son éclectisme. A l’écoute de <strong>Mantaray</strong>, nous passons donc de l’électro-rock (Into a swan, puissant premier single, ou About to happen), aux percussions proches des expérimentations de The Creatures (One mile below), en passant par les ambiances très cabaret (le sublime Here comes that day ou le bluesy If it doesn’t kill you). Siouxsie fait montre ici de l’étendue de son talent, de son aisance de caméléon.</p>
<p><strong>Une raie Manta aux pouvoirs de caméléon</strong><br />
Caméléon, Siouxsie l’a été tout au long de sa carrière. Successivement égérie punkette aux cris aigus, icône gothique au chant tantôt charmeur tantôt autoritaire, tête chercheuse aux expérimentations teintées de world music, Siouxsie assoit avec <strong>Mantaray</strong> son image de crooner. Certes sa voix n’a plus aujourd’hui sa puissance d’antan, mais la diva a eu l’intelligence d’en prendre son parti et de lui donner une teinte de blues, une rondeur et une chaleur qui correspondent davantage à son âge, ses aspirations et à ce qu’elle a à nous dire.</p>
<p><strong>Une force retrouvée</strong><br />
Car les paroles de <strong>Mantaray</strong> font peut-être partie des plus personnelles écrites par Siouxsie Sioux. Les textes nous permettent de mieux comprendre son état d’esprit actuel. Dans ce dernier album, elle ne cesse de parler de renaissance, de transformation, de force retrouvée. Impossible de ne pas rapprocher ces textes à la vie personnelle de Siouxsie et sa rupture avec son mari depuis 16 ans et son partenaire professionnel depuis plus de 25 ans, Budgie. Les morceaux de Mantaray parlent avec une sincérité émouvante du jeu de dupe que peut constituer le couple, le poids de la routine et de la tendresse se muant en cruauté. Mais ces nouveaux titres ne sont jamais déprimants car chargés d’un espoir sous-jacent. Siouxsie y parle de sa joie d’enfin se retrouver, de renaître, d’achever sa mue de papillon, à l’image de ces insectes l’entourant sur la pochette.</p>
<p>Revue du <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/30/158-siouxsie-sioux-tour-eiffel">concert promo de Siouxsie à la Tour Eiffel 28 septembre 2007</a></p>
<p><strong>Mantaray</strong> dans la presse française en 2007 :</p>
<p><em>La voix est mise en avant, impressionnante, majestueuse, comme enfin sortie de cette bulle d'aliénation qu'évoquaient tant de ses chansons</em> Hugo Cassavetti Telerama n° 3016 - 03 novembre 2007</p>
<p><em>Mantaray, son nouveau disque, révèle des harmonies plus généreuses, chaudes et chamarrées, tranchant avec les airs provos de ses débuts</em> Pascal Dupont L'Express 24/10/2007</p>
<p><em>Un «premier album solo», Mandalay, ni prodigieux, ni ridicule, de l’Anglaise, domiciliée… dans le Gers</em> Libération samedi 27 octobre 2007</p>
<p><em>Les nouveaux morceaux sont du niveau des bons albums des Banshees. Ce qui n'est pas un compliment démesuré. Car ses qualités d'auteure-compositrice ont moins marqué que l'originalité de sa personnalité.</em> Stéphane Davet Le Monde 29.10.07</p>Paroles de Kebabträume, le premier single de D.A.F.urn:md5:47e853003d589bf4527748b999216ec42007-09-22T17:46:51+00:002007-11-22T17:57:15+00:00jbDisques <p><strong>Tracklisting :</strong></p>
<p>Face A : Kebabträume<br />
Face B : Gewalt<br />
Numéro de catalogue : MUTE005</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/singles/daf-kebabtraume.jpg" alt="Deutsch Amerikanische Freundschaft" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /><strong>Paroles :</strong></p>
<p>Kebabträume in der mauerstadt,<br />
Türk-kültür hinter stacheldraht<br />
Neu-izmir ist in der DDR,<br />
Atatürk der neue herr<br />
Miliyet/hürriyet für die sowjetunion,<br />
In jeder imbißstube ein spion<br />
Im zk agent aus Türkei,<br />
Deutschland, Deutschland, alles ist vorbei</p>
<p>Kebabträume..</p>
<p>Miliyet...</p>
<p>Kebabträume...</p>
<p>Miliyet...</p>
<p>Wir sind die türken von morgen<br />
Wir sind die türken von morgen...</p>Public Image Limited Metal box (1979)urn:md5:2b32a0e70802d17ffa272d01f17f28652007-09-03T17:15:33+00:002008-01-03T17:24:35+00:00jbDisques <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/public-image-limited.jpg" alt="PiL" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />A la croisée de la cold wave, du mouvement gothique et du post punk, Metal Box de PiL est un album fascinant qui restera gravé dans les mémoires. Un de ces rares ovnis qui traversent le rock de temps à autre, le chef d'œuvre incontestable du groupe Public Image Limited. Le disque s'ouvre sur un morceau stupéfiant de dix minutes, <em>Albatross</em> dans lequel la voix plaintive et indescriptible de John Lydon résonne couplée à la guitare de Keith Leven.</p>
<p>Suivent ensuite les morceaux <em>Memories</em> et <em>Swan Lake</em> ou l'ex Sex Pistol se transforme en une sorte de muezzin possédé qui braille sur fond de mélodie vaguement orientale. La guitare toujours acide de Keith Leven et les lignes de basses de Jah Wobble sont excellentes. <em>Poptones</em> est la première rupture du disque, on abandonne les rythmes endiablés des trois premiers morceaux pour un titre long et lent. Lydon se fait un peu plus discret pour laissé place à un accord envoutant de Keith Leven, un accord de guitare redondant qui revient pendant sept longues minutes comme pour hypnotiser. <em>Careering</em> est le quatrième morceau de l'album qui bascule presque dans une musique électronique inquiétante par l'intermédiaire d'une boucle qui fait office de basse, de samples et de la voix fragile et déchirée de Lydon qui semble appeler à l'aide.</p>
<p>Puis viennent <em>No Birds</em> et l'instrumental <em>Graveyards</em> ou la guitare aigüe de Leven reprend ses droits avant d'entamer les 3 morceaux de la face E : <em>The Suit</em>, morceau assez quelconque, <em>Bad Baby</em> et <em>Socialist</em>, second instru de Metal Box aux forts accents dub. L'album se poursuit par <em>Chant</em> martelé à l'infini par un Lydon ensorcelé et se termine avec un nouvel instrumental, <em>Radio 4</em>, morceau lumineux qui vient hanter l'auditeur.</p>
<p><strong>Tracklisting de Metal Box</strong> :</p>
<p>Face A<br />
Albatross</p>
<p>Face B<br />
Memories<br />
Swan Lake</p>
<p>Face C<br />
Poptones</p>
<p>Face D<br />
Careering<br />
No Birds<br />
Graveyard</p>
<p>Face E<br />
The Suit<br />
Bad Baby<br />
Socialist</p>
<p>Face F<br />
Chant<br />
Radio 4</p>
<p>NB : Cet album fascinant fut distribué 1979 sous forme de trois maxis 45 tours dans une boite cylindrique de métal imitant les boites contenant les bobines de films de cinéma. Une réédition double 33 tours et un CD (boitier rond métal) existent également.</p>Hourglass, le deuxième album solo de Dave Gahanurn:md5:6368ca42c1a63fff0460a17d7e09e4422007-06-27T08:37:00+00:002008-10-30T11:07:06+00:00jbDisques <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/solo/hourglass_logo.png" alt="Hourglass" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /><strong>Hourglass</strong>, succède à Paper Monsters comme deuxième album solo de <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Dave Gahan</a>, chanteur et désormais auteur au sein de Depeche Mode. L'album sort dans le commerce le 22 octobre 2007 et devrait sonner plus électonique que Paper Monsters si on en croit un communiqué en anglais paru sur le <a href="http://www.davegahan.com/news/press_release_20070626.html">site officiel davegahan.com</a>.</p>
<p><a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Dave Gahan</a> a travaillé avec <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/20/95-christian-eigner">Christian Eigner</a> (batteur) and Andrew Phillpott (guitare) sur <strong>Hourglass</strong> aux studios 11th Floor de New York, la ville où Gahan vit désormais. C'est Tony Hoffer qui s'occupe du mix de l'album courant juillet 2007.</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/solo/hourglass_pochette.jpg" alt="Hourglass" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /><strong>Le tracklisting de Hourglass</strong> (qu'on peut traduire par <em>sablier</em> en français) :</p>
<p>Saw Something<br />
Kingdom<br />
Deeper And Deeper<br />
21 Days<br />
Miracles<br />
Use You<br />
Insoluble<br />
Endless<br />
A Little Lie<br />
Down</p>
<p>Le single <strong>Kingdom</strong> sort quand à lui le 8 octobre 2007 (CD, LCD, 45 tours, Maxi 45 tours et download).</p>Anton Corbijn dans Courrier Internationalurn:md5:b1bd38a12599af559d5713830959d5ee2007-06-14T17:55:00+00:002008-10-30T10:42:27+00:00jbDisques <p>L'hébdomadaire Courrier International (Numéro 867, du 14 au 20 juin 2007) consacre deux pages à <a href="http://www.frenchviolation.com/index.php/2007/05/02/54-anton-corbijn">Anton Corbijn</a> :</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/presse/courrier_int1.jpg" alt="" /><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/presse/courrier_int2.jpg" alt="" /></p>
<p>L'article est en fait une traduction du journal néerlandais <em>De Volkskrant</em>. L'article revient sur la jeunesse d'<a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Anton Corbijn</a> aux Pays-Bas et insiste sur le poids de la religion dans la famille du photographe, sur les premiers pas du jeune photographe dans l'univers du rock néerlandais avant de filer à l'anglaise à Londres à la fin des années 70.</p>SubHuman, nouvel album de Recoil, le projet solo d'Alan Wilderurn:md5:b788b6ec88a0f348c6ba96a5e989d5852007-06-11T18:31:00+00:002008-10-30T10:42:55+00:00jbDisques<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/recoil_subhuman.jpg" align="right" border="0" height="75" width="75" />subHuman est prévu pour sortir le 9 juillet 2007 en France chez Monki (EMI Music). Une version limitée de l’album contiendra la version stéréo, la version 5.1 et une relecture ambiante exclusive. Il s'agit du cinquième album de Recoil et il sort après une période d'inactivité de 5 ans. <p>A l'occasion de la sortie de <strong>subHuman</strong>, <a href="http://www.recoil.co.uk">Shunt,
le site officiel de Recoil</a> fait peau neuve. <a href="http://vault.recoil.co.uk/">Les
archives sont également de retour</a> avec le célèbre question
réponse d'Alan. Toujours au niveau des liens, vous pouvez visitez <a href="http://myspace.com/recoiltourcampaign">un
myspace qui incite Alan à partir en tournée</a>. Côté
promo, une journée de pré-écoute de l'album assortie d'un
chat avec Alan est prévue fin juin. l'album sera en stream intégral
sur un site pendant 24 heures, et il sera possible de poser des questions et
d'intervenir en direct lors du chat. Plus d'informations en fin de semaine.</p>
<p>Le <strong>tracklisting de subHuman</strong> est le suivant : <br />
1.Prey<br />
2.Allelujah<br />
3.5000 Years<br />
4.The Killing Ground<br />
5.Intruders<br />
6.99 To Life<br />
7.Backslider</p>
<p><strong>Collaborateurs : </strong><br />
On sait que dans le cadre du projet Recoil, de nombreux collaborateurs sont
intervenus pour poser leur voix ou leur texte par le passé. On pense
par exemple à Diamanda Galas, Douglas McCarthy (Nitzer Ebb), Toni Halliday
(Curve), Sonia Madden (Echobelly), Moby ou encore les voix de Nicole Blackman,
Samantha Coerbell et de Maggie Estep. Pour <strong>SubHuman, </strong>Alan s'est
entouré de<strong> <strong> Joe Richardson</strong></strong> et de <strong>Carla
Trevaskis. </strong>Cette dernière prête sa voix à deux
morceaux - <strong>Allelujah</strong> et <strong>Intruders</strong> - et assure
les choeurs sur l'ensemble de l'album. « <em>Je connaissais le travail
d’Alan avec Depeche Mode mais pas Recoil. La première chose qui
m’a marqué, c’est la densité de la production et le
détail qui lui était apporté. Les arrangements de cordes
m’ont également beaucoup impressionné. Alan a vraiment un
talent particulier pour créer une ambiance et vous embarquer dans son
univers ». </em></p>
<p>Le recrutement de <strong>Joe Richardson</strong> a été assez
original si on en croit Wilder : <em>« J’ai tapé blues
singer/songwriter sous Google et je suis tombé sur Joe. J’ai immédiatement
été marqué par la texture de sa voix et son style très
dépouillé. Le coté très sombre de son écriture
et les sujets qu’il abordait dans ses chansons cadraient parfaitement
avec Recoil ». </em>Et Richardson ne cache pas son étonnement
:<em> « J’étais assis face à mon ordinateur quand
j’ai reçu le mail de Alan Wilder. C’était bref :
il disait qu’il aimait ma façon de chanter et d’écrire
et me demandait si je serai intéressé de collaborer avec lui.
On m’a parfois reproché de ne m’intéresser qu’au
coté obscur des choses, alors quand j’ai entendu la musique, je
me suis dit que ce serait vraiment intéressant ». </em></p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/recoil/recoil_2007.jpg" height="333" width="500" /></p>
<p><strong>Quelques citations d'Alan Wilder à l'occasion de la sortie de
SubHuman </strong>:<br />
<em>« J'avais pratiquement oublié comment fonctionnaient la
plupart des équipements, à commencer par des logiciels comme Logic
Audio. Mon ordinateur était complètement dépassé,
comme la plupart des programmes que j'utilisais ». </em></p>
<p><em>« Concevoir un album, c’est un travail conceptuel qui
s’apparente souvent à assembler les pièces d’un puzzle :
il faut essayer de donner un sens à tout ce que les autres apportent.
A commencer par choisir les bonnes personnes et leur donner la possibilité
de s’épanouir au sein du projet. Vers la fin, un concept d’ensemble
apparaît, qui nous donne des idées pour le titre et la pochette.
Dans le cas présent, les textes de Joe, dans lesquels il est beaucoup
question de la perte de la foi et d’emprisonnement, associés à
ceux de Carla m’ont fait réfléchir à la dégénérescence
de la notion d’humanité : des vies auxquelles on ne prête
plus d’attention, de l’être considéré comme
quelque chose de recyclable et sans valeur ». </em></p>
<p>Alan Wilder donne quelques informations sur l'album quelques mois avant sa
sortie : <br />
<br />
<object height="350" width="425">
<param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ZGqAM0py5-4" />
<param name="wmode" value="transparent" />
</p>
<p><strong>Promotion de l'album :</strong><br />
Le photographe londonien <strong>Paul Heartfield</strong> a réalisé
plusieurs clichés d'Alan Wilder dans le cadre de la promotion de subHuman.<br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/07/03/141-chat-avec-alan-wilder">Un
chat et une pré-écoute en ligne de subHuman</a> ont été
organisés le 2 juillet 2007.<br />
Un concours pour gagner des <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/06/24/138-resultats-du-concours-subhuman">45
tours de Prey</a> dédicacés a été organisé
sur French Violation en juin 2007.</p>
<p><em>Quelques liens :</em><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/22/97-subhuman">Chronique
de SubHuman titre par titre</a> (en français)<br />
<a href="http://www.recoil.co.uk">Recoil site officiel</a> (en anglais)<br />
<a href="http://www.myspace.com/recoil">Myspace de Recoil</a> (en anglais)<br />
<a href="http://myspace.com/recoiltourcampaign">Inciter Alan à partir
en tournée</a> (en anglais)<br />
<a href="http://vault.recoil.co.uk/">Archives du site officiel</a> (en anglais)
</p>Fad Gadget Gag (1984, Stumm 15)urn:md5:1b89c5651e53e43a697e91ba747ad91c2007-05-27T23:28:00+00:002008-12-28T17:36:23+00:00ThibaultDisquesFad GadgetMute<p>La musicalité est encore modifiée dans “Gag”. Les sonorités plus rock et les guitares reviennent dans “Ideal world” et “Collapsing new people”, assorties aux instruments électroniques</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/fad_gadget_gag.jpg" alt="Gag" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Cela vient peut-être du lieu d'enregistrement, les <strong><a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2008/09/16/204-hansa-berlin">Hansa Tonstudios de Berlin</a></strong>, et de la présence de Gareth Jones à la console. Mais le mélange est cette fois-ci plus difficile d'accès, et certains morceaux perdent leur sens dans une orchestration et des arrangements certes poussés, mais parfois incompréhensibles. Tovey passe sans soucis de “Sleep”, douce berceuse à “Stand up” , pop légère.</p>
<p>Etrangement, “Speak to me” et “One's man meat” ont des racines ska appuyées, que ce soit dans l'instrumentation ou dans la tonalité de voix utilisée par Frank. “The ring” est une ballade un peu fade, tandis que le musclé “Jump” apporte la touche mâle qui manquait peut-être à cet album. “Ad nauseum” clôt l'album en une très réussie marche symphonique et électronique chère à l'artiste. <strong><a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Corbijn</a></strong> signe cette fois encore la photo de couverture, dans une des attitudes qui symbolise le mieux Frank, puisqu'il est enduit de goudron et de plumes.</p>
<p><strong>Tracklisting</strong> :</p>
<ol>
<li>Ideal World</li>
<li>Collapsing New People</li>
<li>Sleep</li>
<li>Stand Up</li>
<li>Speak To Me</li>
<li>One Man's Meat</li>
<li>The Ring</li>
<li>Jump</li>
<li>Ad Nauseam</li>
</ol>subHuman de Recoil, chronique titre par titre de l'album d'Alan Wilderurn:md5:1123a37eec6f17690988d2044e00d5ec2007-05-22T23:08:00+00:002008-10-30T10:47:37+00:00ThibaultDisques<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/recoil.gif" alt="SubHuman" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Chronique de subHuman, l'album d'Alan Wilder dans le cadre de son projet Recoil. L'album devrait sortir courant juillet 2007 dans les bacs.</p> <p><strong>subHuman - 1:01:13</strong></p>
<p><strong>Prey</strong> - 8:19<br />
Longue intro assez difficile à comprendre, puis vient un rock lent bien planant et bien lourd, du genre qui fait remuer la tête en fermant les yeux. Break envoûtant. La voix est impeccable sur ce morceau.</p>
<p><strong>Allelujah</strong> - 9:27<br />
Encore une intro d'une minute, puis démarre le morceau encore plus lent que Prey. Une batterie discrète et des effets de guitare orientalisants. La voix de Carla à la Kate Bush un peu tremblante est difficile à avaler au départ, mais les effets sur la voix (phone, reverse, haching) et surtout l'arrivée des cordes (synthétiques et un peu de violoncelle (Hep ?)) ratrapent tout. Et à partir de 6:30, une montée (descente ?) electro old style à la Judas, qui déchire grave. Du beau recoil "musical".</p>
<p><strong>5000 years</strong> - 6:37<br />
Des roulements de tambour (!!!) pour débuter ce morceau, et on attaque un bon blues bien glissant : slide guitar, basse basique et harmonica, et cette voix venue du passé. A partir de 2:00, le truc s'emballe, toujours les rata tata de caisse claire, puis se calme à nouveau. Puis vers 4:30, les complaintes orientales transforment le morceau en un blues avec des parties "modernes". Du violoncelle vient rappeler épisodiquement Vertigen. Pas facile à accrocher à la première écoute car l'ensemble semble destructuré (avec ces putains de roulements de tambour). Le final à la Electroblues for Bukka White ou red river cargo (voix samplées) est assez profond.</p>
<p><strong>The killing ground</strong> - 9:55<br />
On reprend la guitare slidée + voix et violon(celle), sur une nappe de basse monocorde, pour une ambiance glauque à la Luscious apparatus ou l'intro de Incubus. Puis vers 1:30, les percus arrivent, très electro, et vers 3:00, un orgue Hammond et des vocaux gospel à la "Jezebel". Une minute plus tard, c'est la basse qui devient électro, tout ça toujours avec la guitare slidée. A partir de 5:30, gros break, montée en nappes de cordes et violoncelle mélancoliques pendant 1:30, et ralentissement du tempo pour 2:30 sur une des plus belles pièces de l'album (pour moi, ce morceau est le symbole de cet album).</p>
<p><strong>Intruders</strong> - 11:36<br />
L'intro rappelle Last call for liquid courage. A nouveau la douceur féminine et musicale. Début très soft, très 70's. Puis une belle harmonie entre une ligne de basse simple, des ambiences planantes (guitare, piano) et la voix cristalline de Carla, beaucoup mieux employée sur cette piste (ca rappelle les chuchotements et certaines intonnations de Tony sur Edge to life). A partir de 6:30, et pendant 5 minutes, on est dans un plan impro jazzy tout cool, un peu à la Death's door ou Want.</p>
<p><strong>99 to life</strong> - 8:10<br />
Sortez la bass, ca va cogner. Faut attendre 2:30, mais on retourne dan sle lourd et sexy (comme dans Prey), avec guitare wha-wha et batterie qui sonnent très live, et Joe qui crie son truc. Les breaks calmes sont peu musicaux néanmoins (un peu monotone) mais assez jazzy. Peut-être pas mon préféré.</p>
<p><strong>Backslider</strong> - 7:09<br />
Qui aurait dit que <a href="http://www.frenchviolation.com/index.php/2007/05/26/123-alan-wilder">Wilder</a> nous referait le coup de Black day ?!?!? L'intro c'est la même chose. Ensuite, c'est une autre histoire. Ca monte doucement en 2 minutes, mais quelle bombe pendant 1:30 !!! Ouah, ce rif de bass/guitar ! Il a écoute trop de blues, le Charly. Le reste du morceau est du miel bluesy tout doux, tout vieux. Et cette voix grave de malade...</p>
<p>Plus d'informations sur <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/05/55-subhuman-recoil-wilder">subHuman</a>.</p>Goodnight Lovers 4ème single d’Exciter 11 février 2002urn:md5:53e47cf140b6d0bdb33a4c151c7b11af2007-05-20T09:03:00+00:002008-10-30T10:28:49+00:00ThibaultDisques<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/goodnight-lovers1.jpg" alt="Goodnight Lovers" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Références :<br />
CDBONG33<br />
12BONG33 (Rouge) - Edition limitée vynil rouge<br />
12BONG33 - vynil</p> <p><strong>Tracklisting</strong> * :</p>
<p>01 Goodnight Lovers<br />
02 When The Body Speaks - Acoustic Version<br />
03 The Dead Of Night - Electronicat Remix<br />
04 Goodnight Lovers - Isan Falling Leaf Mix<br /></p>
<p>(*tracklisting identique pour les 3 disques)</p>
<p>Goodnight Lovers remixes</p>
<p>Goodnight Lovers - Isan Falling Leaf Mix</p>
<p>Les nappes électroniques douces remplacent la ligne mélodique initiale et envahissent l'arrière-plan, laissant à <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Gahan</a> le soin de meubler de sa douce voix l'espace laissé libre. Les choeurs n'apparaissent qu'en très lent fade in à partir du deuxième couplet. Plus loin, le chant en harmonie de Martin est isolé et approfondit le morceau en lui donnant une nouvelle ouverture. Ce mix simple et dépouillé, qui s'approche autant d'Any Second Now (voices) que de Sister Of Night, reste une vraie réussite pour un slow de DM, contrairement à de nombreux remixes trop éloignés de l'original (Home - Jedi Knights remix, pour n'en citer qu'un).</p>
<p><strong>The Dead Of Night - Electronicat remix</strong></p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/goodnight-lovers2.jpg" alt="Goodnight Lovers" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Dès les premières notes après la montée originale, une intro saccadée draconienne annonce une lourdeur angoissante, confirmée par la voix distordue de Dave qui sonne étonnement plus grave malgré un tempo plus rapide. C'est malheureusement la seule vraie surprise de ce mix pourtant assez ambitieux à la base, riche en évènements ponctuels, mais décevant dans sa production finale, peu inventive et finalement très répétitive. Les quatre dernières minutes sont bien longues. On retrouve la plupart des pistes utilisées sur l'original avec une réorganisation peu heureuse, si ce n'est cette basse hachurée répétitive.</p>
<p><strong>When The Body Speaks - Acoustic version</strong></p>
<p>Dépouillé de nombre des pistes composant l'oeuvre de base, ce mix, tout comme celui de <strong>Goodnight Lovers</strong>, pousse le côté minimaliste développé dans Exciter. L'accent est mis sur des sons plus discrets sur la version de l'album et cela donne un point de vue intéressant sur la production définitive d'Exciter et de ce qu'il aurait pu être. L'esprit est respecté et certaines nouvelles émotions sont mises en avant. Dans sa construction et la recherche d'innovations à partir des mêmes pistes, ce remix a un goût de versions entendues dans les années 80 et 90, mais la “nouvelle” voix de Dave rappelle que l'époque est révolue. Finalement, un mix calme, sans fioritures, beau.</p>U2, le Vertigeurn:md5:7bb73402d084c7d0becf72abcf0f90492007-05-15T18:50:00+00:002008-10-30T10:08:42+00:00CharlesDisques<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/u2_album.jpg" alt="U2" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Il n’y a pas plus « pop » qu’un groupe qui se veut « rock ». U2 sortait en cette fin d’année « How To Dismantle An Atomic Bomb » leur 11ème album solo. Après 25 ans de carrière, qu’en est-il du « plus-grand-groupe-de-rock-du-monde » ?</p> <p>La pochette ressemble à celle d’un mauvais pirate. Mais pour quelques euros de plus une version limitée du disque propose un packaging exclusif. Cédant au chant de sirènes des PLV’s, me voila repartant chez moi avec le fameux objet sous le bras. Aujourd’hui 22 novembre 2004, U2 sort son nouvel album et personne ne doit l’ignorer. La machine parfaitement huilée des auteurs de la plus grosse tournée du monde - Elevation tour en 2001- s’est mise en marche. Une fois de trop ?</p>
<p><strong>I-Thunes</strong><br />
<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/u2.jpg" alt="U2" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Un point sur lequel les détracteurs du groupe n’ont de toute façon rien à dire, c’est que si le talent des musiciens U2 est par définition discutable, leur sens du business lui est tout à fait incroyable. Sentant le vent tourner, les quatre Irlandais ont été les premiers à signer avec Apple un partenariat visant à distribuer leur musique sur Internet via la plateforme Itunes. Aujourd’hui, pionniers dans le domaine, U2 n’hésite pas à vendre une intégrale « The complete U2 » au format numérique, soit 446 morceaux dont plus de 100 titres en live et 40 inédits, le tout pour 149$. Autant dire que le contrat signé avec Apple est des plus juteux. Le 26 octobre 2004, Steve Jobs, décontracté, pose entre The Edge et Bono. Le big boss peut avoir le sourire, ce jour-là, lui et ses partenaires économiques sont venus lancer le nouveau « U2 Ipod special edition», un lecteur de mp3’s aux couleurs du groupe de légende avec leurs signatures gravées sur l’arrière. Avec un prix fixé à 399 euros (soit 50 euros de plus que la version standard de l’engin), et livré avec un poster exclusif du groupe (!!!), l’Ipod U2 devrait faire un carton chez les fans. Et grâce à une offre croisée, les heureux possesseurs de l’Ipod U2 se verront remettre un coupon « Itunes music store » qui leur offrira, privilège suprême, d’économiser 50 euros sur l’achat de « the complete U2 » dont ils devraient, puisqu’ils sont des fans, posséder déjà 80% du contenu sur support classique.</p>
<p><strong>Communication</strong><br />
<a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Anton Corbijn</a>, récemment interrogé à propos de sa façon de travailler avec U2, confiait, ce qui ne devrait pas surprendre ceux qui s’intéressent quelque peu aux 4 paddies, que ces derniers tenaient à contrôler tout ce qui relève de leur image. Ils se retrouvaient de ce fait très impliqués dans la communication du groupe, qu’il s’agisse du choix d’une photo de promo ou de celui d’une tenue vestimentaire. Et il terminait en opposant U2 à Depeche Mode qui, de ce point de vue, s’intéresse d’après lui bien moins à cet aspect des choses. Voilà une différence capitale entre ces deux groupes majeurs ayant survécu tous deux aux 80’s et 90’s. U2 calcule tout, U2 ne laisse rien passer. Ayant particulièrement bien saisi les avantages qu’ils pouvaient tirer du web, le groupe bénéficie via U2.com d’une vitrine sur le monde de premier choix. Esthétique soignée, et présentation intelligente, le site, souvent relooké et mis à jour, inclus, hormis bien sûr des liens vers itunes.com, une nouvelle boutique virtuelle U2.com/shop. Trente modèles de T-shirts disponibles pour célébrer la carrière de U2, des lithographies à 100 euros/pièce reprenant les visuels des albums et singles : chez U2 le merchandising se décline à l’infini, avant même le début de la tournée. D’ailleurs, un détail attire l’attention : la lithographie du dernier single, Vertigo, se trouve tout à côté de celle du premier, U2:3 sorti en 1979. Outre l’aspect symbolique de la chose, n’y aurait-il pas là une volonté de chercher une légitimité dans le passé du groupe, comme pour dire « rien n’a changé », nous sommes les mêmes, jeunes et insouciants etc. ? C’est une hypothèse tout à fait probable, qui expliquerait aussi qu’ils agrémentent leurs shows de titres comme « I will follow » qui datent d’une autre époque non pas seulement car ils s’accordent avec une setlist mais aussi pour faire oublier la machine qu’ils sont devenus.</p>
<p><strong>Bombe atomique ou grenade à plâtre ?</strong><br />
Le plus embêtant lorsque l’on veut parler de « How To Dismantle An Atomic Bomb », c’est de se dire finalement qu’il est « neutre ». Chaque album du groupe porte sa griffe, un son propre hormis le dernier venu qui est tout ce qu’il y a de plus impropre. C’est du U2, un point c’est tout, et c’est fait pour plaire, passer en radio et faire chanter la foule en concert. Cet album n’apporte rien de neuf, ce qui ne veut pas dire qu’il soit nul pour autant, non, mais trop souvent il manque de relief et frôle parfois la platitude.</p>
<p>Annoncé comme l’album rock de U2, il ne tient cette promesse que le temps d’un titre, Vertigo. Avec lui s’ouvre le disque. C’est un tube accrocheur et énergique à défaut d’être très inspiré ; il fait la part belle comme le reste de l’album à la Fender de The Edge. Si l’ensemble des titres du disque est assez homogène du point de vue du son, on trouve dans « How To Dismantle An Atomic Bomb » de tout, du bon et du moins bon mais jamais rien de très emballant. Ce qui donne encore plus de regrets pour peu qu’on vienne d’écouter The Joshua Tree, Achtung Baby, Zooropa ou encore Pop. « Miracle Drug » et « City of Blinding lights » bénéficient de très beaux couplets durant lesquels la voix de Bono s’accorde parfaitement à la basse d’Adam Clayton, mais leurs refrains sont faibles ; la guitare de the Edge est très belle aussi sur « Sometimes you can’t make it on your own » où elle sonne à l’identique d’il y a 20 ans mais la chanson n’est pas convaincante. « All because of you » qui sera le second single de l’album est un titre sympathique mais il n’égale pas sur le plan mélodique même les singles d’ « All that you can’t leave behind ». Pour le reste, parfois il semble que l’on écoute des chutes de bandes de studio des 80’s. Une chanson cependant sort du lot, « Original of the species » qui prendra sûrement une dimension nouvelle sur scène. La production, quant à elle, est assez moyenne ; une écoute au casque relèvera que la dream team Steve Lillywhite, Brian Eno, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/07/27/165-flood">Flood</a> & co n’a pas fait d’étincelles.</p>
<p><strong>Où sont-ils ?</strong><br />
Stratégie commerciale agressive, album aseptisé… Où est passé U2 ? La diversité des styles musicaux explorés par U2 tout au long de leur carrière renvoie chaque fois à une image différente du groupe. Tantôt post-punks mystiques (« Gloria »), rockers épiques, ouverts à l’expérimentation avec Brian Eno, fans de country et de Blues à la conquête de l’Amérique, puis n’hésitant pas à incorporer des sonorités électros et même Techno à leur rock aérien. Il faut admettre que U2 a un visage différent à chaque album. Seulement ce qui cloche, c’est que depuis 2000 et « All that you can’t leave behind », U2 stagne, n’explore plus rien, ne prend plus aucun risque. Et chose pire encore peut être, U2 a perdu le sens de l’humour.</p>
<p>Soucieux de casser leur image trop bon enfant, le groupe s’était mis en tête au début des 90’s de créer une tournée gigantesque parodiant et dénonçant les médias de masse, en particulier la Télévision. Ce sera le ZOO tv tour en 92-93 auquel succèdera le POP Mart tour en 97. Sur scène Bono force le trait, ses pauses et ses attitudes afin de stigmatiser la rock star qu’il est. Tous les soirs il se moquait des puissants via des canulars téléphoniques en direct à des hommes politiques. Se doutait-il alors que quelques années après il se ferait photographier avec les plus grands décideurs de la planète ? Bono imaginait-il lors des NRJ Music Awards 1995 où il prit à parti Jacques Chirac en raison des essais nucléaires français qu’il recevrait 8 ans après la Légion d’Honneur - pour des raisons toujours inexpliquées- de ses mains ? U2 est devenu un groupe sérieux qui parle de sujets sérieux et rencontre des gens sérieux devant les caméras. L’antithèse de ce qu’on attend d’un groupe de rock. Bono a montré qu’on ne pouvait pas faire deux choses bien en même temps, de l’agitation politico-humanitaire et un bon album. Mais son ego lui interdira sans doute de s’en rendre compte…</p>
<p>Dès lors on a du mal à imaginer à quoi pourrait bien ressembler un autre album de U2. A moins d’un changement radical, il devrait sonner comme « How To Dismantle An Atomic Bomb ». Ce jour-là, gardez votre argent. Si U2 ne sauvera pas le rock’n’roll, il a déjà contribué à écrire en 25 ans de carrière certaines de ses plus belles pages, qui méritent d’être redécouvertes.</p>Songs of faith and devotion Live(s)…urn:md5:7315c57966b2832f4d96f644073738482007-05-12T11:32:00+00:002008-10-30T10:12:34+00:00ThibaultDisques<p>Fin 93 et début 94, le groupe sort 2 maxis composés exclusivement de lives, histoire de faire la promotion de la tournée, ou simplement pour masquer le manque de réelles faces B ou de remixes disponibles.</p> <p><strong>Live… and loud</strong><br />
<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/fv13/SOFAD-live3.jpg" alt="SOFAD Lives" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Doit-on considérer cette sélection de versions live enregistrées le 4 juin au forum de Milan comme un deuxième maxi de Condemnation, ou comme un extrait de "Songs of faith and devotion live…" ? Son titre est "live…", on retiendra donc l'extrait de l'album live. On y retrouve logiquement Condemnation sorti en même temps sous sa forme "Paris mix" sur le pressage régulier, et cette version montre que dès le début de la tournée 93 (Milan est la 11ème date du Devotional Tour), Dave redoute des problèmes de voix. La version live a en effet été descendue d'un demi-ton par rapport au studio. Ce n'est cependant pas grand chose quand on sait qu'elle sera redescendue de deux tons en 2001. Bref, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Gahan</a> gueule son titre fétiche tellement il croit que Gore l’a écrit pour lui.</p>
<p>Personal Jesus est un immanquable dans les tournées de DM depuis 90. On peut juste souligner que les images d'un soir de concert marquent beaucoup plus que le son sur ce hit de l'album Violator, et évidemment le CD ne rapporte pas cela. La version 93 d'Enjoy the silence en a surpris plus d'un à l'époque. La basse tellement reconnaissable à été épurée et reste un accompagnement des plus simples. C'est une belle preuve de respect pour Gore de la part de Wilder qui a reprogrammé toutes les pistes. Place aux mélodies du morceaux, toutes ses couches mises en valeur par cette version.</p>
<p>Halo n'est pas forcément à la meilleure place pour conclure cette pièce, car la voix de Gahan à ce moment du concert (c'est la sixième chanson) est beaucoup plus chaude que sur les trois autres qui la précèdent sur cet enregistrement. Condemnation y est sûrement pour beaucoup dans la dégradation de la voix de Dave…
La jaquette triptyque du Digipack du CD est splendide, toute en textures, photo brillantes sur fond satiné, couleurs équilibrées et sépias pleins de chaleur, du grand Corbijn, une des plus belles pièces de cette époque.</p>
<p><strong>Live in your room</strong><br />
Quatre morceaux enregistrés à Liévin. Encore une fois, on ne sait pas si ce CD est une déclinaison de Devotional et <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/19/75-songs-of-faith-and-devotion-live">SOFAD Live</a>… Ca fait beaucoup ? Mais non, ca ne fait jamais assez, la qualité de cette tournée n'étant plus a démontrer. Et puis cette fois, on a eu assez de mixes, In your room s'y prêtant mieux. Pour mettre tout le monde d'accord, le titre du maxi est bel et bien In your room. Et c'est cette chanson qui ouvre le bal, en une montée d'énergie dont le climax intense dure plus d'une minute. Les fans retrouvent une version toute proche de celle de l'album, une bande de rockers grunge ayant fabriqué un remix étrange et complètement différent. C'est la dernière fois car sur les tournées suivantes, la bande de rockers à Gahan choisira le Zephir mix (une boucherie, selon Wilder, qui se permettait le jeu de mot sur le prénom du remixer principal, Butch Vig). Policy of truth et World in my eyes, encore deux morceaux de la période Violator (si vous suivez bien, ca fait cinq en deux maxis lives) poursuivent le mini-concert, avec un chanteur à la voix claire, une fois de plus en raison de la position des morceaux dans la setlist (deuxième et troisième). Le premier n'apporte pas grand chose par rapport à la version 90, certes jamais sortie en support officiel, mais on ne peut pas en dire autant du deuxième. World in my eyes est complètement revisité par <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/26/123-alan-wilder">Wilder</a>, qui inclus l'esprit du Mayhem mode de Jon Marsh et une ampleur fantastique.</p>
<p>Un traitement spécial que subiront également avec le même bonheur Everything counts, I want you now (sur la tournée 94), et Fly on the windscreen qui clôt d'ailleurs ce maxi. On ne saura probablement jamais qui est derrière ce choix surprenant (Wilder ?). Dave y passe plus de temps à bavasser avec le public, se moquant du peu d'intérêt que cela peut susciter, ni même des larsens qu'il nous fait déguster, et en fait une version sensuelle, presque sexuelle. La pièce est beaucoup moins intéressante que les précédents pressages de l'époque SOFAD, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Corbijn</a> fatigant un peu sur la fin, avec ses déclinaisons d'ampoules. Le CD ne rattrape la pauvreté de la jaquette que lorsqu'il est mis dans le coffret ouvrant en croix, devenant ainsi la main (le bras) gauche de Dave…</p>Nine Inch Nails – Year Zerourn:md5:37fb9f0b478f30fe0a8ddb5620b11c212007-05-03T22:55:07+00:002007-05-23T17:52:43+00:00VirginieDisques<p>On ne l’arrête plus Trent Reznor ! En moins de deux ans, cet incorrigible perfectionniste a trouvé les moyens de nous gâter avec deux tournées, deux albums et un DVD. Foisonnement on ne peut plus exceptionnel, puisque le bonhomme nous avait plutôt accoutumé à une attente moyenne d’un quinquennat entre chaque album. Mais quantité est-il dans ce cas synonyme de baisse de qualité ? Que nenni, puisque son nouvel opus Year zero, sorti à la fin du mois d’avril, transpire la maîtrise et ne détonne aucunement dans la discographie si exigeante de Nine Inch Nails.</p> <p><strong>Album-concept</strong><br />
<img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/albums/Yearzero_cover.jpg" alt="Year Zero" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Première écoute, première impression : Year Zero est un album indéniablement sombre et d’apparence peu accessible. L’ambiance et les paroles sont dures et, rassurez-vous, ça ne va pas s’arranger au fil de l’album et des écoutes. Year zero est un album-concept, comme avait pu l’être The Downward Spiral et sa lente mais sûre montée de folie destructrice, traitant des préoccupations de Reznor. L’évolution majeure du monsieur prouvée tout le long de cet album est qu’aujourd’hui la rage et les doutes concernent moins sa personne que le monde qui l’entoure, et notamment son pays d’origine et de résidence les Etats-Unis. Sa colère est aujourd’hui concentrée sur l’actualité politique du pays, ses répercussions sur le monde, et le gouvernement de Bush : les thèmes développés ou sous-jacents sont la guerre et son traitement télévisuel, l’inconscience politique, le mensonge, la manipulation. Tout un programme.</p>
<p><strong>Une reconstruction possible ?</strong><br />
On sent cet album inspiré par l’après 11/09/2001 (le titre même de l’album ne rappelle-t-il pas Ground zero, lieu désignant l’ancien emplacement du World Trade Center ?), véritable « beginning of the end » selon Reznor. Un commencement de la fin incarné par la politique belliqueuse de George W. Bush, l’envoi massif et contesté des troupes de l’armée américaine, les affrontements en Irak et la violence complaisamment montrée à la télévision (« in hi-def ultra realism »), de la désinformation des médias (« Another version of the truth »), etc. N’en jetez plus. Néanmoins, au milieu de toute cette obscurité, se distingue un peu d’espoir : l’année zéro n’est-elle pas destinée à être suivie d’autres années, qui verront la reconstruction du monde ?</p>
<p><strong>L’œuvre d’un homme mûr</strong><br />
Un album donc très imprégné de l’actualité. Espérons que cela n’en fera pas un album daté, même s’il est à craindre que tous les travers de la société mondiale actuelle ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Après l’album With teeth qui, avec des morceaux comme The hand that feeds ou Right where it belongs, annonçait déjà les inquiétudes du leader, Year zero enfonce aujourd’hui le clou, sans mauvais jeu de mots. Il s’agit de l’œuvre d’un homme mûr qui a su mettre la forme au service de son fond, comme en témoigne l’intelligence et la logique de l’ordre des morceaux. Reznor livre un argumentaire construit où la colère, l’ironie et l’angoisse laissent place à l’amère mélancolie ou l’espoir de la rédemption et de la reconstruction.</p>
<p><em>Lire également la chronique de la <a href="http://www.frenchviolation.com/index.php/2007/05/03/49-biographie-de-nine-inch-nails">biographie de Nine Inch Nails</a> par Sébastien Michaud.</em></p>