Bonjour tout le monde.
Je ne sais pas si une telle remarque a déja été faite avant, j'ai rapidement fait le tour du forum et ne crois jamais être tombé dessus.
Un ami fan de Depeche Mode (c'est d'ailleurs grâce à lui que je connais le groupe) m' a fait part d'une observation qu'il avait faite. Je l'ai trouvé très pertinente et je vous en fais donc part.
Selon lui, l' évolution des titres des albums de DM auraient un sens,mais uniquement pour une petite partie de leur discographie, de "Broken Frame " jusqu'à " Black celebration". En effet, le premier album, "Speak and Spell, ne fait pas partie de cette liste, car c'est le premier et dirigé par Vince Clarck, et que cette suite commence lors de l'avènement artistique de Martin Gore au sein du groupe. En effet, le premier album de DM au vrai sens du terme, c'est "A Broken Frame", ce qui signifie en français " un tableau cassé", ce qui correspond à l'image que se fait Martin Gore du groupe après le départ de Vince Clarck.
Le suivant est "Construction Time Again", ce qui veut dire en français " encore en construction ", donc que le groupe tatonne pour trouver son "son", son identité propre, que c'est en marche mais que ce n'est pas encore définitif.
L'album qui suit est "Some Great Rewards", en français "de belles récompenses", ce qui signifierait que le groupe a partiellement trouvé son identité musicale et artistique, et que certains essais ont été vraiment concluants.
Le dernier de cette suite est "Black Celebration", en français "messe noire", et que donc DM est enfin devenu DM pour ses créateurs, et que cet album est l'officialisation de leur identité trouvée, clairement définie et assumée.
Voilà, les autres albums ne font pas partie de cette suite car à partir de "Black Celebration" DM est devenu DM, l' initiation des membres du groupe à leur propre identité est donc terminée, et les titres des autres albums feront dorénavant appel à des concepts propre au DM abouti.
Que pensez vous de cette interprétation? Pour moi cette évolution des titres des albums n'est pas un hasard, et Martin gore est donc un put*** de génie.