« Si j’en crois mon horoscope, je devrais mourir dans la soirée. C’est con, j’avais pas fini de bêcher mes camélias.»
Il y a 20 ans jour pour jour, Pierre Desproges s’en allait en me laissant spirituellement orphelin. En cette date anniversaire (qui ne fera sûrement pas l’objet d’une soirée hommage sur TF1 ou France 2), je tenais à me courber, m’incliner, me révérencer et me prosterner publiquement devant la mémoire de cet homme et de son oeuvre littéraire.
Plus que le personnage, c’est surtout sa verve qui me fascine. Je jubile chaque fois que je rédécouvre avec joie ses textes délicieusement sarcastiques, cyniques et provocateurs. Et bien sûr, je suis un fan absolu de son incroyable sens de l’humour. Un humour noir et grinçant. Drôlement méchant.
Les éditeurs ayant pensé à tout, je voulais vous signaler que l’anniversaire de la mort de Desproges est célébré avec la parution de l’intégralité de ses textes sous une seule reliure sobrement intitulée « Tout Desproges », aux éditions Seuil (1450 pages, 38 euros). Le livre contient également un portfolio et un DVD.
Desproges est vivant. La preuve, je l’ai relu hier soir et il m’a encore fait rire.