Vos Concerts - Reviews et commentaires

Parce qu'il n'y pas que DM dans la vie : le punk, le post punk, les années 80 l'électro, le rock, la pop, Joy Division, Ian Curtis, David Bowie et tant d'autres...

Messagepar Bliss69 » 23 Mar 2009, 15:04

Monsieur JOSEPH ARTHUR & SES LONELY ASTRONAUTS - ShowCase Fnac Lyon - 11/03/09

Decouverte totale, là par curiosité après 30 secondes d'accroche sur un titre, je m'installe APN en main, prête à capturer un petit concert sympatoche..

Et là je me suis pris une grosse claque! Shame on me!!! Comment j'ai pu passer à coté de ce mec tout en originalité & à fleur de peau!!! Shame on me!

Il arrive & s'installe calmement, presque un peu timide avec une dégaine très "personnel", un brin déglingué & le cheveux très présent mais indiscipliné. Un peu comme lui. Un grand gaillard tout simple, touchant.

Puis viens la voix s'envole & quelle voix!!!! Un grain partisulier, magnifique. Le talent (pour moi) c'est lorsque rien qu'avec une voix & une guitare, un artiste me prends par la main & m'emporte dans son univers. Des paroles magnifiques, une mélodie douce, folk, parfois plus rythmée. Ca y est je succombe.

Viens ensuite ses compères qui l'accompagnent & là c'est la magie d'un bel ensemble uni! Les gars apportent du rythme & la nana avec un air mi-rock mi-hamilton mêle parfaitement sa voix à celle de JA, superbe! Evident, juste.

7 titres puis s'en vont. Moment trop court & j'ai envie de prolongé. Je vais discuté avec la fille pour lui dire qu'elle a une voix parfaitement accordée à celle de JA. On papote tatouage & elle m'explique que tous les membres du groupe à le même. Un rond sur la phalange de l'index. Je trouve ça génial. Uni je vous l'ai dit...
Bon je prends mon courage à deux mains, bafouille une connerie à 2balles à JA, pfff! Il rit me voyant rouge tomate & me dit "Keep cool sweetie" mouai c'est ça, facile tiens! Bref je finis par construire mes phrases, on echange un peu sur la zic & surtout la sienne. Puis je fais ma groupie lui tends mon affiche (pour ma collection "tapissage de mur à coup d'affiches de live vecu" L O L) & il me la signe tout gentiment avec un petit dessin tout mignon!

Je repars un peu ailleurs, entre terre & ciel, j'ai découvert un nouveau poète qui m'emporte. Je flotte & je veux découvrir toute l'oeuvre. J'ai du boulot mais en même temps c'est que du bonheur qui m'attends!!! J'adooooore les belles découvertes surprises!!!

Pour voir les 7titres suivez le lien vers mon Daily... :inlove:




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J'ai des soucis d'orthographe mais je me soigne...
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Messagepar Purple Girl » 27 Mar 2009, 14:13

David Byrne, 25 mars 2009 à l’Olympia.


20H00, les lumières s’éteignent un peu, il arrive très ponctuel comme le British gentleman qu’il est. Classe, très beau, tout de blanc vêtu, accompagnés de ses musiciens et choristes tout de blancs vêtus également.
Très poli, il attend que certains spectateurs retardataires trouvent leur chemin à leur siège.
Dans un court discours, ponctué de son humour inimitable, il nous présente son spectacle constitué de titres issus d’albums en collaboration avec Brian Eno et qu’il a joués avec Talking Heads (cris et applaudissements très nourris à l’évocation du nom du groupe mythique).
Puis en désignant, deux ou trois photographes officiels nichés près de la scène, il nous prie et même nous somme de ne pas se gêner pour prendre des photographies de lui et de son groupe sous leur meilleur profil et de ne surtout pas se gêner pour les balancer sur le web. C’est ainsi que durant tout le concert, on verra des spectateurs prenant des tas de photos et filmant le concert sans jamais être inquiétés…
Je suis située en très bonne place, côté orchestre, avec un public composé en majorité de trentenaires mais surtout de quadras et de quinquas.

Le set débute superbe, choristes à la voix incroyable, supers musicos et ce super percussionniste brésilien. Sur scène, il y a aussi des danseurs modern jazz classique qui apportent au show une très belle touche artistique.
Et puis il se passe un truc incroyable à la fin de Houses in Motion, le public se lève applaudit à tout rompre sans jamais vouloir s’arrêter. On crie, on siffle de bonheur.
David Byrne et ses musiciens sont très touchés et visiblement très étonnés. Très très longue standing ovation qui dure plus de 15 minutes…
A partir de là, plus personne ne touchera son fauteuil. C’est une énorme ambiance, tout le monde danse chante, des « Thank you » et même des « yes you can » fusent.
La voix de David Byrne, si unique, si particulière reste inchangée. Il joue merveilleusement bien, sur certains morceaux issus de l’album « Everything that happen… » et du cultissime « My life in the Bush of Ghosts », l’acoustique est magnifique, l’émotion et la magie sont là et on est quelque peu ému. Il danse sur tous les morceaux, ce qui fait le bonheur de tous et il montre bien qu’il est toujours cette bête de scène déjantée, imprévisible. 56 ans, beau, une superbe forme olympique, il court partout et il bluffe. Je ne me suis toujours pas remise de l’intro et de la version de Crosseyed and Painless. Et que dire de celle de Born under punches, Incredible, awesome !!!
Je regarde autour de moi et je vois que tout le monde connaît par cœur et (heureusement) son Remain in light. Une succession de morceaux cultes qui met toute la salle : K.O. Sur Life during wartime, toute la salle reprend les lyrics oh combien cultes « This ain’t no party, this ain’t no disco, this ain’t no foolin ‘ around, no time for mudclub or Cbgb… »
Et puis ce Heaven si bouleversant et où je ne peux m’empecher de penser au jeu de basse éblouissant de Tina Weymouth.

La sortie de scène est très très applaudi, je commence à avoir mal aux paumes de ma main. Un rappel, puis deux, puis trois, avec à chaque fois une sortie de scène très originale avec David Byrne qui coure tout du long suivi par sa troupe. Il entame Air, un des titres monstrueux du monument Fear of Music, puis enchaine sur le fameux tube Burning down the House (qui n'a pas été produit avec Eno) et effectivement il finit de mettre le feu à cette salle et à ce public en apparence sage.
L’homme est en très grande forme, il n’a absolument rien perdu de son génie, de sa superbe, de sa folie. C’est une grande claque, un mec qui continue à inspirer tous les Claps your hands say yeah, les Arcade Fire, les Vampire Weekend, les Franz Ferdinand, les Of Montreal. Que tous ces artistes indies continuent de prendre des notes...

Le show est beau, arty, on sent la patte de l’esthète, du dandy, du visionnaire qui ne cesse de fasciner et de se renouveler, toujours là où on ne l’attend pas…
Il nous applaudit et est un peu ému par tant d’ovations. Il ne sait pas à quel point c’est un cadeau que de le voir et de l’écouter et de suivre sa carrière si éclectique, si passionnante.
Les lumières se rallument, tout le monde se congratule, tout le monde est bluffé, au total plus de deux heures de concert...

Un énormissime Moment, un musicien Magistral.

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Setlist:

Strange Overtones
I Zimbra
One Fine Day
Help Me Somebody
Houses In Motion
My Big Nurse
My Big Hands (Fall Through The Cracks)
Heaven
Poor Boy
Life Is Long
The River
Crosseyed and Painless
Born Under Punches
Once In A Lifetime
Life During Wartime
I Feel My Stuff

Enc. 1
Take Me To The River
The Great Curve

Enc. 2
Air
Burning Down The House

Enc. 3
Everything That Happens





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Messagepar regsurfeur » 28 Avr 2009, 14:19

Ghinzu à Nantes

Que dire à part que dans une salle comme l'olympic sur Nantes ils sont absolument énorme.

Ils se donnent à fond reviennent deux fois sur scenes, alors qu'un des membres du groupe était moyennement motivé.

A voir et à revoir sans modération[/B]
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Messagepar 100window » 28 Avr 2009, 14:27

Purple Girl a écrit:David Byrne, 25 mars 2009 à l’Olympia.

Merci pour cette review, je l'avais loupée malgré mes (nombreux) passages sur FV. Belle plume, qui donne envie de se replonger dans la disco et d'aller le voir sur scène.

100window"thanks"
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Messagepar Rush83 » 10 Juin 2009, 17:52

Hier soir AC DC au Vélodrome.
Très bon concert les papys du Rock ont toujours la patate !

Je vous conseille de vous rendre au SDF après demain car ca en vaut la peine. ( à titre indicatif des gens bradés des places à l'entrée n'arrivant pas à les vendre, pour 30 euros le concert était visible en gradin ! )

Superbe ambiance 55 000 personnes, stade debout tout au long des 2 heures de concert.
Le groupe a joué les grands classiques et 5 morceaux du nouvel album.

Bref une très belle soirée Rock !

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Messagepar Purple Girl » 08 Juil 2009, 14:42

Blur aux Nuits de Fourviere, 5 Juillet 2009:

Premier concert de Blur dans un cadre époustouflant de beauté, que demander de plus?

Déja, le matin, sueurs froides dans le TGV, quand j'apprends qu'ils ont failli annuler leur concert à cause de Dave (le batteur) qui avait été un peu malade, heureusement, il va beaucoup mieux...

Mes copines et moi prenons l'impressionnant funiculaire qui nous conduit sur les hauteurs de Lyon, puis nous allons patienter tranquillement loin des fans et en prenant notre temps puisqu'aucune d'entre nous n'a l'intention d'aller se faire écraser dans la fosse...

On entend ça et là, quelques bribes du soundcheck...
Peu avant 20 heures, ouverture des portes, tout le monde est très excité. C'est un public très discipliné et personne ne cherche à passer avant un autre. Une moyenne d'âge de 25-40 ans, certains arborant des teeshirts de Radiohead et de The Stooges. Tout le monde est très patient et l'organisation est excellente avec trois files d'attente, personne ne pousse persone. Des coussins sont distribués pour les gradins.Une de mes copines qui est de Lyon connait le lieu comme sa poche et nous trouve de superbes places situés au centre gauche de la scène et la vue est absolument parfaite. J'aperçois la collection de guitares de Graham et je souris bêtement...
La scène est décoré avec des espèces de menhirs. Le décor est lui, superbe, un très bel amphithéâtre typiquement romain.
Adepte des très hauts talons, je suis bien heureuse d'avoir opté pour mes spartiates argentés, car les dalles sont très rugueuses...
Pas mal d'éclats de rire durant l'attente, notamment sur ce type très Uv-isé un peu ridicule avec son badge VIP qui passant par les gradins s'est senti obligé de hurler à son pote qu'il venait juste de voir Damon... Bref...

21h30, La Grande Fête commence. Arrivée de la bande des Quatre sur scène, accueilli par une immense ovation.
Tout le monde chante, danse, saute. Le groupe enchaîne une succession de titres cultes qui débute par le très beau She's so high. Girls and Boys met le feu au public. "L'enfer" qui se déroule dans la fosse est assez comique avec tous ces slams et ces fans qui essayent de toucher Damon. Ce dernier leur donnera satisfaction par trois fois, en se jetant dans la foule, puis en allant serrer des mains, toujours soutenu par l'énergique Smoggy, le fidèle et sympathique garde du corps.

Le public est fou, le groupe est dingue. Je suis scotchée par la bête de scène qu'est Damon. Il court, crie, danse et chante en même temps jusqu'à l'extrême de ses cordes vocales dont il nous dit qu'elles ont bien été entamées par les deux Hyde Park. "You jump and i run!" dit-il super excité sur Country House. D'ailleurs ce titre est détesté par le groupe mais Graham en avait promis une certaine relecture.
Quelle prestation, quel concert! et puis les oeuvres les plus excitantes continuent d'arriver: Parklife (où Damon emprunte une paire de lunettes à un fan géant situé au premières loges), End of a century, To the End, This a low. Je suis émue par les deux derniers titres, surtout par The End qui m'a toujours bouleversée. Très bel éclairage et très belle lumière sur ce titre où certains d'entre nous lançons les fameux mots de Françoise Hardy "en plein soleil, jusqu'à la fin..."

Niveau prestation, Damon n'est pas le seul à assurer le show, Graham est surexcité, nous délivrant des solos de dingues (celui sur Trimm Trabb restera sans nul doute dans les annales), il se roule par terre, saute. ça me rappelle un peu ses concerts en solos, dans les festivals où avec ses potes, il délivrait ce niveau de prestation assez Spectacular comme un de ses titres en solos... Et puis son chant est excellent sur Coffee and TV, on voit à quel point, il est devenu un très bon chanteur.
Alex james, toujours aussi cool et classe et qui allume sempiternellement sa clope sur Beetlebum et qui assure de superbes lignes de basse. Dave, est très en forme et son jeu de batterie est très bon. On voit là que ce n'est pas une réunion factice, que d'alchimie entre les quatre, ils prennent vraiment du plaisir à être sur scène...
C'est époustouflant, on oscille entre punk pop kinkien, rock indie et sublimes pop soul ballades. Le groupe est soutenu par une section cuivres et de superbes choristes. Ouh la la Tender, un de mes morceaux favoris que Damon interprète avec beaucoup d'émotion, puis à cappella, renversant...
Et puis Out of time, wahou, que Graham avait proposé de jouer sur scène. Out of time encore plus émouvant sur scène, je me souviens encore de la très belle version du Reading Festival de 2003 avec un Damon très très ému...
Succession d'autres morceaux de génie,avec les très efficaces Popscene, Advert et Song 2, on continue dans l'explosion, l'apothéose...
Et voici ce qui arriva...Une pluie de coussins s'abat sur la fosse et sur scène durant Song2. Fin du premier rappel, les roadies tentent de ramasser les coussins sur scène mais sont très vite débordés. Le groupe revient totalement hilare et se met à balancer aussi les coussins sur le public... Génial...
Puis arrive les trois derniers titres avec notamment le très beau Death of a Party et enfin le bouleversant The Universal qui clôt cette grande fête de la façon la plus sublime qui soit...
J'ai visionné plein de concerts de Blur mais rien ne m'avait préparé à cela. Je suis complètement émue...
Après le concert, mes deux copines et moi restons là, assises, scotchées, bouche bée, bouleversées, ignorant la sécurité qui demande à tous de sortir...
Perso, j'ai pris une énorme claque. Je comprends totalement que leurs concerts soient très courus en UK, et que ça prenne des allures de grande messe comme le dantesque Glasto d'il y a une semaine.
Une soirée époustouflante, éblouissante, inoubliable et on enchaine avec une autre tout aussi superbe...
Aucun d'eux n'a vieilli, c'est dingue. Ils ont tous des allures d'adolescents et rentrent facilement dans des tee shirts qu'ils portaient lors de leurs 20 ans.
Très belle setlist mais malheureusement trop trop peu de Blur et de 13 que j'ai écouté en boucle ces trois dernières semaines...
"Sorry... no Essex Dogs" me taquine Graham car il sait à quel point je suis dingue de ce titre. Et oui, la vie n'est pas facile...
Je rentre à l'hôtel, à 5h00 du mat, totalement lessivée et heureuse...

Setlist

01. She's So High
02. Girls And Boys
03. Tracy Jacks
04. There's No Other Way
05. Jubilee
06. Badhead
07. Beetlebum
08. Out Of Time
09. Trimm Trabb
10. Coffee And TV
11. Tender
12. Country House
13. Oily Water
14. Chemical World
15. Sunday Sunday
16. Parklife
17. End Of A Century
18. To The End
19. This Is A Low

Encore:
20. Popscene
21. Advert
22. Song 2

Encore 2:
23. Death Of A Party
24. For Tomorrow
25. The Universal
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Messagepar Devot » 12 Juil 2009, 05:45

U2 360° tour, Stade de France, 11/07/09

4 ans plus tard, on est repartis, même lieu, même date, même groupe bien sûr, avec un album que cette fois j'ai trouvé quand même un peu meilleur.

Une fois de plus ce fucking RER B, ou la moiteur de l'été n'aura pas raison de l'entrain et de l'excitation de la foule entassée dans l'alégresse pour la plus belle des destinations de vacances, U2. Ce même RER va donc vomir tout ce monde de l'autre côté du périphérique, dans une grande procession vers le mondial de la merguez de Saint Denis, et aussi le concert à côté. Il est inutile de préciser qu'à cette heure avancée de l'après-midi (19h), le public en question est majoritairement composé de faux fans, puisque les vrais se sont aglutinés devant les grilles depuis le matin. Et puis, pour être franc, il y a vraiment un truc qui m'énerve dans un concert de U2, c'est à quel point le public est "universel" (couples, familles, jeunes, vieux, etc...); ça peut paraître idiot mais c'est quelquechose qui m'énerve dans un concert, d'admettre que j'ai les mêmes goûts que tous ces gens avec des visages et des attitudes tellement neutres, d'admettre que j'ai les mêmes goûts que ce gros con qui pousse tout le monde pour arriver plus vite.

Des jeunes filles donnent des rendez vous sur M6 music pour avoir encore plus de U2 (?), Blackberry nous informe que leur entreprise "loves U2" et une compagnie aérienne nous invite à découvrir le pays de U2 pour 45 euros. Je mords sans conviction dans un sandwich à la merguez (6 euros sans frites) qui lui non plus n'a pas l'air de trop y croire. Passons...

J'ai eu une très mauvaise idée, c'est de vouloir acheter le programme. Mais comme la musique de Kaiser Chiefs en première partie me laisse indifférent et que j'achète toujours le programme, pardon le "tour programm", je m'en vais trouver un stand de merchandising en suivant le chemin contraire de celui indiqué par une hotesse à l'aise dans son job. Pauvre de moi! Toutes les familles de faux fans veulent se déguiser en vrais fans en acquérant des tee shirts à 35 euros...qui portent d'ailleurs des noms éloquents comme "BONO INFINITE 35 euros" Tant pis, je prends mon mal en patience et au final la vendeuse a l'air toute étonnée de me voir lui demander autre chose qu'un tee shirt.

Donc je prends place dans le stade, je suis en tribune haute sur le coté, mais comme U2 aime l'égalité et plein d'autres choses sympa, tout le monde voit bien la scène. A coté de moi, une femme qui a le vertige et qui est toute paniquée. De l'autre côté, un fan hardcore allemand. Un gros con quoi, mais bon il a le tee shirt du concert de Barcelone, ça veut dire que c'est un vrai. Il fait des bras d'honneur à Kaiser Chiefs qui quittent la scène. Lorsque, durant l'attente, les premières notes de "Space oddity" se font entendre, il semble se réveiller et se met à hurler "Oh yeah!!!" et beugle "Ground control to major Tom" devant une assistance médusée. Encore quelqu'un dont je partage les goûts malgré moi.

Je lis le programme en attendant, qui m'apprend:
-Que pour Adam Clayton, même si de nos jours on peut tout enregistrer très vite très bien, l'ambiance d'un concert est impossible à reproduire...
- Que Bono chante des chansons mais que parfois elles le chantent (?)
- Que the Edge est très concentré pendant les concerts
- Que U2 séléctionne les chansons qu'ils enregistrent sur la façon dont elles peuvent rendre en live (un luxe que ne peut pas se payer DM)

De ma place, j'ai une vue plongeante sur la scène circulaire. La scène, qui constitue l'intérêt majeur de la tournée, a été conçue par Mark Fisher comme celles des tournées précédentes. Voila quelqu'un avec qui DM serait bien inspiré de travailler, au vu de ses réalisations http://www.stufish.com/ Autrement dit, comparé au SDF de DM, c'était sans commune mesure. Parceque, même si les mauvaises langues diront que le fait d'avoir une scène à 360° permet surtout de vendre des places "derrière la scène", il faut avouer que le concept est brillament mis en oeuvre et que c'est 1000 fois plus attrayant. D'autre part on peut remarquer que si U2 est le champion historiques des écrans géants, là le spectacle provient surtout des jeux de lumières. Néanmoins, il y en a quand même un, d'écran,et pas des moindres puisqu'il est lui aussi circulaire, logé au dessus de la scène et qu'il s'abaisse pour certaines chansons. Une scène démentielle donc, qui existe d'ailleurs en double puisque sa soeur jumelle est à Nice en ce moment.

Image

Ce qu'il faut souligner aussi, si l'on compare avec un concert de DM, c'est le naturel de Bono, qui parle beaucoup, qui joue beaucoup avec les caméras, qui improvise, s'adresse au public, aux gens dans la foule, tourne dans tous les sens...Et si aucune fille n'est montée sur scène, lorsque cela se produit, elle se fait mieux accueillir que ça

La première partie du concert est assez sobre pendant qu'il fait encore jour, des chansons punchy du dernier album "Breathe", "No line on the horizon", "Get on your boots" qui semblent mettre tout le monde d'accord, et puis surtout des morceaux des 2000's qui claquent bien. Pas la partie la plus intéressante du concert (bien que les faux fans adorent bien sur). En tout cas, "No line on the Horizon" rend mieux en live à mon avis que son prédécesseur. Mais il y a quand même beaucoup mieux...

Et "le mieux" arrive juste au moment ou la nuit tombe, U2 met alors en oeuvre tous ces moyens, son écran de l'espace, ses lumières de dingues etc...pour jouer un "Unforgetable fire", tout simplement magnifique. Difficile de mettre des mots dessus (voir les réflexions d'Adam Clayton au dessus). Jusqu'à la fin du concert, je retiendrai aussi particulièrement "Light my way", :inlove: une chanson superbe et puissante d' "Achtung Baby" magistralement chantée par Bono, et puis Moment of Surrender qui est ma préférée du dernier album, et qui fit aussi l'objet d'une très belle performance vocale, durant laquelle on sent que Bono fait pas semblant.

Ce qui m'a saoulé, c'est le pseudo truc gniangnian-Billie Jean-M.Jackson à deux balles, les discours moralisateurs sur le fait de changer le monde en envoyant des sms, le couplet sur l'injuste incarcération de Bernard Madoff...euh non pardon de la chef de l'opposition Birmane, toutes ces choses dégoulinantes de bons sentiments mais qui font partie du folklore U2. Y avait même un truc avec des astronautes dans l'espace qui répondaient à des questions en différé, y en avait un avec un tee shirt Unicef, un autre qui était nain, ça devait être un truc caritatif sur les bords surement...
Y a aussi tous ces gens tranquilles qui deviennent dingues, se lèvent d'un coup et improvisent des chorégraphies improbabales quand ils entendent "Sunday Bloody Sunday", "Where the Streets have no name" et autres.

Dernière chose, il y avait un type qui traduisait tout ce qui était dit en Anglais en Français par écrit et simultanément, et il avait trop de mal et personne ne comprenait rien à ce qui s'affichait sur l'écran...

Et puis surtout, sur la trilogie Achtung Baby-Zooropa-Pop, deux chansons seulement de jouées ("Light my way" et "One") exit donc les 90's et ça, ça m'a beaucoup déçu.

Mais bon, un bien beau spectacle quand même.



Breathe
No Line On The Horizon
Get On Your Boots
Magnificent
Beautiful Day
I Still Haven't Found What I'm Looking For
Desire
In A Little While
Unknown Caller
Unforgettable Fire
City of Blinding Lights
Vertigo
I'll Go Crazy (Remix)
Sunday Bloody Sunday
Pride (In The Name of Love)
MLK
Walk On
Where The Streets Have No Name
One
--------
Ultraviolet
With Or Without You
Moment of Surrender



Unforgetable Fire au Stade de France (vidéo)




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Messagepar LOVE DM » 12 Juil 2009, 09:32

@Devot, merci pour ta review : j'adore !

J'ai survolé la setlist et, même s'ils ont l'habitude de la modifier d'une date à une autre, je veux être en partie surprise ce soir. La vidéo de The Unforgettable Fire attendra mon retour mardi pour être vue, surtout que c'est ma chanson préférée de U2.

Enfin, en te lisant, je me sens enfin motivée pour les voir mais zut, le commun des mortels y sera également !!!!
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Messagepar VIOLATION » 12 Juil 2009, 09:58

Merci pour ta review Devot :respect: :respect:



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Messagepar Sevina » 12 Juil 2009, 10:58

Merci pour ton ressenti, effectivement gros show mais je crois que je serai incapable de supporter les blablas de Bono...je viens voir un concert musical pas un meeting politique! D'ailleurs U2 était en itw hier soir à 20h30 dans le JT de France2, c'était dans cette veine-là.
Sinon j'ai regardé la vidéo...euh on voit rien de là-haut non plus.




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Messagepar Devot » 16 Juil 2009, 17:35

Christophe (& guests) au Bassin de Neptune 15/07/09


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Hier soir j'ai été voir Christophe qui jouait dans un cadre un peu particulier, le bassin de Neptune dans le parc du Chateau de Versailles. C'était le concert un peu à part dans sa tournée actuelle, à l'occasion de la sortie l'an dernier de son album "Aimer ce que nous sommes".

Alors déja le Bassin de Neptune. L'endroit est magnifique, personne ne dira le contraire, et la vaste scène mise en place sur le bassin (dessinée par Andrée Putman) était tout en sobriété et en profondeur. Un écran au fond et beaucoup de lumières, bleues et roses. C'était classe quoi. Face au bassin, une tribune en forme d'amphithéatre et 6000 personnes qui y prennent place. L'audience, très bourgeoise, entre Télérama et le Figaro, et Rachida Dati aux premier rang. Une petite foule bien policée qui s'impatiente alors que le spectacle semble débuter vers 21h00...

En fait ce n'est qu'un intermède destiné à nous faire patienter, un type derrière un mac et un autre à la trompette qui produisent de la musique intelligente, un truc inaudible donc, du domaine de la performance, du son industriel avec quelques notes de Lully au milieu en clin d'oeil au lieu ; un supplice.

30 minutes après arrivent les musiciens qui sortent du bois pour rejoindre la scène, très applaudis, il ya une quinzaine de violonistes, et un groupe rock qui comprend parait il la bassiste de Bowie. Enfin, quand tout le monde est en place, Christophe se pointe, dans un costume tout blanc, engoncé dans des bottes de cheval à talonettes, lunettes de soleil comme toujours vissées sur les yeux, et il salue la foule de loin, tout le monde est ému. On dirait un chatelain décadant, en tout cas il est fidèle à sa légende, tout va bien. Il arrive sur la scène par son haut, et manque de se casser la gueule en ratant une marche. Il vient se placer sur son tabouret-escabot à trois marche, une jambe repliée dans une attitude de poseur, et il n'en bougera quasiment pas jusqu'à la fin(incroyable d'avoir autant de présence sur scène dans ces conditions d'ailleurs).

Devant une foule toute acquise à sa cause et au respect qu'il inspire, Christophe déroule son dernier album durant la première heure, avec sa voix plaintive qui se transforme parfois en un simple rale. C'est à la fois très léché et très spontanné, les orchestrations sont majestueuses, violons oblige, c'est beau à voir mais ça donne aussi très envie d'aller se noyer dans le bassin juste devant. En même temps c'est pas surprenant de la part de celui pour qui "LA MELANCOLIE, C'EST LE BONHEUR D'ETRE TRISTE". Entre les chansons, Christophe prend la parole pour raconter des choses poétiques et assez obscures. Au bout d'une heure, tout le monde et déprimé et Christophe se casse. Certains dans la foule n'en pouvant plus, rentre chez eux.

Enfin , il revient sur scène, avec la même tenue mais noire. La nuit est tombée et les éclairages se révèlent superbes. Christophe va alors dérouler ses succès passés, sans jamais donner l'impression d'y être enchainés pour autant, vu que chaque chanson est toujours différente dans son interprétation. En fait il n'y a aucun automatisme de sa part, chaque titre semble à un moment ou un autre suspendu à un fil, dans le vide, comme "senorita" durant laquelle il s'y reprend à trois fois afin d'entonner le 2nd couplet. C'est vraiment gratifiant pour le public que d'avoir le sentiment de vivre un show unique! Certaines chansons sont très impressionantes voir émouvantes pour qui apprcéie sa musique, comme "le dernier des Belivacqua", "Le paradis perdus", "Les mots bleus", jouées dans des versions qui donnent envie...de se noyer dans le bassin comme durant la première heure.

Et puis aucune pudeur de sa part, Christophe n'hésite pas à finir par "Aline" car il sait dit il, que tout le monde l'attend. L'enigme là-dedans c'est comment un chanteur considéré comme un crooner pour midinettes dans les 60's est aujourd'hui adulé par tous les pontes de la branchitudes parisienne...

Enfin durant cette seconde partie de show, Christophe chante avec Helena Noguera sur "Chanter pour ceux" de M.Berger (assez particulier), reprend "Perfect day" de Lou reed avec une Phoebe Kildeer (Nouvelle Vague), et fait venir sur scène le groupe "Housse de Racket", qui interpétent leur titre "Synthétiseur..." une tuerie!!! (http://www.youtube.com/watch?v=ImLJ3DiMojU) Pour ceux qui veulent les remettre, c'est ce sont les auteurs du générique du "Grand journal". Voila.

Au final, très heureux d'avoir vu Christophe en concert, sur un lieu magnifique, très bien mis en valeur par de nombreux feux d'artifices d'ailleurs ; un chanteur tout à fait à la hauteur de sa réputation d'esthète et même bien au dela. 2h30 de show...

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Messagepar devotee » 29 Juil 2009, 18:56

Devot a écrit:U2 360° tour, Stade de France, 11/07/09

4 ans plus tard, Jusqu'à la fin du concert, je retiendrai aussi particulièrement "Light my way", :inlove: une chanson superbe et puissante d' "Achtung Baby" magistralement chantée par Bono,

(...)
Et puis surtout, sur la trilogie Achtung Baby-Zooropa-Pop, deux chansons seulement de jouées ("Light my way" et "One") exit donc les 90's et ça, ça m'a beaucoup déçu.

Unforgetable Fire au Stade de France (vidéo)

ce n'est pas "Light My Way" le titre du morceau, mais "Ultra Violet"




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Messagepar Devot » 31 Juil 2009, 00:38

devotee a écrit:
Devot a écrit:U2 360° tour, Stade de France, 11/07/09

4 ans plus tard, Jusqu'à la fin du concert, je retiendrai aussi particulièrement "Light my way", :inlove: une chanson superbe et puissante d' "Achtung Baby" magistralement chantée par Bono,

(...)
Et puis surtout, sur la trilogie Achtung Baby-Zooropa-Pop, deux chansons seulement de jouées ("Light my way" et "One") exit donc les 90's et ça, ça m'a beaucoup déçu.

Unforgetable Fire au Stade de France (vidéo)

ce n'est pas "Light My Way" le titre du morceau, mais "Ultra Violet"

Pour être exact le vrai nom du morceau c'est "Ultra Violet (Light my Way)"
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Messagepar Charlou » 05 Oct 2009, 22:49

Cette année :
Front 242 + La Zampa (Le Bikini - 29 janvier) : Ils ont bien vieillis mais toujours aussi percutant; Première partie déroutante : danse contemporaine avec un couple de danseur nu (Front 242 a fait la bande son dans le cadre d'une collaboration avec l'école de danse contemporaine de Toulouse)

Emilie Loizeau (Le Bikini - 29 avril) : Je l'ai confondu avec Emilie Simon (la honte). Concert très agréable avec rappel ac-capella et acoustique assise en bord de scène. Formidable 1ère partie de Kyrie Kristmanson. A découvrir

La Grande Sophie (Le Bikini - 30 avril) : Très bon concert. Et je l'adore.

Yodelice (Le Rex Café - 5 Mai) : J'y suis allé pour entendre "sunday with a flu". J'ai très apprécié son univers musical, très folk & dark. Le 9 décembre au Bikini

Placebo + Ghinzu + The jim Jones Revue (Le Bikini - 17 mai) : Placebo impeccable. Ghinzu : très grosse surprise et énorme présence sur scène (même si le chanteur reste assis les 3/4 du concert)

Depeche Mode (SDF - 27 juin) : Un seul commentaire : DM n'est pas un groupe de stade. Heureusement il y a eu Carcassonne

Depeche Mode (06 juillet - Carcassonne) : Un seul mot : Magique. De plus DM sont bénie des dieux, la pluie s'est arrêtée dès les premières notes du concert.

Le rève de l'aborigène (Airvault - Juillet) : Festival de musique Aborigène, guimbarde et chant diphonique de 3 jours. Dépaysement assuré. Le rêve de l'Aborigène

A suivre ...
Depeche Mode (21 novembre - Palau Sant Jordi -Barcelone)
Maryline Manson (30 novembre - Zénith - Toulouse)
Yodelice (9 décembre - Le Bikini - Toulouse)

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Messagepar dave1er » 06 Oct 2009, 14:33

Tu ferais sûrement un bon client pour ce topic ...
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Messagepar olive de malo » 09 Oct 2009, 16:45

vive la fete au 24h de mouscron le 25 septembre : a chier !!! : public tres jeunes et bourré , comme une partie du groupe ( clavier ) , enguelade entre danny et els en debut de concert , morceau coupé , public bagareur , service de sécu bidon , aucun fans , seul le final etait bien ( reprise des stooges et public sur scene avec danny ) olive
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Messagepar Purple Girl » 16 Oct 2009, 13:04

Peter Doherty & Friends 5 octobre 2009


J’apprends deux jours avant que Graham Coxon va assurer une des premières parties de Peter Doherty, donc motivation extrême pour aller à ce concert pour entendre live les superbes morceaux de son dernier sublime solo The Spinning Top et aussi apprécier les très bons titres issus du très bon album du Doherty. Graham à son habitude qui n’aime pas promettre, ni confirmer quoi que ce soit avait laissé planer le doute quant à sa présence aux côtés de Peter Doherty.
Ma sœur et moi avons la chance de figurer sur guestlist, direction le Zénith.
A l’intérieur, un public très divers, des ados hyper fashion, certains sosies du Doherty, de très jolies groupies habillées très sexy, des trentenaires et des quadras accompagnant leur progéniture.
20 :00 pile, les lumières s’éteignent, place à Adam Ficek, batteur des Babyshambles mais pas seulement, le mec est multi instrumentiste. Il vient défendre son projet Rose Kings Castles composé de très belles compos acoustiques. Adam a une voix agréable avec un très bon jeu de guitar. Il est respectueusement applaudi.
Puis arrive, la très délicate Dot Allison, artiste indie écossaise. On sent qu’elle a un peu le trac, mais courageusement, elle interprète quelques titres de son dernier album à la guitare acoustique. Elle a une très jolie voix et sa reprise de « Teardrop » des Massive Attack est délicieusement émouvante.
Une petite pause de 15 minutes et The Coxon arrive. Il semble toujours sorti de nulle part avec cette démarche assez hilarante qui le caractérise, vêtu d’un de ses tee shirts vintage. Il est accompagné d’une partie de son groupe composé d’une section basse, batterie et de deux choristes.
Il s’assoit à la gauche de la scène et débute par les plus acoustiques de ses derniers titres tels que Brave the Storm, Sorrow’s Army et Home. La dextérité de son jeu est toujours impressionnante, bluffante. Que dire, ce mec est hallucinant, petit problème de son vite réglé et il enchaîne avec ses titres plus électriques dont If you want me, Humble man, Dead Bees, Tripping over. Et là toute la salle est Bluffé, Graham réinterprète quasiment tous les solos de ces titres, on a l’impression d’entendre des solos dignes de « 13 ». Il est à fond dans son jeu, quasiment transcendé, Wow !
Un dernier solo de Fou sur Trippin over et il sort de la salle, visiblement un peu agaçé, peut être un peu énervé par les petites groupies de Peter qui chahutent un peu, beaucoup au tout premier rang…

Une pause de 20 minutes et entrée très classe du Peter qui à l’air un peu fatigué.
Hurlement et cris l’accueillent. Il a le sourire aux lèvres, balance son chapeau et débute par le tube « Last of English Roses » sous les hourrahs, le premier rang est en feu et ça a l’air de pousser très violemment. Ils sont neuf sur scène, tous vêtus d’une veste smoking avec entre autres Graham en lead guitar à gauche, Stephen Street à la guitare à droite et Adam Ficek à la batterie.
Je savoure, Grace/Wastelands est un très bel album, somptueux. Il y révèle le Doherty sensible et poète. Peter interprète la quasi-totalité de l’album plus des titres des Libertines ainsi que des titres de Babyshambles. Quelques moments de grâce dont le superbe duo avec Dot Allison sur Sheepskin tearaway, le duo de guitares acoustique sur Arcady avec Graham, le chant de Peter sur les très beaux Salomé et A little death around the eyes et sans oublier le très émouvant Broken love song, qui est une de mes préférées. Peter est hyper charismatique, il est habillé très classe, très touchant, très romantique. Dans les premiers rangs, les jeunes filles en fleur ne cessent de lui lancer de tout, roses, strings, stylos. Parfois, il tente un dialogue dans un anglais qui n’est compréhensible que de lui-même.

Puis le rappel avec le culte « Time for heroes » des Libertines qui déchaîne le public, solo déjanté de Graham. Puis enfin F**k forever qui achève tout le monde. On voit alors Peter monter sur la batterie d’Adam, tenter de sauter, mais non il s’y effondre d’une manière assez catastrophique…

Bon concert avec un excellent groupe d’amis, superbe ambiance mais j’ai l’impression que les Bataclan de mars 2009 avaient l’air plus transcendants. Je pense que les titres de Grace/Wastelands sont plus taillés pour de plus petites salles avec une très bonne acoustique.
Au final Peter a bien réussi un bon compromis entre le punk et le poète. Je retournerais le voir en concert sans problème.

Backstage rapide pour moi car je bosse le lendemain , le temps d’aller chatter rapidement et hop. J’y aperçois Mademoiselle K, Sean Lennon et sa copine mannequin, Eudeline très agité mais sympa (une personne lui demandera s’il n’a pas pris un « truc »).Une très grande fête est également prévu dans le centre de Paris, puis un autre after dans l’hotel.
Je rentre chez moi à une heure, la tête remplie de très beaux sons acoustiques… :zique:

Setlist
- The Last Of The English Roses
- A Little Death Around The Eyes
- Salome
- For Lovers
- Back From The Dead (Babyshambles)
- Lady Don't Fall Backwards
- Ballad Of Grimaldi
- Music When The Lights Go Out (The Libertines)
- Don't Look Back Into The Sun (The Libertines)
- Arcady
- 1939 returning
- 32 nd Of December (Babyshambles)
- A'rebours (Babyshambles)
- Sweet By And By
- Broken Love Song
- Albion (Babyshambles)
encore
- Bollywood To Battersea (Babyshambles)
- Time For Heroes (The Libertines)
- Fuck Forever (Babyshambles)




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Messagepar joropaz » 16 Oct 2009, 17:29

les Pixies au Zénith le 15.10.09, la tournée ''Doolittle'' avec seulement les titres de l'album éponyme.
Rien n'a vieilli et tous ces titres sont des perles du Rock, si il y a un album rock à avoir c'est bien Doolittle.
le groupe joue terriblement bien, c'est à regretter qu'ils ne puissent pas faire de nouvelles compositions ensemble, cela dit je trouve toujours Franck Black assez absent sur scène.

la setlist (sauf erreur)

01 Dancing The Manta Ray
02 Weird At My School
03 Bailey's Walk
04 Manta Ray
05 Debaser
06 Tame
07 Wave Of Mutilation
08 I Bleed
09 Here Comes Your Man
10 Dead
11 Monkey Gone To Heaven
12 Mr. Grieves
13 Crackity Jones
14 La La Love You
15 No. 13 Baby
16 There Goes My Gun
17 Hey
18 Silver
19 Gouge Away

20 Wave Of Mutilation (UK Surf)
21 Into The White

22 Bone Machine
23 Nimrod's Son
24 Caribou
25 Where Is My Mind?

à signaler la possibilité de partir 10 minutes après le concert avec une clé usb où figure le live + des exclus (LHN)




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Messagepar isaleelee » 25 Oct 2009, 16:22

/!\ Pour ceux qui vont voir le groupe à l'un des trois Zénith de Paris : attention, spoilers !

Placebo, 21 et 22 octobre 2009, Zénith de Dijon et Strasbourg

J'attends les tournées Placebo avec la même impatience - ou presque - que les tournées Dm. J'ai pu les voir fin mai dans le cadre du Pinkpop Festival mais j'avais hâte qu'arrive le tour indoor d'autant que les dernières vraies nouvelles communiquées par le groupe étaient celles qui ont suivi le malaise sur scène de Brian Molko et le report de toute la tournée US à une date encore indéfinie.

J'étais donc aux Zénith de Dijon et de Strasbourg mercredi et jeudi pour les premières dates de leur tournée d'hiver, bourrée d'impatience et de curiosité. Comment vont-ils, ont-il modifié la set-list, est-ce qu'ils nous réservent des surprises.

Le public affiche un âge moyen de 25 ans à Dijon et quasi inerte, 35 ans à Strasbourg et assez électrique mais peut vraiment mieux faire. La plupart des Molkettes ont grandi et se sont assagies (ou sont parties vers d'autres horizons) ce qui nous dispense plus ou moins des cris hystériques et des décolletés barbouillés de messages à l'intention de Briaaaan, ce n'est pas une perte.

Je ne sais pas s'ils vont bien. Ils m'ont l'air nerveux, tendus, ils ne communiquent pas entre eux. C'est peut-être volontaire - ou pas -, en matière d'humeur généralement les concerts de Placebo se suivent et ne se ressemblent pas : un soir Brian vous fera profiter de son joli sourire et le lendemain vous détaillera comme si vous étiez un microbe. Pour l'instant il n'a pas beaucoup souri mais il me reste deux dates, je verrai. J'aime la présence de Fiona Brice même si sa blondeur, sa tenue blanche et son visage rivé de concentration ajoutent à la froideur. Stefan et ses presque 2 mètres sont enveloppés d'un costume argenté et quand il agrippe sa Gretsch Anniversary me rappelle vaguement quelqu'un. Le bonbon rose au milieu de toute cette noirceur c'est Steve Forrest : il a 22 ans, il est tout blond et tout frais et en sa qualité de petit dernier entré dans l'aventure placebienne semble beaucoup s'amuser quand il se déchaîne sur sa batterie. Quant à Brian il fait un show un peu mécanique mais impeccable : sa voix c'est de la pâte à modeler et il la mène où il veut et j'ai terminé des moments comme "Julien", "Battle For The Sun" ou "Devil In The Details" avec une chair de poule qui ferait cas d'école. L'énergie qui s'expulse de la crevette m'épatera toujours.

Et oui ils ont changé la set-list et oui il y a des surprises : "Trigger Happy" est totalement inédite et dépote bigrement. De chanson insupportable "Because I Want You", complètement relookée (rythme plus lent, autres instruments, mélodie vocale modifiée), devient un des plus jolis moment du concert. D'autres titres ont été transformés, en mieux à chaque fois notamment "Twenty Years" même s'il était difficile de faire mieux que l'original et "Meds". Je me passerais de "The Never-Ending Why" et "Breathe Underwater" qui sont faiblardes mais font bouger le monde alors pourquoi pas. Repris de la tournée passée le couplé "The Bitter End / Special K" reste une véritable tornade, pourquoi s'en priver. Dommage que le premier album soit totalement ignoré et les deux suivants à peine a abordés mais il faut bien choisir.

Ils ont travaillé et ça se voit, ils ne se sont pas contentés de piocher 23 chansons dans leur répertoire pour les balancer telles quelles, le boulot saute aux oreilles et aux yeux aussi avec les films qui défilent sur les écrans répartis, 3 à la verticale face à nous et 2 à l'horizontale au-dessus de nous, belle ambiance pour "Battle For The Sun" entre autres et détail super rigolo pendant le petit break bling-bling de "For What It's Worth" où apparait au-dessus de nos têtes le message game over suivit de credit : 0. Ils ont vraiment travaillé et je ne peux m'empêcher de faire le lien avec Dm, que je suivrai jusqu'au bout quoi qu'ils fassent parce que "c'est comme ça" mais sans pour autant être incapable d'être critique et de voir que leur set-list plan-plan n'est vraiment pas sexy.

For What It's Worth
Ashtray Heart
Battle For The Sun
Soulmates
Speak In Tongues
Follow The Cops Back Home
Every You Every Me
Special Needs
Breathe Underwater
Because I Want You
Twenty Years
Julien
The Never-Ending Why
Blind
Devil In The Details
Meds
Song To Say Goodbye
***
Bright Lights
Special K
The Bitter End
***
Trigger Happy
Infra-red
Taste In Men

Impossible évidemment de ne pas parler du sujet abordé ici.

C'est la première fois que je suis témoin en live d'une des gueulantes molkiennes si réputées et on en a beaucoup parlé. Il aurait pu s'exprimer autrement, c'est vrai, mais s'il avait fallu laver la bouche de Brian Molko à chaque gros mot prononcé les stocks de savonnettes en auraient pris un coup. Ca c'est pour la forme et pour le fond je suis d'accord avec lui ; pour qu'il perde son calme - et d'abord sa voix, on l'entend nettement s'étrangler avant qu'il ne fasse tout arrêter - cela devait le ronger. Il a ses propres raisons et j'ai les miennes à ce sujet et avant tout celle d'en avoir assez de regarder ce qui se passe sur scène à travers l'écran de l'APN des personnes placées devant moi. Et juste pour couper court à tous ceux qui auront le réflexe de me tomber dessus à bras raccourcis pour lancer la polémique : non je ne suis pas la première à en profiter, je me fiche des films et des photos pourris que l'on trouve sur YouTube ou ailleurs, hors LHN – filière officielle, NDLR – les bootlegs ne m'intéressent pas davantage que les vidéos pirates ; je veux garder en tête des souvenirs de concert qui me sont propres et pas les images ou les sons fixés par quelqu'un d'autre et je n'ai pas besoin d'appareil pour ça. Je ne gêne personne quand je suis en concert, je trouve ça normal d'obtenir les mêmes égards que j'accorde aux autres et lorsque j'ai devant moi un mur d'APN brandis par des gens qui ne pourront vraisemblablement pas profiter du moment à sa juste valeur je trouve ça dommage pour eux et chiant pour moi. Quand Mr Molko a fait sa morale jeudi soir j'étais d'accord avec lui.

Voilà. Vivement Stuttgart le 9 prochain mais auparavant j'ai rendez-vous avec Dm. Mois de novembre chargé en perspective.

J'oubliais la première partie : Expatriate. Les 4 gars viennent d'Australie et semblent bien gentils mais leur rock super bateau par ailleurs desservi par la voix banale et très limite du chanteur ne les mènera peut-être pas très loin même si je vais malgré tout tenter de voir ce que ça donne en version studio. De plus je n'aime pas trop leur message balancé en milieu de show, "achetez notre disque au merchandising pour nous permettre d'avoir un gros p'tit déj plutôt qu'une boîte de thon" qui part bien pour être répété jusqu'à leur remplacement par les Silversun Pickups fin novembre...




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Messagepar lanoutte2 » 07 Nov 2009, 23:07

Vendredi 6 novembre, Indochine au Zénith d'Orléans !!
Très Bonne surprise, bonne ambiance, très rock et le chanteur la patate sur scène ... 2h30 qui sont passées très vite à se trémousser sur des chansons actuelles et passées !!

Bref, un très bon moment de détente pour oublier la grisaille et les soucis de la semaine ...
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