Depeche Mode, Mute et les années 80 - French Violation - Livres et zines
Des infos des critiques de disques, une communauté autour de Depeche Mode, du label Mute et de la musique post punk... so eighties...
2023-03-29T12:39:02+02:00
French Violation
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Dotclear
J.G. Ballard, l'auteur de Crash, la foire aux atrocités...
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2009-04-20T09:58:00+02:00
2009-04-20T09:08:27+02:00
Jean-Baptiste
Livres et zines
années 70Daniel MillerMute
<p>L'écrivain britannique James Graham Ballard s'est éteint le dimanche 19 avril 2009.</p>
<p>Pendant les années 1970 il va écrire des romans qui auront une grande influence sur de jeunes artistes en devenir : Il rédige ainsi la Foire aux atrocités, et une trilogie autour du béton avec Crash !, Concrete Island (l'ïle de béton) et High Rise. Atrocity exhibition est le morceau qui ouvre Closer, l'album de Joy Division. Ian Curtis . <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/23/117-daniel-miller">Daniel Miller</a> était aussi fasciné par l'univers et le style ballardien, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/The-Normal-TVOD-Warm-Leatherette">Warm Leatherette</a> est un exercice de style autour du roman Crash !</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dm/public/mute/.jgballard_m.jpg" alt="JG Ballard" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="JG Ballard, avr. 2009" /></p>
Martin L. Gore – Lays traductions de Jugurtha Harchaoui
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2009-03-29T17:41:00+02:00
2009-04-08T19:12:44+02:00
Jean-Baptiste
Livres et zines
parolesTraduction
<p><em>Lays : De l’anglais, court poème lyrique récité ou chanté par un ménestrel.</em></p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dm/public/DM/lays.jpg" alt="Lays" style="display:block; margin:0 auto;" title="Lays, mar. 2009" /></p>
<p>Le livre<em> Lays</em> regroupe 87 textes écrits par Martin Gore pour Depeche Mode et qui sont, pour l’essentiel, traduits en français par Jugurtha Harchaoui. Cette initiative réjouissante semble assez anachronique en 2009, époque où l’on trouve un peu tout et souvent n’importe quoi sur le web. Ce livre de traduction intéressant a également le mérite de nous remémorer une époque pas si lointaine que cela où l’on écoutait son disque seul dans son coin, booklet dans la main gauche et dictionnaire dans la main droite en essayant maladroitement de déchiffrer un hypothétique message.</p>
<p><em>Lays</em> permet au passage de tuer certaines interprétations : les fans de Depeche Mode qui voulaient absolument voir en Black Celebration une messe noire en seront pour leurs frais. On regrettera simplement que dans une minorité de cas (Insight, Home, Only When I lose Myself, Dream On, Sister of Night, Surrender), la version française soit carrément passée à l’as. Ces traductions sont en effet remplacées par des illustrations pas vraiment indispensables de l’oncle Martin (© Gérard Bar-David qui signe la préface du livre) dessinées par Klaus Voorman.</p>
<h2>Un parolier génial ?</h2>
<p>Pour le reste, le livre pose également indirectement la question du talent de Martin Gore : abusivement surnommé <em>« un des songwriters les plus doués de sa génération »</em> par son fan-club à longueur de discussions, son talent d’écrivain n’apparaît vraiment que sur certains textes voire certaines lignes bien précises. On se souvient <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/26/123-alan-wilder">d’Alan Wilder</a> qui soulignait le génie des paroles de Never Let Me Down Again. Car écrire des textes n’a jamais été le job à plein temps de Gore. Il n’était que le second de Clarke et a dû prendre son relais à la surprise générale. Et il n’a pas été seulement bombardé parolier en chef, il lui a également fallu composer des mélodies qui tenaient la route et participer activement au processus d’enregistrement. C’est sans doute une des différences flagrantes entre les vrais paroliers géniaux comme Morrissey, qui pouvait se délester sur Marr pour se concentrer sur les paroles fracassantes des Smiths. Cela n’enlève rien à Martin Gore qui a su s’en sortir très dignement au fil des années, cela démontre simplement que Depeche Mode est bien l’assemblage d’une somme d’individus et que la solution était collective.</p>
<p><em>Lays</em> – 23 euros – 194 pages - Sortie avril 2009<br />
Textes de Martin L. Gore, traduits par Jugurtha Harchaoui<br />
<a href="http://www.lays-livre.com/">www.lays-livre.com</a><br />
Editions Normand</p>
Benoît Sabatier : Nous sommes jeunes, nous sommes fiers
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2008-03-17T18:29:00+00:00
2008-10-30T11:16:54+00:00
jb
Livres et zines
<p>Benoît Sabatier dans le livre <em>Nous sommes jeunes, nous sommes fiers</em> se propose de retracer 50 ans de culture jeune d'Elvis Presley à MySpace. Un livre très sérieux qui manque parfois de second degré et d'humour mais qui n'en reste pas moins très ambitieux. Le pari de montrer comment la culture a basculé dans le jeunisme est réussi. MTV, Depeche Mode, Michael Jackson, Madonna, la FNAC, les radios libres, Elvis, la culture bobo, Taxi Girl, le mouvement punk, le piratage... Ils sont tous là pour notre plus grand plaisir !</p> <h4>La Culture jeune d’Elvis à Myspace</h4>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/livres/sabatier.jpg" alt="Sabatier" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Il fallait bien 679 pages pour pouvoir expliquer comment est née la culture jeune au milieu des années 50 et comment elle s'est diversifiée. Très rapidement, le rock'n'roll s'essouffle et le rock lui succède. Les industriels montrent rapidement le bout de leur nez pour récupérer Elvis et compagnie. Cela n'empêche pas des mouvements contestataires de se développer, le folk est là pour le prouver. L'ascension de la culture jeune se poursuit en s'opposant aux parents jusque dans les années 70. Benoît Sabatier nous plonge au cœur de ces périodes et de mouvements variés : l'anticonformisme parisien des années 70, le punk, les branchés des années 80, le hip-hop et les radios libres, 1984 année charnière, l'héritage de l'esprit Canal, la révolution MTV, la révolution Michael Jackson, Madonna, le rock humanitaire, les exemples d'alter mainstream (les béruriers noirs, les inrocks), l'émergence de la techno et la french touch, la street credibility des années 90, l'avènement de la musique pour enfants (Britney, Lorie, Alizés), la musique marketée pour bobos (l'exemple de Björk), le R&B, les reformations, les régressions paradoxalement liées aux nouvelles technologies. Des portraits de personnages (Yves Adrien), des interviews (Brian Eno) viennent compléter ce livre sans photos.</p>
<h4>L'histoire de Taxi Girl, de Mirwais et de Daniel Darc</h4>
<p>Sabatier ne s'est pas contenté de donner des références internationales, il explique pour chaque période et mouvement analysé l'état (souvent pathétique) de la scène française. Et dans cet hymne réaliste à la culture jeune, une place prépondérante est donnée au groupe Taxi Girl. On découvre ou redécouvre la petite histoire du groupe au fil du livre. De la jeunesse de Mirwais et Daniel Darc en passant par les débuts de Taxi Girl, les premiers concerts, les provocations, les drogues qui détruisent le groupe, l'industrie du disque qui les ignore et un manager qui les arnaque, on est plongé dans cette aventure pour le meilleur (Seppuku) et le pire.</p>
<h4>Depeche Mode, le rock ne veut pas mourir</h4>
<p>Plusieurs pages sont consacrés à Depeche Mode, qui a la particularité de ne pas exploser malgré un groupe constitué de fortes têtes et de nombreuses crises internes. Le rock ne veut pas mourir, DM ne veut pas mourir et ne peut pas mourir car Gahan et Gore ont trop intérêt l'un de l'autre pour aller au clash. L'angle de Benoît Sabatier est intéressant même s'il insiste un peu lourdement sur le côté sex & drug & rock'n'roll de Depeche Mode. On aurait aimé que le early DM soit un peu plus décortiqué, notamment l'année 1984 qui voit Depeche Mode être le premier groupe à afficher complet dans un palais des sports de Bercy flambant neuf.</p>
<h4>Nous sommes jeunes, nous sommes fiers : notes</h4>
<p>Au niveau discographie, le top 200 du livre place l'album Seppuku de Taxi Girl au premier rang... Martin Gore (Counterfeit e.p.) est #20... DAF, Gold und Liebe #40... Joy Division, Closer #142... Liaisons Dangereuses, Liaisons Dangereuses est également dans le top #200... Un CD compilation de 16 morceaux (Elvis, The Kinks, Iggy, Madness, The Stockholm Monsters, New Order, Taxi Girl, etc.) est en vente par ailleurs...</p>
<p>Hachette Littératures - 679 pages - 2007</p>
La biographie de Depeche Mode par Sébastien Michaud rééditée
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2007-11-05T11:00:39+00:00
2007-11-05T11:07:55+00:00
jb
Livres et zines
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/livres/ethique_synthetique_reedition.jpg" alt="Biographie DM" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />La biographie de Depeche Mode par Sébastien Michaud est rééditée par le Camion Blanc en ce mois de novembre 2007. Voici les nouveautés de la seule biographie en langue française consacrée à Depeche Mode :</p>
<ul>
<li>445 pages</li>
<li>2 chapitres supplémentaires</li>
<li>Légères modifications sur certains chapitres</li>
<li>Nouvelle couverture : cf. photo de Dave Gahan</li>
<li>Nouvelles photos dont certaines inédites</li>
<li>Discographie réactualisée</li>
<li>Prix 28 Euros frais de port inclus (France métropolitaine)</li>
</ul>
<p><a href="http://www.camionblanc.com/?p=detail_livre&ID=26">Acheter la biographie sur le site de l'éditeur Camion Blanc</a>.</p>
Rip it up and start again : l'histoire du post-punk de 1979 à 1984
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2007-08-15T12:37:00+00:00
2008-10-30T11:02:06+00:00
jb
Livres et zines
<p>Rip It Up and Start Again (<em>“Déchire tout et recommence</em>” du nom d'un morceau du groupe Orange Juice) est un livre très complet qui raconte l’histoire d'un mouvement, le <strong>post-punk</strong> entre 1978 et 1984. L'auteur Simon Reynolds, ancien journaliste au Melody Maker, propose dans la première partie de s'intéresser plus particulièrement au <strong>post-punk</strong> avant d'embrayer dans un second temps sur la nouvelle pop et le nouveau rock qui sont un prolongement logique du post-punk.</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/bio/reynolds_ripitup.jpg" alt="Rip it Up" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Au lendemain de la vague punk qui secoue les Etats-Unis et l'Angleterre dans les années 70, il est déjà temps de trouver de nouvelles voies et c'est ce que de nombreux artistes font dans cette période dorée. <strong>Rip It Up and Start Again</strong> revient en détail sur la carrière de ces précurseurs innovants chapitre par chapitre : Les débuts de John Lydon (ex Johnny Rotten) et son groupe Public Image LTD, le grotesque industriel américain de Pere Ubu et de Devo, la No Wave, les Slits, l'explosion des maisons de disques indépendantes anglaises "Do it Yourself" (les débuts de <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/23/117-daniel-miller">Daniel Miller et de Mute</a>, Factory...), le divertissement militant de Gang of Four et de la scène de Leeds, la musique arty des Talking Heads et de Wire, les futuristes Cabaret Voltaire, Human League et la scène de Sheffield, la scène de Manchester (The Fall, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/27/58-joy-division">Joy Division</a>, Martin Hannett, Factory Records, A Certain Ratio, Durutti Column), l'avant-garde londonienne (Scritti Polliti, Rough Trade, John Peel...), Throbbing Gristle et la révolution industrielle, la scène postpunk de San Francisco (The Residents, Tuxedomoon), avant de conclure cette première partie sur sur la grandeur et décadence de Public Image LTD et du post-punk.</p>
<p>C'est au début des années 80 que la new pop et le new rock vont succéder au <strong>post-punk</strong>. La new pop est plus festive et touche un plus grand public. Simon Reynolds présente ainsi successivement dans la seconde partie de <strong>Rip it up and start gain</strong> le revival Ska du label 2-Tone, le virage pop amorcé par Malcom McLaren, la synthpop (Gary Numan, Human League, Visage, Japan, DAF, etc.), les écossais de Orange Juice, les pionniers de la new Pop (Trevor Horn, Scritti Politti, Heaven 17, ABC...), le punk-funk New Yorkais, la grandeur et décadence de la new pop (The Associates, Altered Images, Duran, Duran, Eurythmics, etc.), le gothique et le retour en force du rock, Liverpool et le nouveau psychédelisme, le punk progressif, la deuxième vague industrielle (Depeche Mode, Cabaret Voltaire, Some Bizzare, Neubauten...) et enfin ZTT et la <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/18/77-frankie-goes-to-hollywood">Frankiemania</a>.</p>
<p>Au final, Entre 1978 et 1984, le <strong>post-punk</strong> a su faire fusionner de nombreux styles musicaux, a proposé des idées créatrices, idéalistes, durables qui ont fonctionné commercialement. Le talent de Simon Reynolds est de transmettre sa passion et de donner envie de découvrir ou de redécouvrir des artistes originaux sans tomber dans une admiration peu objective. Les errances de certains acteurs de la scène postpunk (provocations néo nazie ou phrases malheureuses) ne sont ainsi pas passées sous silence.</p>
<p><em>Traduit de l’anglais par Aude de Hesdin & Etienne Menu, 672 pages. édition Allia.</em>
A lire également aux éditions Allia, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/06/17/134-please-kill-me">Please Kill Me</a>, l'histoire non censurée du Punk.</p>
Deborah Curtis : Ian Curtis & Joy Division, histoire d'une vie
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2007-06-18T08:44:00+00:00
2008-10-30T11:09:32+00:00
jb
Livres et zines
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/livres/camion-blanc-deborah-curtis.jpg" alt="Ian Curtis & Joy Division Deborah Curtis" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /><strong>Deborah Curtis</strong> est la femme de <strong>Ian Curtis</strong> le chanteur de <strong>Joy Division</strong>. Dans ce livre paru en 1995, elle détaille sa vie et son mariage avec Ian Curtis : On découvre un mariage qui ne fonctionnait absolument pas, la personnalité de <strong>Ian Curtis</strong>, sa liaison avec <strong>Annick Honoré</strong> et ses problèmes de santé liés à l'épilepsie avant sa mort brutale par suicide en 1980.</p>
<p>Mais ce qui saute vraiment aux yeux à la lecture de ce livre, c'est que Deborah et Ian Curtis ne semblaient pas se connaître. Certes le leader de Joy Division est dépeint comme un manipulateur faisant peu attention à sa femme et à leur enfant. Mais <strong>Deborah Curtis</strong> n'arrive à aucun moment à nous faire entrer dans l'univers de son mari.</p>
<p>Dans le livre <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/06/17/134-please-kill-me">Please Kill Me</a>, on constate que le mariage de Iggy Pop n'a duré qu'un mois : <em>Elle dormait la nuit, par exemple, tandis que j'aimais dormir quand j'en avais envie. J'aime jouer de la guitare à n'importe quelle heure. Une nuit, j'ai une idée de chanson - pile au milieu de la nuit - mais, voilà, il y a cette femme dans mon lit. C'est là que j'ai eu la révélation, tout d'un coup : c'était impossible. Il fallait choisir : elle ou ma carrière.</em></p>
<p>Deborah Curtis, <em>Ian Curtis & Joy Division, histoire d'une vie</em><br />
Traduit de l'anglais par le dragon<br />
Titre original : <strong>Touching from a Distance</strong><br />
ISBN : 2-910196-06-2<br />
Editeur : Camion Blanc<br />
Prix : 24 euros</p>
Please Kill Me, l'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs
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2007-06-17T16:51:00+00:00
2008-10-30T11:10:15+00:00
jb
Livres et zines
<p>Cet ouvrage de Legs McNeil et Gillian McCain est sorti en France aux éditions Allia. Son prix est de 25 euros.</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/presse/please_kill_me.jpg" alt="Please Kill Me" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /><strong>Please Kill Me</strong> est un ouvrage fantastique sur l'histoire du rock à un moment clé de son existence : la naissance et le développement du mouvement <strong>punk</strong> en Amérique du Nord. Le livre est en fait le fruit d'un long travail d'interview des différents protagonistes du mouvement punk nord-américain. Il y a bien évidemment les initiateurs du mouvement (Andy Wahrol, le Velvet Underground), les groupes eux-mêmes (les Stooges, les Ramones, les New York Dolls, les Pistols et bien d'autres), l'industrie du disque mais aussi les groupies, les fans, et tous les personnages qui participent à l'explosion de ce mouvement dans les années 70.</p>
<p>Même si la date de naissance du mouvement <strong>punk</strong> reste polémique, Please Kill Me nous apprend que c'est à New York et à Detroit que tout a commencé.</p>
<p>Quelque citations issues de <strong>Please Kill Me</strong> :</p>
<p><strong>Iggy Pop</strong> : <em>Quand on a commencé à enregistrer, Nico et John Cale restaient assis ensemble dans le box, on aurait dit la famille Addams - Cale portait une cape de Dracula avec un immense col très chouette. Il ressemblait à Z-Man dans Beyond the Valley of the Dolls, et il avait cette drôle de coupe de cheveux... Quant à Nico, elle tricotait. Pendant tout l'enregistrement, elle est restée assise là à tricoter quelque chose, un pull peut-être.</em></p>
<p><strong>Dee Dee Ramone</strong> : <em>Toutes ces filles qui papillonnaient autour des groupes glitter au Max's étaient redoutables. Elles bossaient toutes dans des salons de massage - une industrie florissante à New York à cette époque. Tu rentrais là-dedans, soit-disant pour te faire masser, mais en fait, c'était pour une branlette ou une pipe. Et toutes tes copines bossaient dans ces salons, à "faire des massages" toute la journée.</em></p>
<p><strong>Richard Hell</strong> : <em>Ma première expérience de la drogue, je l'ai faite avec Terry Ork. J'ai adoré. Ouais, j'attendais avec impatience les rendez-vous qu'on s'était donnés pour se défoncer. Je n'avais aucune réticence vis-à-vis de la came. Pour ce qui me concernait, c'était tout bonnement l'état idéal. Non seulement ça te procurait le plus grand bien-être physique imaginable - après tout, c'est un antidouleur - mais cela me semblait combler tous mes fantasmes, de sorte que tu parvenais à rêver tout en dirigeant tes rêves comme un réalisateur de cinéma.</em></p>
<p>Please Kill Me, McNeil L. , McCain G. Editions Allia. ISBN 2-84485-208-4. Traduit de l'anglais par Héloïse Esquié.</p>
Depeche Mode de A à Z
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2007-05-22T13:50:00+00:00
2009-01-06T13:38:03+00:00
Thibault
Livres et zines
<p>Un nouvel ouvrage économique est disponible en librairie depuis octobre 2001. Revue.</p> <p>La 4ème de couverture dit :<em>"De A comme A broken Frame à Y comme Yazoo, ce guide Music-Book fait le point sur une des plus longues aventures musicales de ce siècle."</em> Ce guide vous entraîne à un rythme haletant dans la folle carrière DM en n'oubliant pas de s'arrêter sur les principaux éléments qui composent le
paysage dans lequel ils avancent.</p>
<p><strong>“mannequins allemands”</strong></p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/dm-az.jpg" alt="Auteur : Florence Rajon" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Après une courte intro de 7 pages situant la carrière du groupe, le "dictionnaire" commence. L'ouvrage fait une photo de la famille musicale des 80's dans laquelle a grandi DM, zoomant sur les incontournables du moment comme Soft Cell, Kraftwerk (5 pages sur les "mannequins allemands"), <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/fad-gadget">Fad Gadget,</a> The Cure, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/27/117-daniel-miller">Daniel Miller</a>, David Bowie, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/18/77-frankie-goes-to-hollywood">Frankie Goes To Hollywood</a>, Steve Strange, puis immortalise la deuxième partie de carrière, celle où DM est devenu à son tour une influence, le tout ayant pour décor Basildon, les boites gay Londoniennes, Berlin, les USA…</p>
<p><strong>“Drogue, Guitare...”</strong></p>
<p>Chaque nom propre est un gros plan d'une des facettes emblématiques du groupe (Clarke, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Corbijn</a>, Erasure, Kessler, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/04/29/37-donn-alan-pennebaker">Pennebaker</a>, Recoil, Simenon, etc.) et chaque nom commun ne le reste pas longtemps quand il s'agit de lui donner un sens dans la carrière de DM (Drogue, Guitare, Image, Religion, Sampler).</p>
<p>L'image s'élargit sur le grand-angle des styles de musiques présents et ceux qui n'ont laissé sur cette photo que des traces jaunies par le temps. Qu'ils aient influencé Depeche Mode, qu'ils aient été créés en partie sous l'influence de Depeche Mode, qu'ils aient vu le jour au long de la carrière de Depeche Mode, leur signification particulière est mise en évidence par la superposition de ces différents styles, aussi variés que le blues, l'Hi-Energy, les nouveaux romantiques, la pop synthétique, le punk ou le queer.</p>
<p>Au hasard de chaque définition, on découvre un morceau de cette photographie, comme au jeu de mémoire, il faut se plonger dans chaque instantané pour pouvoir reconstituer le puzzle complet. Et une fois terminé, ce puzzle de 120 petites pages donne une vision globale qu'aucun ouvrage en français consacré au groupe n'avait réussi à fixer. La photo finale est prise à la sortie d'Exciter, ce qui apporte une vision panoramique complète de la carrière du groupe.</p>
<p>Nombre d'infos et d'anecdotes sont glissées au cours des définitions, donnant de l'intérêt à chacune d'entre elles : <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/07/27/165-flood">Flood</a> se considérait comme un débutant quand il a coproduit Violator, le vrai père de Martin est noir, Dave fréquentait en 1977 de grands noms tels Boy George ou Sex pistols.</p>
<p>Jetez-vous sur cet ouvrage intéressant et économique, il vous reste quelques clichés des plus vivants à découvrir !</p>
<p><em>Depeche Mode de A à Z</em>
Par <strong>Florence Rajon</strong>, avec la collaboration de Hervé Crespi.
Directeur de collection : Stéphane Chabenat, assisté de Sylvie Pina. 124 pages.</p>
<p>Prix : 5 Euros soit 32,80 F.</p>
strippinggirls, une exposition et en livre de Anton Corbijn et Marlène Dumas
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2007-05-20T19:48:00+00:00
2008-10-30T10:49:10+00:00
jb
Livres et zines
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/strippinggirls3.jpg" alt="Exposition Stripping Girls" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Cette exposition rassemble pour la première fois l'oeuvre du peintre Marlene Dumas (née en 1953, Le Cap, Afrique du Sud) et du photographe Anton Corbijn (né en 1955, Strijen, Pays-Bas) sous le titre strippinggirls. Les artistes partagent une même fascination à l'égard de l'univers pailleté des mannequins, des musiciens et d'autres artistes.</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/strippinggirls2.jpg" alt="Exposition Stripping Girls" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Il se sont inspirés de danseuses dans des bars de strip-tease ou de strip-teaseuses travaillant sur commande chez des particuliers. strippinggirls représente plus que la transposition en direct de la peinture et de la photographie d'une excitation érotique. Les strip-teaseuses et les situations sont autant de points de départ, matière première de l'œuvre du peintre et du photographe.</p>
<p>Marlene Dumas et <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Anton Corbijn</a> ont conçu, en 1998, le projet strippinggirls, qui s'est précisé au fil des mois. Tandis que Dumas, en premier lieu, se pose la question du rapport entre la culpabilité et l'innocence, <strong>Corbijn</strong>, met plutôt l'accent sur la problématique du voyeurisme et surtout sur les attentes que crée le voyeur lui-même. Marlene Dumas a pris des photos instantanées comme base de peinture ; elles contribuent à la création du champ de tension entre la réalité objective et son expression subjective. <strong>Anton Corbijn</strong> part de la réalité telle qu'elle est.</p>
<p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/strippinggirls1.jpg" alt="Exposition Stripping Girls" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />L'attrait du strip-tease ou du peepshow - freakshow le passionne au plus haut point. Il retouche à l'aide de l'ordinateur certaines photos sans que cela ne se remarque. Ce n'est que lors de l'examen plus attentif, que l'on remarque certaines " déviations " bizarres. Dans une autre série <strong>Anton Corbijn</strong> allie l'image à la parole, ce qui mène à une certaine ambiguïté. Ni Marlene Dumas ni <strong>Anton Corbijn</strong> n'avaient le désir de voir une expression artistique l'emporter sur l'autre. La passion de chacun pour son art respectif est trop grande pour autoriser une telle rivalité. Leur seul but était de dialoguer et de communiquer le sujet qui le fascine tous les deux : le corps féminin - en toutes ses formes et potentialités.</p>
<p><em>strippinggirls s'est déroulé du 2 octobre au 4 novembre 2001 à l'Institut Néerlandais 211, rue de Lille 75007 Paris.</em></p>
Ethique synthétique, la première biographie en français sur Depeche Mode
urn:md5:9875d9dc68966fb2e5f0a0de304dfa64
2007-05-20T09:24:00+00:00
2008-10-30T10:28:33+00:00
Bruno
Livres et zines
<p>La première bonne surprise de cette année 2002 concernant Depeche Mode s'appelle Ethique Synthétique et est signée Sébastien Michaud.</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/zine/ethique-synthetique.jpg" alt="Ethique Synthétique" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Cet ouvrage est en effet la première véritable biographie sur Depeche Mode en français et force est de constater que pour une première, l'essai est plutôt réussit. Rédigé dans un style clair, bénéficiant d'une mise en page agréable, l'ouvrage se lit très facilement.</p>
<p><strong>“de Basildon à l’Exciter Tour”</strong></p>
<p>Des prémisses du groupe à Basildon jusqu'à l'Exciter Tour, toutes les étapes marquantes du groupe sont ici fidèlement retracées, l'auteur s'appliquant à restituer le mieux possible l'atmosphère des concerts ou des sessions d'enregistrement ainsi que l'état d'esprit de chaque protagoniste tout au long de la carrière du groupe. Le récit est entrecoupé de nombreux extraits d'interviews de Clarke, Gore, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Gahan</a>, Wilder et Fletcher et de leur entourage professionnel mais aussi d'articles de presse français et étrangers. Il est ainsi possible d'observer l'évolution des critiques vis à vis de Depeche Mode durant vingt ans, aussi bien dans leur pays d'origine qu'en France.</p>
<p><strong>“l'auteur maîtrise parfaitement son sujet”</strong></p>
<p>Il est de plus très agréable de constater que l'auteur maîtrise parfaitement son sujet. On sent qu'il est un grand fan mais il sait néanmoins prendre ses distances pour relater la vie du groupe sans tomber dans le piège de présenter Depeche Mode sur un piédestal ou de diviniser ses membres. Il a su au contraire construire son livre comme une véritable histoire, avec des personnages principaux et secondaires, une chronologie et des lieux précis.</p>
<p><strong> “quasi-roman”</strong></p>
<p>Bref, un quasi-roman auquel il ne manque, et c'est tant mieux, qu'un dénouement final. Le livre est agrémenté de photographies caractéristiques de chaque période
ainsi que de la discographie officielle complète du groupe et du projet d'<a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/26/123-alan-wilder">Alan Wilder, Recoil</a>. A cela s'ajoute une liste de disques plus rares présentant des versions
inédites.</p>
<p>Pour résumer, on ne peut que se réjouir de la publication de ce livre alliant richesse et simplicité. Les éditions du Camion Blanc ajoutent ainsi DM à leur catalogue déjà très intéressant puisque présentant des ouvrages sur des artistes de qualité tels que Kraftwerk, <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/03/58-joy-division">Joy Division</a>, R.E.M. ou encore The Clash. Le pari d'une biographie française est relevé haut la main par Sébastien Michaud qui a su écrire un livre qui devrait satisfaire aussi bien les fans invétérés de Depeche Mode que les néophytes. Il devrait trouver, en tout cas, une place de choix chez tout fan francophone qui se respecte.</p>
Biographie de Nine Inch Nails – Le clou de l’histoire
urn:md5:bd85355e959fe1e96b739fa8af706e1f
2007-05-03T23:04:00+00:00
2008-10-30T10:14:14+00:00
Virginie
Livres et zines
<p>Cinq ans après Depeche Mode et trois ans après Indochine, Sébastien Michaud, « serial biographiste », décide de nous entraîner dans l’histoire d’un groupe majeur du métal industriel américain, Nine Inch Nails et, par la force des choses, de sa tête pensante, Trent Reznor. Le tire oxymorique de l’ouvrage, Le Guerrier fragile, annonce la couleur et résume bien les extrêmes de la musique de NIN : le chaos et la rage peuvent, à tout moment, laisser entrevoir un peu de mélancolie.</p> <p><strong>Le fond et la (di)forme</strong><br />
Comme pour annoncer une année 2007 riche en actualité pour Nine Inch Nails, Sébastien Michaud, déjà auteur de la biographie de <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/20/98-ethique-synthetique">Depeche Mode Ethique synthétique</a> paru il y 5 ans chez le même éditeur, publie en octobre 2006 la première biographie française du projet de Trent Reznor. Comme toutes les premières fois, le coup d’essai de Michaud donne de quoi se réjouir mais n’est pas un total coup de maître. <img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/bio/nin_bio.jpg" alt="Biographie Sébastien Michaud" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Passons la distribution on ne peut plus fastidieuse de l’ouvrage, celui-ci étant apparu chez nos libraires presque deux mois après sa parution, pour s’attaquer au livre en lui-même. Concernant la forme, nous retrouvons les mêmes qualités et défauts que les précédentes publications de l’éditeur Camion Blanc, à savoir, en qualité, ce mix de textes et d’extraits d’interviews. Ce procédé a l’avantage d’étayer le propos sans l’alourdir, les auteurs Camion Blanc ayant pour principal support d’informations les différents articles parus dans la presse.</p>
<p>Dans les retrouvailles moins heureuses, il nous faut déplorer à nouveau la qualité iconographique d’un bien piètre niveau. Les visuels donnent l’impression d’avoir été vulgairement photocopiés. De plus, dans cette biographie, mise à part la couverture prise lors de la dernière tournée, les photos sont toutes tirées du même live, shootées par Christian Eudeline, auteur de l’horripilante préface. Le choix des visuels est fidèle aux propos du bonhomme : pour lui, Nine Inch Nails se résume à un seul concert, celui du Bataclan 1994. Les recherches et évolutions sonores du projet, il s’en fiche et semble rester dans la nostalgie de cette heure de show.</p>
<p><strong>Portrait of an american schizophrène</strong><br />
Et le contenu ? Sébastien Michaud se charge de nous conter les états d’esprit, et surtout d’âme, de Trent Reznor depuis ses 18 ans de carrière en retraçant l’historique de chaque album. Le tout est très agréable à lire mais on pourra regretter le parti pris un peu trop anecdotes people de l’auteur. Deux pages et demi sur le meurtre de Sharon Tate par les disciples de Charles Manson pour tout simplement dire que Reznor a enregistré The Downward Spiral dans la maison des crimes, c’est un peu exagéré pour cette anecdote qui n’a jamais été beaucoup plus aux yeux du principal intéressé dans l’élaboration de son album majeur.</p>
<p>De même, les citations récurrentes de la biographie de Marilyn Manson, ouvrage d’ailleurs hautement dispensable, ne tendent qu’à complaire le propos dans le détail peopolisant ; Détail que l’on souhaiterait absent d’une biographie de Nine Inch Nails et de son capitaine Trent Reznor, personnage assez discret sur sa vie privée. Michaud fait le choix de s’appesantir sur le côté vieux loup solitaire pour tenter de comprendre, d’éclaircir les paroles des chansons mais nous aurions préféré qu’il nous raconte la schizophrénie si caractéristique de Reznor : reclus en studio, expérimentant des heures durant, explosif sur scène.</p>
<p><em>Sur le même thème, lire la chronique de l'album</em> <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/03/48-nine-inch-nails-year-zero">Year Zero</a></p>
Human Punk, John King
urn:md5:937c53cb0900a2efe72fe62f434236c5
2007-04-25T22:35:00+00:00
2008-10-30T10:01:22+00:00
jb
Livres et zines
<p>Editions de l'Olivier. Disponible depuis mai 2003. (Traduit de l’anglais).</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/fv13/human_punk.jpg" alt="Human Punk" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />«Basildon est un endroit terrible. Moi, je ne sortais jamais. Je me repliais sur la musique» disait Martin Gore en repensant à ces années de teenager passées dans la grisaille d’une cité dortoir. Dans son roman «Human Punk», John King nous emmène à Slough, ville satellite de Londres qui présente d’étranges similitudes avec Basildon. Les jeunes punks de la fin des années 70, Martin et Fletch les ont croisé. <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/09/13/152-dave-gahan">Dave Gahan</a> en était un. Tout était bon pour échapper à l’ennui et la morosité de ces villes fantômes éloignées de tout.</p>
<p>On rêve de Camden, de Londres, de concerts, de nanas qui ressemblent toutes à Blondie, on kiffe David Bowie et la nouvelle scène musicale bruyante de Londres, on descend des bières et chaque pennies mis de côté permettront peut-être de s’acheter les précieuses Doc Martens qui en jettent tant. John King saisit l’essence de la fin des années 70 dans les villes dortoirs de la banlieue du grand Londres. Loin des clichés qui collent à la peau du punk, loin de King's Road où on se pavanait mais où on ne vivait pas, il démontre avec panache que ce mouvement ne se résumait pas au «no future» bête et méchant qui a été largement véhiculé par les médias.</p>
Hors série Anton Corbijn magazine Stern
urn:md5:4e560b49101c3a220b5e7c478b75bddb
2007-04-23T18:14:00+00:00
2009-01-06T13:33:34+00:00
jb
Livres et zines
<p>Des photos, des photos et rien que des photos du photographe néerlandais.</p> <p><img src="http://www.frenchviolation.com/dotclear/images/mag_stern.jpg" alt="" /></p>
<p>Outre-Rhin, l’hebdomadaire Stern rend hommage à <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/02/54-anton-corbijn">Anton Corbijn</a> dans un luxueux hors-série qui commence par six pages en anglais et en allemand sur Corbijn sa vie, son oeuvre. On y voit le hollandais pour une fois photographié (dont une avec Dave G. sur le tournage de Barrel of a Gun). La suite du magazine est une série de photos "On the Trail of the Stars" qui porte bien son nom : Corbijn est bien l'ami des stars, celui qui va les prendre sous leur bon profil et faire une photo bien granuleuse impeccable pour la promo. On a bien compris que Corbijn avait ses entrées dans le monde des stars à partir des années 80 au vu des people shootés : du noir et blanc avec Peter Gabriel en 1986, un pistol en 1983, Courtney Love, Bono, Johnny Cash, Sting peroxydé et maquillé à l'extrême, Nick Cave en maquereau délirant, Tom Waits, Nicolas Cage, Kate Moche, Björk, Neubauten, Iggy Pop nu dans les bois, Kurt Cobain, Stephen Hawkings, Lenny Kravitz, Leonard Cohen, Trent Reznor, Marilyn Manson, etc.</p>
<p><strong>"Violator 2" le retour</strong></p>
<p>Il y a également une très belle photo pleine page de <a href="http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/fad-gadget">Frank Tovey</a> où il apparait fragile et efféminé et la pochette de Violator avec une légende intrigante “ violator 2 ”. Les portraits de stars sont entrecoupés de temps en temps d'une photo un peu décalée : une stripteaseuse par ci, une forêt allemande par là, un sidéen mozambicain, un building scandinave. On sent la volonté de faire comprendre que Corbijn est un vrai artiste qui ne shoote pas que des stars moyennant finance. C'est peut-être le cas après tout, il y a deux légendes qui parlent du Mozambique en 2003 où il semble avoir fait un reportage photo. Idem au Panama.</p>