par devotee » 25 Juil 2006, 23:10
Alors,
A la demande express de God is laughing (t'as intérêt à la lire jusqu'au bout :bigggrin:), voici ma review (non relue, désolé pour les fautes éventuelles) ….
Tout d’abord, concert non prévu mais improvisé à la sortie des arênes. Merci donc à 16 Decoy Avenue et God is laughing de m’avoir embarqué dans leur voiture. Après le transfert Nimes-Biarritz vendredi, arrivée au stade samedi vers 11h30 après une nuit en « clandestin » au Campanile ! On part se promener en ville où j’achète une place à la Fnac. Après une entrecôte basque (qui ressemble plus à un steak), farniente sur la plage puis retour près du stade vers 17h. Un petit coucou à JC qui est évidemment sur les grilles puis attente tranquille dans le bar en face. Strangedisease nous rejoint. 18h30, on retrouve d’autres membres des forums dans la queue (florence, fanatic of dm, toutevoie, martine, freeloveuse...).
Pour le placement, on la choix : soit au 3e rang, face aux enceintes côté martin, soit au bout de l’avancée (15 mètres environ), côté dave, sur les barrières ou presque… Certains hésitent, finalement, florence, strangedisease et ??? (j’ai oublié le pseudo et le prénom, désolé !) choisissent Martin, les 6 autres l’avancée…
Quelques remarques en vrac :
-bonne idée pour les gars du coin : deux premières parties avec des groupes locaux
- Raveonettes : écoute distraite pour être franc… Ceux qui savaient que Martin était déjà monté avec eux sur scène au Canada ont espéré pour rien…
- on est pas en France et ca se voit : le public ne se compresse pas les uns contre les autres bêtement comme des sardines à peine arrivé, en dehors des premiers rangs, tout le monde reste tranquillement assis. Et quand tout le monde est debout, on a de l’espace vital car personne ne vient essayer de se planter entre toi et ton voisin de devant…
- derrière nous, un couple de toulousains dont le mari a été traîné ici pour sa femme (désolé, j’ai aussi oublié les prénoms, mais si vous ne lisez, merci à vous pour la discut).
- l’avancée est plus grande (mais pourquoi diable est-elle si peu utilisée ???), scène énorme, avec comme à arras, deux écrans géants, encore plus grands, sur les côtés. Ca donne des choses intéressantes visuellement dès qu’on décroche son regard de Dave, notamment sur Walking in my shoes.
- la configuration du stade ne prête pas à une ambiance énorme. La scène n’est pas dans le virage, mais en tribune latérale (petite configuration : 25 000 places contre 45 000 pour U2 l’an passé. Heureusement, donc, puisqu’il restait environ 3 000 billets en vente). Résultat : la fosse est énorme, sur toute la longueur du stade, et les gradins latéraux en face, les seuls à être utilisés, sont très très loin. Bref, ca rappelle un peu Tony Garnier à Lyon.
- Comme les affiches dans la ville préviennent, on est ni en France, ni en Espagne, mais au Pays Basque. Conclusion : le Français n’a donc rien à envier à l’Espagnol Basque et le Basque est moins chaud que la Catalan…. Résultat : ambiance bonne, mais sans plus… A part sur la fin et après Never let me down again pour réclamer un retour (le Basque est rêveur en plus poussin).
Titres par titres :
- Pain : le concert commence à 22h10 locales. Il fait nuit. Et c’est donc bien mieux qu’à Nîmes visuellement.
- Question of time : « Dave Le Robot » a un énorme avantage : on sait à quel moment il va se déplacer et vers quel endroit. Résultat : notre groupe est déjà sur les barrières lorsqu’il se pointe au bout de l’avancée. Premier moment de folie (et de transe pour certains…. poussin). Premier arrêt de Dave aussi vers le milieu de l’avancée où il chante visiblement pour quelqu’un…
- Suffer Well : RAS
- Precious : RAS
- Walking in my shoes : ce titre a tendance à me gonfler, je préférerais qu’il soit remplacé par un bon vieux Strange love ou Blasphemous Rumours. Pourtant, à chaque fois, je tue les oreilles de mes voisins…. Comme déjà dit plus haut, superbes visuels avec les créatures qui commencent sur l’écran géant de gauche, poursuivent avec ceux sur la scène pour finir à droite.
- Stripped : RAS, toujours aussi génial.
- Home : avant le début, on entend un idiot gueuler dans notre « carré français », un « Martin » (bon, c'est moi, j'avoue...) suivi de « A la plage »… Une certaine MartinE se retourne… Nouveau moment de folie sur l’avancée lorsque « Martin le Robot » y pointe ses ailes. A la fin, au lieu des « Oh oh oh » de Waiting for the night, le public espagnol (pardon, basque), entonne des « Mart…in , Mart…in ». Difficile à transcrire en texte, mais ce n’est pas le même chant que nos « martin » bien franchouillards.
- It doesn’t matter two : en voyant Gordeno se pointer avec sa basse, on pense tout de suite à une redite de Nîmes. Mais Martin commence à faire quelques accords avec sa guitare. God is laughing se retourne et on se dit qu’il va nous sortir un vieux truc... Mais non, c’est bien IDMT qui commence.
- In your room : RAS, à part quelques gouttes qui commencent à tomber… (ce sera une fausse alerte).
- Nothing’s impossible : mais pourquoi diable n’avaient-il pas pris ce titre à la place de I want it all cet hiver ?
- John the Revelator : RAS, sauf que Martin et Dave ont l’air hilares quand ils se retrouvent dos à dos.
- I feel you : RAS, à part que l’Espagnol qui est désormais derrière moi chante sûrement encore plus faux que moi… En tout cas, comme d’hab, c’est désormais « Big show ». Une partie de l'écran géant de gauche tombe en passe, un techncien grimpe derrière sur l'échelle pour réparer.
- Behind the wheel : pas besoin de vous parler du nouveau moment de folie (et de transe pour certains…) quand « Dave le Robot » arrive à deux mètres de nous. Auparavant, il a offert tout le couplet qui se termine par « I’m going cheap » à la même personne que sur A Question Of Time.
- World in my eyes : RAS, la « chorégraphie des mains » lancée par certains dans le public n’est pas reprise par Dave comme à Nîmes. En revanche, Fletch a droit comme d’hab à ses quinze secondes robotiques de gloire…
- Personal Jesus : mon voisin espagnol en profite pour appeler l’un de ses potes… Et lui commente le concert… Je préfère encore quand il chante faux. Conclusion : pour couvrir sa voix, je chante encore plus fort.. et plus faux… Nouveau moment de folie sur l’avancée pour le court passage habituel de l’ami robot.
- Enjoy the Silence : Fanatic of Depeche Mode découvre aussi que je peux reprendre de « l’ instrumental » aussi faux que je chante faux…..
- Rappel : ca y est, le public basque entonne enfin (avec vigueur) ses « Hola » « Hola »
- Somebody : comme à chaque fois, à part pour les chanceux du premier rang qui connaissent la set list grâce à la caméra, c’est le seul moment d’incertitude. Que va nous faire le sieur Martin ? Ouf, j'échappe à Shake the disease que j'ai eu souvent.. Un "Somebody" superbe... A la fin, les « Mart..in », « Mart..in » reprennent. Et quand Dave revient, au lieu du traditionnel échange robotique « Thank you Martin, thank you Dave », Dave nous dit que demain, c’est l’anniversaire de Martin…. Et c’est parti pour un « Happy Birthday » qui donnera finalement le « petit plus » au concert ! Martin, hilare, rappelle aux autres qu’ils leur doivent tous désormais un resto chacun.
- Photographic : RAS, toujours aussi extasique.
- Never let me down again : aie aie aie, ca sent la fin…. Il faut en profiter… Notre troupe s’en donne à cœur joie. Je manque de tomber au moment de l’arrivée de Dave au bout de l’avancée… Fanatic of Depeche Mode me rattrape et on termine la vague ensemble… Pendant ce temps là, Dave s’arrête une nouvelle fois vers sa nouvelle conquête. Cette fois, le cameraman nous montre de qui il s’agit sur les écrans géants : c’est une gamine de 6-7 ans, venue sûrement avec ses parents. Contrairement à Lyon où la fille de Fletch et sa copine étaient montées sur scène, la gamine restera dans le public….
- Le public basque est naïf, il croit à un retour….. Et les lumières se rallument. Conclusion globale : bon concert, mais largement en dessous de Nîmes malgré tout question ambiance
- Voilà, c’est fini… Seul toutevoie continuera son périple…. En arrivant au pied des gradins, on se rend compte que malgré le prix plus élevé, les gens qui étaient là n’ont sûrement rien vu….
- Sortie du stade, on se perd, on se retrouve, les vendeurs de t-shirts non officiels sont là…. On dit au revoir au couple toulousain, on retrouve brièvement le groupe des JC, Lisboa and Co….. Ensuite, direction l’after, dans un endroit assez surréaliste qu’on a du mal à trouver malgré la proximité. La boîte fait partie d’un complexe de discothèques enterré sous un parking….. Programmation 100% DM, distribution de Cd singles promos…. A 4h30, photos de groupe devant l’affiche du stade puis d’autres affiches avant les au revoir pour ceux qui partent à leur hôtel.
Pour les quatre qui avaient choisi l’option « No Hotel » -les trains circulent toute la nuit entre le stade et Hendaye-, départ de San Seb vers 5h dans la « Decoy mobile » avec Strangedisease et God is laughing. Arrivée à la gare de Biarritz pour choper le TGV de 5h55. Decoy continue vers sa Ville Rose. A Bordeaux, Strangedisease arrive à destination… Je saute dans le TGV vers Paris (après avoir récupéré L’Equipe) tandis que God is laughing prend le sien vers La Rochelle un peu plus tard….
See you next time…
Ps 1 : deux passages obligés dans quatre ans : Barcelone et un concert dans un stade allemand (Dusselforf, Berlin..). Pour l’occasion, il faudra louer un minibus poussin
Ps 2 : si les Belges croisés sur la route entre Nîmes et San Seb avec leur Modus aux couleurs DM-Touring the Angel sont là, merci de laisser une photo
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