Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Sampling, échantillonnage, mixage ; formats Midi, MP3, 5.1, DTS, Dolby Digital ; matériel audio et accessoires : chaines hifi, cartes son, casques, table de mixage,... ; supports CD, SACD ; etc.

Messagepar 100window » 22 Mai 2008, 10:41

extrait de Libé :


LE VINYLE REMPILE


A l’ère du MP3 et de l’iPod, le disque noir connaît un regain d’intérêt. Les ventes repartent et des labels se spécialisent dans l’édition du bon vieux microsillon.
MARIE LECHNER



«Vinyle, une mort programmée ?» interrogeait le magazine des musiques électroniques Tsugi, au début de l’année, tandis que les Inrocks annonçaient : «Le vinyle contre-attaque.» Paradoxal ? En apparence seulement. La baisse inexorable des ventes cache un regain d’intérêt pour ce support fétiche des audiophiles. La logique voudrait qu’à l’ère de l’iPod et du téléchargement numérique, bref de la musique dématérialisée, le vinyle soit une hérésie vouée à la disparition. Sa mort est annoncée depuis 1982, date de l’apparition du CD. Le compact disc, développé par Sony et Philips, signe l’entrée de la musique dans l’ère numérique et se substitue rapidement au microsillon dont les ventes atteignent leur apogée en 1978 (2 milliards). «Les arguments de vente sont identiques à ceux qui ont accompagné la sortie du microsillon en 1948 : temps d’écoute accru et meilleure qualité sonore», note Ludovic Tournès dans Du phonographe au MP3 (1). Sans parler de l’inusabilité, du confort d’écoute (inutile de le retourner toutes les 20 minutes) et de sa portabilité, censés convaincre le fan rétif de racheter ses albums préférés sur le nouveau support.

Allergie au son compressé

Autant de qualités aujourd’hui contestées par les amoureux du son. Le CD, prétendu fossoyeur du vinyle, pourrait bien disparaître avant lui, victime à son tour du format MP3 et des mutations générées par le Net. Quasi moribond, le vinyle a connu un retour en grâce dans les années 90, boosté par la musique électronique et les DJ. Mais à l’aube du nouveau siècle, ces derniers l’abandonnent au profit des fichiers et des platines numériques, plus faciles à trimballer. Parallèlement, les plateformes de téléchargement légal se multiplient, fragilisant les disquaires. «Le marché du vinyle de dance music s’est cassé la figure, constate Philippe Laugier, responsable du label d’Universal Sound of Barclay. A une époque, un tube club sur un maxi pouvait s’écouler à 100 000 exemplaires dans le monde, dont 10 000 en France. Aujourd’hui, lorsqu’on réussit à en écouler 10 000 dans le monde et 1 500 en France, c’est énorme.» La plupart des DJ se convertissent sans états d’âme. «J’aime l’objet mais je ne suis pas un fétichiste, déclare, à Tsugi, Cosmo Vitelli, du label I’m a cliché. Si un CD gravé est plus pratique à transporter, je le prends. La musique électronique se périme vite, t’as pas besoin d’avoir le vinyle.»

Les DJ hip-hop ont aussi adopté massivement le Serato, logiciel qui permet de mixer et scratcher des fichiers numériques via des platines disques. «Si le DJ passe des fichiers de qualité, en Wav ou en.Aiff [formats audio non compressés, ndlr], on n’y voit que du feu, estime Pascal Rioux, responsable des labels soul et hip-hop Favorite Recordings et Big Single. En l’espace d’un an, il a vu ses ventes de vinyles chuter dramatiquement. Ils sont rares ceux qui, comme Dee Nasty, sont restés fidèles au vinyle. Le parrain du hip-hop en France en possède près de 25 000, raconte Yasmina Benbekai, auteur d’un guide du DJ (2).

Le sombre destin du microsillon n’est cependant pas inéluctable. Eric Labbé a ouvert l’an dernier My Electro Kitchen, adossé au Troisième Lieu, un bar resto du IIIe arrondissement de Paris. «Lancer un magasin qui vend presque exclusivement des vinyles est une idée un peu folle, consent-il, mais un an plus tard, on est quasi à l’équilibre.» Inespéré dans le contexte, souligne Rémi Bonin, de Technopol, organisateur de l’événement annuel Don’t kill the vinyl ! : «En cinq ans, le nombre de disquaires electro a chuté de plus de moitié à Paris, il n’en reste que onze. Une tendance qu’on retrouve au plan national où plus de la moitié des disquaires qui faisaient du vinyle ont fermé leurs portes.» Eric Labbé, allergique au son compressé du MP3, veut croire que les DJ reviendront à la bonne vieille galette : «Le son Serato n’a rien à voir avec une aiguille qui se trimballe sur un vinyle. La dynamique de l’analogique est incomparable.» Sans parler de la qualité des mixes. «Le DJ se retrouve avec une quantité de fichiers équivalent à un bac de 40 000 disques, c’est le meilleur moyen de s’y perdre. Le vinyle oblige à travailler les mixes, à sélectionner les disques qu’il va falloir se traîner.»

Du dancefloor au rock

Vœu pieux ou réalité ? «Il ne faut pas se raconter d’histoires, la quantité de vinyles vendus baisse chaque année. Avant, on produisait des disques pour les vendre, aujourd’hui, c’est surtout un objet promotionnel», précise Fredi, ancien DJ hip-hop, responsable commercial de MPO, l’un des premiers presseurs européens qui produit six millions de vinyles par an sur ses seize presses installées en Mayenne. Si Fredi garde le sourire, c’est que, parallèlement à cette chute, le nombre de références a tendance à se multiplier, et des genres musicaux qui avaient déserté le support y reviennent doucement. «On produit de plus en plus d’albums rock», relève Fredi. Le vinyle, jusque-là réservé aux DJ professionnels à l’affût de maxis pour enflammer le dancefloor, redevient un objet convoité par le fan audiophile. «Je fais moins de disques pour les DJ et davantage d’albums pour l’écoute à domicile. Je regrave du rock, du folk comme le groupe La Maison Tellier. La variété est plus grande, mais ça reste une économie de projets de petite envergure : entre 500 et 2 000 exemplaires», confirme Hervé de Keroullas, de DK Mastering, petite structure qu’il a créée à Paris, autour du vinyle de musique électronique.

Si le frémissement est juste perceptible en France, aux Etats-Unis et en Angleterre, les ventes repartent légèrement à la hausse. Même si le vinyle ne représente plus que 0,2 % des ventes d’albums outre-Atlantique, la progression en 2007 est de 15 % (990 000 albums vendus, à nuancer toutefois par la baisse de 43 % entre 2000 et 2006). En Angleterre, deux tiers des singles sortent sur 45 tours. En cinq ans, ce marché a été multiplié par cinq, porté par la vague rock (Arctic Monkeys, Franz Ferdinand…). La chaîne HMV a dû étoffer son offre face à la demande et le site Amazon a créé, en octobre, une section vinyle.

«Avec l’explosion du rock indé, l’esprit collector est revenu», estime Philippe Laugier. La sortie sur CD se double de plus en plus fréquemment d’une édition vinyle de luxe. «Volta de Björk est sorti sur un double vinyle, tout comme Third de Portishead. Ce n’était plus le cas dans les années 90. Mais ce sont souvent des tirages limités destinés aux fans.»

Même son de cloche du côté du disquaire pointu Bimbo Tower. «Le retour du rock a peut-être relancé le côté fétichiste», admet Frank de Quengo, tenancier de la boutique et incorrigible collectionneur : «Je rachète les vinyles que j’avais ado et que j’avais vendus à l’époque.» Véritable bible des musiques aventureuses, Frank fait partie de ces gens qui ont «du mal à écouter un disque avec une pochette moche». Il est également le cofondateur du label vinyle Poutre apparente, dont la dernière compilation IVG (Instruction vinylique générale) s’est déjà écoulée à plus de 1 000 exemplaires, sans la moindre publicité. «Ce sont quasi exclusivement des inédits sortis sur vinyle ou K7, avec des groupes comme DDAA qui faisaient tout à la main, pochettes sérigraphiées, fanzines…» Contre toute attente, les acheteurs de vinyle ne sont pas seulement des trentenaires nostalgiques, la jeune génération dite «numérique» s’y montre elle aussi attachée. «Avec le vinyle, on a une plus grande qualité audio et un objet qui ne fait aucun compromis», énonce Antoine Viviani, 25 ans, qui vient de lancer le label vinyle Marienbad Records, consacré aux musiques post-rock et expérimentales. Sa première sortie est une édition vinyle de l’album de Winter Family, sorti précédemment sur CD.

Pour Xavier Klaine, organiste de Winter Family, la comparaison est sans appel :«Les fréquences sont magnifiques, chargées en émotion, la dynamique est incroyable et restitue les nuances avec grâce. On est loin de la glaciation reboostée du CD, son maquillé et présenté sous cellophane ou de la bouillabaisse de son affligeante du MP3.» Le musicien estime que le vinyle permet de resacraliser l’écoute et empêche «de zapper jusqu’à en devenir fou et détester la musique. L’acte de se lever, de sortir le vinyle de sa pochette, de le poser, tend à rendre l’écoute laborieuse, donc réfléchie». Ce premier vinyle, édité à 500 exemplaires et vendu 15 euros, est accompagné d’un DVD proposant deux courts métrages sur le groupe et un coupon avec un code unique qui permet de télécharger l’album en MP3 une seule fois. «L’idée, c’est de faire une sorte d’objet absolu», dit Antoine Viviani.

«Produits désincarnés»

Même attitude chez Artkillart, label voué à l’expérimental sonore aux éditions très limitées : «C’est une réaction à l’industrie culturelle massive des dernières décennies, aux produits désincarnés. On s’attache à la qualité et à la complexité d’un objet. Même si on ne publie que du vinyle, rien ne dit qu’on ne va pas s’aventurer vers le DVD, le MP3 ou la clé USB.» «Les gens ne se contenteront pas de fichiers numériques qu’ils risquent de perdre dans un crash de disque dur, ils auront toujours envie d’un objet à collectionner, estime Pascal Rioux. Et le vinyle, c’est joli, contrairement au CD.» La banalité du support de stockage participe à ce désamour. «On ne peut graver un vinyle soi-même, ce n’est pas comme un CD facile à copier et dont le contenu est identique à celui d’un fichier téléchargé en ligne», juge Vinyliser, artiste sonore allemand qui grave en direct des sessions improvisées en un exemplaire unique.

De fait, c’est plutôt le CD qui pourrait, à terme, disparaître, au profit d’un nouveau combo vinyle + coupon MP3. Sur le coupon sont imprimés l’adresse d’un site Web et un mot de passe personnalisé qui permet de télécharger l’album en entier, une seule fois, au format MP3, et éventuellement des bonus. Les labels indés américains comme Merge (initiateur du concept en 2005), SubPop, Epitaph ou Matador sont en train de généraliser la formule qui associe qualité d’écoute et portabilité. Une pratique qui a redynamisé les ventes de vinyles et dont pourrait s’inspirer l’industrie musicale en pleine déroute.

Le frein demeure le faible équipement du public en platines disques. Mais ça frémit également du côté des constructeurs. «Au Japon, raconte Pascal Rioux, certaines nouvelles minichaînes n’ont plus de lecteur CD, mais une clé USB pour raccorder son iPod et une platine vinyle.» Les platines professionnelles avec une sortie USB (qui permet de copier facilement le vinyle) existent aussi depuis quelques années et Sony vient de lancer son modèle. «Le vinyle pourrait redevenir un format intéressant y compris pour le grand public», espère Eric Labbé.

(1) Autrement, mars 2008, 162 pp., 17 euros.

(2) DJ le Dico, Scali, à paraître en juin.

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Messagepar jb » 22 Mai 2008, 11:12

Je viens d'acheter une platine vinyle, le sujet m'intéresse. Mais il ne faut pas se leurrer, le retour du vinyle ne touchera qu'une poignée de passionnées :

- Le grand public reste persuadé que le son d'un CD est meilleur que celui d'un vinyle, je passe sur le côté pratique, le gain de place, la portabilité, je grave pour un pote que le CD offre, je zappe la 3 parce que je l'aime pas, etc.

- Le son n'intéresse plus la majorité. Regardez le nombre de jeunes qui écoute des fichiers sur leur téléphone portable avec un son vraiment dégueulasse. ça ne les empêche pas d'apprécier même si c'est souvent inaudible.

- Le grand public a tourné le dos à l'industrie du disque, qui a berné les consommateurs en vendant du vinyle puis les mêmes disques en CD au prix fort. Qui plus est, l'offre loisirs aujourd'hui ce sont les consoles, les DVD, demandez aux gens autour de vous quand ils ont écouté un disque (pas en complément en conduisant ou pour passer le temps dans le train) pour la dernière fois, c'est édifiant.

- Les vendeurs ne miseront plus sur des produits fragiles et gros, problème de stockage qui prend une place folle, à l'heure ou le moindre cm² de boutique est marketé à l'extrême.
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Messagepar 100window » 22 Mai 2008, 11:38

Je pense, comme le suggère l'article, qu'à l'avenir existera des supports combinés : vinyle + clef usb ou lien vers des fichiers numériques. Portishead l'a fait pour le 3 iem album : un 2XLP + un 12" gravé + une clef USB avec l'album (avec bonus de qq vidéos). Très bel objet. Mais cher (50€). Donc effectivement réservé à des fans/amateurs/fétichistes. Et je ne l'ai pas encore vu en magasin, je l'ai acheté directement sur le site de Portishead. Ceux là (les défensseurs du support physique, dont je fais partie) achetront toujours. Peut etre que l'industrie du disque a enfin compris qu'il ne restera bientot plus que ces gens là pour acheter du support. Ou meme de la musique.
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Messagepar jb » 22 Mai 2008, 11:46

100window a écrit:Peut etre que l'industrie du disque a enfin compris qu'il ne restera bientot plus que ces gens là pour acheter du support. Ou meme de la musique.

J'ai peur que tout soit bientôt terminé, que les maisons de disques soient bouffées par des gens dont c'est encore moins le métier comme Apple, des fournisseurs d'accès internet, etc.
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Messagepar dexlo » 22 Mai 2008, 21:22

Je ne crois pas que l'industrie du vinyl va cesser.

Cela reste de belles pièces de collection et puis le vinyl, on ne sait pas le DL et le mettre sur MP3!!!
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Messagepar Shine » 23 Mai 2008, 09:17

dexlo a écrit:et le mettre sur MP3!!!

ah bon?? Trés facile. Surtout avec les dernières générations de platines avec connectiques USB.

Perso, je le fais à chaque fois que j'en achéte un!
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Messagepar kissamode » 25 Mai 2008, 13:45

Si je me suis acheté une platine vinyle, c'est pour avoir le plaisir d'écouter DM (et d'autres) sur un support inédit pour moi; ma collection DM a commencé avec les cd. Ca me permet de revivre une seconde fois l'achat des albums!

Plus profondément, je pense qu'il y a des gens qui aiment non seulement la musique, mais tout ce qu'il y a autour: aller chez le disquaire pour acquérir un bel objet. C'est pour ça que le cd n'est pas vraiment un problème pour moi, le processus reste le même. Le cd marque juste la première étape dans le rapetissement du support, qui a fini par aboutir à une musique désincarnée. Plus besoin de sortir de chez soi et plus d'objet. Et ça, c'est beaucoup moins séduisant à mes yeux. C'est pourquoi les platines vinyles qui permettent la conversion en mp3 me semblent à première vue des machines paradoxales; mais en fait elles ne sont pas destinées tant que ça aux amateurs de vinyles: plutôt aux possesseurs de vinyles (de l'époque où il n'y avait que ça) qui sont plus attachés à la modernité technologique qu'à l'objet disque.

Je me souviens de l'époque où le cd a supplanté le vinyle: c'était impressionnant, c'était comme si les cd mangeaient à vue d'oeil l'espace des vinyles. Mais je n'ai pas connu tous les désavantages pratiques de l'écoute vinyle. C'est pourquoi aujourd'hui je découvre avec plaisir ce support sans trouver ça chiant.

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Messagepar Strange Girl » 28 Mai 2008, 18:32

Shine a écrit:
dexlo a écrit:et le mettre sur MP3!!!

ah bon?? Trés facile. Surtout avec les dernières générations de platines avec connectiques USB.

Perso, je le fais à chaque fois que j'en achéte un!

C'est vrai ! Et d'ailleurs, lorsque je me déciderai enfin à me racheter une platine vinyle, ce sera certainement une comme ça, qu'on puisse brancher sur l'ordi pour faire des copies CD afin de les écouter en voiture… J'ai beaucoup trop de disques que je n'ai pas rachetés en CD. On oublie aussi de parler de la disparition de la K7… Maintenant, les voitures sont équipées de lecteur CD, alors le vinyl faut pouvoir le mettre sur CD…
Bref, je pense que le vinyl n'a pas encore donné son dernier souffle… Perso, j'achète systématiquement les albums de DM en vinyl, même si je ne peux pas les écouter.
Ce n'est pas seulement pour la collectionnite, mais c'est surtout que je pense au jour où enfin j'aurai une platine et que je prendrai le temps d'écouter mes disques comme au bon vieux temps… le grisillement, les craquements… et puis, on ne passe pas les chansons, on les écoute toutes ! et ça, c'est vraiment le pied :rock:
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Messagepar dexlo » 28 Mai 2008, 21:27

Et tu n'entends pas le frottement?????

Je suis tjs en retard de eux guerres, je ne savais pas que cela était possible!!!! Mais merci pour l'info!
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Messagepar Feerik » 05 Mai 2009, 19:53

quand à moi, j'ai vécu tout ça ... Les vinyls (j'en ai acheté un nombre incalculable dans ma jeunesse) ... l'arrivée du cd ... fascinant par ce son l'impide (fini le craquement qui, il faut dire est tout de même un peu chiant à la longue) ... et l'arrivée de la "dématerialisation" avec le support numérique, MP3 ou autres ...

Sur ce point, je vis avec mon temps ... certe le son peut être crade, mais il peut être selon le mode d'encodage d'une grande qualité ... d'un point de vue pratique c'est incontestablement et irrémédiablement la solution quasi finale pour avoir sa collection au complet dans sa poche avec pochettes, paroles, vidéos etc ... il ne faut pas se voiler la façe, c'est bougrement pratique, j'en rêvais déjà à l'époque ...

Certe, un certain charme à disparu comme le cérémonial de la recherche du disque en boutique, son nétoyage quasi religieux avant chaque écoute ... mais je prend autant de plaisir à furter sur le net à la recherche de groupes moins connus graçe à myspace par exemple ... Tout est question d'évolution ... tout cela semblera normal d'ici 10 ans.




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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar darklinux » 03 Juil 2014, 09:46

Au final , quelques années plus tard , le CD est toujours la , le vynil est toujours une niche et le MP3 c 'est banalisé
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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar Nothing to do ? » 18 Juil 2014, 22:09

darklinux a écrit:Au final , quelques années plus tard , le CD est toujours la , le vynil est toujours une niche et le MP3 c 'est banalisé


C'est parfait je dirai, j'ai des tonnes de CD, je rachètes tous mes classiques des 70's et 80's manquants en vinyle et j'ai le tout et bien plus en mp3 dans mon jukebox géant qu'est mon PC de salon. Les 3 supports sont parfaits, les CD et les vinyles pour la collection ainsi qu'une écoute plus attentive et investie. Le mp3 pour la découverte, la consommation courante et les grosses soirées.

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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar dave1er » 19 Juil 2014, 10:00

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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar jb » 08 Oct 2014, 23:05

Les 35 plus beaux vinyles sortis en 2014 :
http://www.gigwise.com/photos/94466/35/ ... ar#gallery

N'hésitez pas à faire un retour si vous en avez acheté certains.
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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar dave1er » 20 Nov 2014, 22:17

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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar ManuDM » 21 Nov 2014, 01:21

Faudrait que je les (re)compte.
La dernière fois c'était environ 4000 (45/maxi/33)...

5 millions ici :

Image

http://money.cnn.com/video/news/2014/08/29/brazil-largest-vinyl-record-collection-sao-paulo.cnnmoney/
@+
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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar CoverMe » 24 Mar 2017, 21:38

J'ai une question : à système de restitution égal (ampli, enceintes), la qualité sonore est-elle supérieure à celle du CD avec les éditions vinyles des albums de DM et de façon générale avec les ré-éditions en vinyles ? J'imagine que le choix de la platine a son importance aussi ? :roll:

Phénomène de mode ? On commence à voir des bacs de plus en plus étoffés en vinyles dans les magasins maintenant !
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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar Hoela83 » 24 Mar 2017, 22:08

Je vais peut-être faire mon rabat-joie en disant cela mais la qualité du vinyle n'est pas spécialement supérieure, je dirais juste qu'elle est différente dans la mesure où le son comporte des petits défauts et des imperfections qui donnent un certain charme à ce format. J'ai surtout l'impression que les maisons de disques et les disquaires mettent en valeur le vinyle et ses prétendues qualités sonores pour palier la chute des ventes du CD.
En revanche les rééditions des albums de DM sont d'excellente qualité. Contrairement à de nombreuses rééditions, les disques ne comportent aucun défaut de pressage et les pochettes sont superbes, ce ne sont pas de simples reproductions faites trop souvent à partir de mauvais scans des pochettes originales (car les masters ont disparu). Actuellement la plupart des lp de DM sont en promo (entre 10 et 15 euros), il ne faut donc pas se priver.
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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar Shine » 13 Fév 2018, 18:36

Les disquaires ont presque tous disparus dans ma région.

Mais à Valenciennes, un passionné vient d'ouvrir sa boutique, WAXIME
Il est mis à l'honneur dans la presse locale et ça fait plaisir de lire ça/relayer l'info :
http://www.lavoixdunord.fr/169443/artic ... t-de-hi-fi
https://www.lobservateur.fr/valencienno ... ue-vinyle/
Faut que j'y passe absolument un de ces 4! Entre 3000 et 4000 références de disques, quand même!

https://fr-fr.facebook.com/Waxime.Disquaire/
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Re: Retour du vinyle - Pour sauver le marché du disque?

Messagepar gloriakitsune » 13 Fév 2018, 19:32

Shine a écrit:Les disquaires ont presque tous disparus dans ma région.

Mais à Valenciennes, un passionné vient d'ouvrir sa boutique, WAXIME
Il est mis à l'honneur dans la presse locale et ça fait plaisir de lire ça/relayer l'info :
http://www.lavoixdunord.fr/169443/artic ... t-de-hi-fi
https://www.lobservateur.fr/valencienno ... ue-vinyle/
Faut que j'y passe absolument un de ces 4! Entre 3000 et 4000 références de disques, quand même!

https://fr-fr.facebook.com/Waxime.Disquaire/


Canon ! J'y passerai la prochaine fois que je passerai dans le coin :D

HS, mais le topic me refait penser qu'on s'était fait interviewés mon conjoint et au sujet du retour du vinyle dans le magazine du Parisien, faudrais que je vous scanne l'article (je portais mon Tshirt Violator pour la photo haha :mrgreen:)
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