Revue de l'EP par pitchfork.com, pour l'auteur de cet article "The Third Chimpanzee'" lui fait penser à la période vestimentaire bondage de Martin, une oeuvre sombre 'sauvage et érotique' !...ok
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Martin Gore 'The Third Chimpanzee' :
https://pitchfork.com/reviews/albums/ma ... panzee-ep/---------------------------------------------
Profitant de sa formidable collections de synthétiseurs modulaires, l'auteur-compositeur Depeche Mode se livre à ses instincts les plus sombres.
Depuis 1989, dans et autour de l'écriture de l'essentiel des chansons enregistrées pour Depeche Mode, Martin Gore construit lentement une discographie en solo.
C'est humble discographie comprenant des reprises ou, comme sur MG, des instrumentaux de synthés modulaires, dont certaines démos étaient pour l'album Delta Machine de 2013.
Mais comme Gore aime aussi se faire plaisir, il est ici libre de faire des sons plus étranges et plus dynamiques qu'il n'oserait le faire d'habitude.
'The Third Chimpanzee' est son œuvre solo la plus sombre et la plus forte à ce jour.
Les cinq instrumentaux, tous nommés d'après différents primates, résonne comme de l'industriel vintage,
avec des basses frémissantes et des synthés féroces depuis l'album 'Ultra' en 1997.
L'ambiance est sauvage et érotique mais curieusement confortable,
comme si Gore découvrait ses anciens vêtements bondage au fond d'un placard et trouvait qu'il lui allait toujours.
Gore crée une atmosphère sombre dans les premières secondes de l'EP.
Le morceau d'ouverture 'Howler' démarre avec une impulsion de basse granuleuse et de gémissements de voix métalliques
qui s'entremêlent progressivement avec un assortiment et de succession de sons pour créer un rythme lourd.
Au moment où le mix de quatre notes de la mélodie principale entre en jeu, cela est gratifiant.
D'autres pistes comme 'Mandrill' ont une une sensualité évocant des anciens artistes de tournée de 'Depeche Mode' coomme 'Nitzer Ebb',
tandis que 'Capucin' progresse lentement avec une tension à la John Carpenter .
Le meilleur est 'Vervet', huit minutes et demie qui brillent comme du latex moulant.
Diverses mélodies et contre-mélodies s'enroulent autour d'un rythme en 4/4, qui augmente en intensité à mesure que la chanson progresse.
L'EP fonctionne bien comme une oeuvre compacte, et même si il est court,
il est plus épanouissant et inspiré que n'importe lequel des derniers albums de Depeche Mode.
Mais cela semble incomplet, La façon dont 'Vervet' progresse suggère que la piste suivante serait encore plus explosive.
Au lieu de cela, Gore revient au début, reprenant deux minutes de la mélodie de 'Howler', qui termine l'EP.
Peut-être que ces cinq morceaux étaient tout ce qu'il avait en ce moment, et peut-être a-t-il plus de musique prête et qu'ils sortiront plus tard.
Quoi qu'il en soit, 'The Third Chimpanzee' sonne inspiré et rafraîchissant.