Ce mercredi, à 19h10, la chaîne locale Tébéo reviendra sur l'édition 2018 du festival
http://www.tebeo.bzh/L'émission devrait être disponible en replay par la suite.
Mon retour sur la prestation de DM aux Vieilles Charrues : très bon concert certes, avec un Dave Gahan en très grande forme, d'une très grande générosité avec le public. Martin Gore beaucoup plus en retrait, le regard au loin jusqu'à sa prestation solo avec Somebody et à la fin de laquelle il s'est déridé et nous a offert son plus beau sourire après avoir reçu les acclamations (sincères et chaleureuses) de l'immense foule qui faisait face à la scène. Fletch : ah oui c'est vrai qu'il fait partie du groupe, il est venu nous saluer à la fin du concert ... J'étais très bien placé, environ au 6e/7e rang, quasiment face à Martin Gore. Finalement les Vieilles Charrues c'est le festival idéal pour pouvoir se placer correctement alors que je ne me suis approché de la scène qu'ne petite heure avant le démarrage du set. Pour le concert de Cure il y a quelques années c'était exactement la même chose, je m'étais retrouvé face à la scène au 5e rang sans gruger qui que ce soit. La setlist festival fonctionne plutôt bien pour l'ambiance qui monte en puissance tout au long de la prestation. Après, pour une tête d'affiche de ce type, on s'attend à un peu plus de spontanéité avec un titre surprise qui sortirait de derrière les fagots comme Something to Do par exemple (voir même Black Celebration, je m'en contenterais !). Mais bon, après les avoir vu 10 jours auparavant à Beauregard,je n'ai pour autant pas boudé mon plaisir, avec une setlist copié/collée et le même "Carhaix/Paris/Herouville (rayez la mention inutile) You really are the best !"
Les seuls "moins" me concernant :
- pas vu No Land
- entraperçu Marquis de Sade sur l'écran géant de l'autre scène car arrivé trop tard sur le site après le boulot et il était déjà temps d'aller se placer face à la grande scène pour DM
- juste entendu les basses de Soulwax en quittant le site car re-boulot le lendemain matin avec un retour à la maison à 03h15
- les deux mecs un peu bourrés qui m'ont bien bousculé pour se placer juste devant moi dans les 5 minutes qui ont précédées le concert en justifiant leur manque de respect par, je cite : "tu peux pas comprendre, moi ça fait 30 ans que j'attends ça". Ben dans ces cas là, si c'est une telle passion, tu mets tout en oeuvre avec les moyens dont tu disposes (même petits, ce qui ne semblait pas être son cas) pour t'autoriser à aller voir le groupe qui tourne tout de même régulièrement depuis sa création et surtout, surtout, surtout, tu arrêtes de filmer avec ton téléphone pile poile dans mon champs de vision ! Gonflé le mec : au moment où le public se dispersait après le concert il a reproché à un autre spectateur de l'avoir bousculé ...
- la suffisance de P Gordeno quand il entre en scène et qu'il toise le public de son regard et de sa démarche. Il m'avait fait le même effet à Beauregard. Ridicule et totalement décalé (dans le mauvais sens du terme).
J'étais de retour sur le festival le samedi et j'ai pu assister à la prestation mémorable de Gorillaz. Je m'y suis rendu en touriste avec l'envie de voir le show avec les choristes, les grosses basses, Damon Albarn et l'univers visuel du groupe en projection. J'en suis ressorti absolument bluffé ! Prestation live incroyable ! Trois quarts d'heure après la fin du set de Gorillaz, direction l'autre scène pour assister au concert de Massive Attack (le rêve, pour 45 € un concert de 2 heures de Gorillaz et 3/4 d'heure plus tard Massive Attack, avec en plus un petit espoir de voir Damon Albarn débouler sur scène pour un ou deux titres issus d'Heligoland ... mais non). Après les avoir vu il y a environ dix ans au Zénith de Paris (suite à l'édition du best-of Collected), j'ai eu l'impression d'assister au même concert, cette fois-ci sans Liz Fraser et avec quelques titres plus récents. Visiblement dans la journée (au dernier moment donc) le groupe a fait part aux organisateurs de son refus qu'un autre concert se déroule au même moment que leur set. Résultat : des horaires de programmation d'autres artistes chamboulés (Quoi ? Comment ça, Yuksek a déjà terminé son set live ???) et un concert de Massive Attack écourté d'1/4 d'heure par rapport à ce qui avait été annoncé. Il y avait cependant toute l'intensité habituelle d'un concert de la bande de Bristol. Je demeure hyper sensible à l'univers du groupe, à la noirceur déployée, aux messages diffusés sur l'écran, aux infra basses qui me saisissent complètement et aux mélopées tournoyantes en fin de certains titres ainsi qu'à la passion que génère ce groupe sur moi. J'ai bien eu les frissons auxquels je m'attendais, mais sans la petite étincelle qui aurait pu en faire un des grands moments du festival.