Hi,
le business des tickets de concerts existe depuis des dizaines d'années, et personne n'a jamais réussi à empêcher cela. Comment définir un "vrai" d'un "faux" fan, sachant que de très nombreux "vrais" fans sont les premiers dans à faire "des affaires" ?
Et pour ceux qui aimeraient que les groupes prennent les choses en main, je conseille la sale histoire "Pearl Jam Vs. Ticketmaster" dont un résumé très basique existe ici :
http://ultimateclassicrock.com/pearl-ja ... ketmaster/En gros, un groupe au pic de sa popularité n'a pas pu faire plier le leader des distributeurs de tickets aux USA, et pire, le groupe va connaitre un coup d'arrêt dans sa popularité :
absence de la scène pour une bonne partie de 1994, alors que tout se jouait pour le grunge et le rock, perte sensible de créativité avec "Vitalogy" et "No Code"...
Mais le pire, c'est qu'aucun groupe ne va rejoindre le groupe dans le boycott de Ticketmaster...
Pour beaucoup de fans, cette sale affaire va toucher profondément Pearl Jam, et la période faste (1991-début 1994) va doucement finir avec la tournée US de fin 1995.
Pris par cette affaire, le groupe va curieusement "oublier" l'Europe entre l'été 1993 et... fin 1996 (probablement une terrible erreur de leur part), en essayant de mettre en place ses propres tournées aux USA...
Alors si l'on rajoute que les moins de 40 ans (aux manettes dans le business) n'ont qu'une culture musicale réduite, voir pas de culture, il ne faut pas s'étonner de voir fleurir le business et ce genre "d'erreurs" (volontaire ?) à un moment où le rock est en agonie, avec des "dinosaures" qui s'accrochent à défaut de renouvellement, la "jeunesse" qui n'achètent plus de musique à part des places dont le prix est désormais inabordable.
Cela explique pourquoi je ne fais plus de shows ou presque, je ne vois pas pourquoi je payerai des tickets 100 euros alors que j'achète les albums. Surtout pour un spectacle très en deçà de la "grande époque"...
See You
Vince