par Vivre Avec Depeche Mode » 01 Nov 2013, 10:53
Le sujet évoqué me permet de dire à quel point j'ai apprécié, j'apprécie la présence de ce type de chanson pendant les concerts. Il y a de nombreuses raisons à cela. Tout d'abord, l'existence de Secret to the End au concert nous ramène à ses premiers crus de la tournée, à ses concerts estivaux les plus longs que les fans américains ne connaissent pas. On prend encore le temps d'introduire des piècettes certes moins puissantes mais qui participent fortement aux moments plus intimes nécessaires à une set list contrastée. Pour ma part, un set qui se ferait toujours dans l'intensité, l'euphorie ne conviendrait pas à un concert de Depeche Mode. C'est pour cette raison que nous avons besoin de ces petites perles pour orner le diamant. Good bye en fait partie également. Je souhaite que l'une d'entre elles soit réintroduite aux concerts hivernaux qui seront, certainement et malheureusement, entamés de un ou deux morceaux par rapport aux soirées de cet été. Si dans mon montage vidéo du concert de Nîmes j'ai la chance d'aller jusqu'à ce morceau, j'espère trouver sur la toile de quoi le valoriser – mais je reste sceptique.
Cependant, je partage bien votre perception des réactions du public à ce moment-là. Il est vrai que cela bougeait beaucoup moins d'un seul coup dans le vomitoire. D'un autre côté, le passage à Enjoy donne encore plus de force à ce pilier, on trouve alors tout l'art d'une set list variée et contrastée – quoique toujours contestable par ailleurs, j'en conviens – rendue possible par un format de début de tournée dépassant les deux heures de concert. Ce qui veut dire qu'assistant personnellement à un concert américain, sans doute aurais je été charmé par le dépaysement, curieux de vibrer avec le public criard américain mais déçu de ne pas pouvoir pénétrer pendant quelques minutes dans ces petits univers modiens qui me tiennent tant à cœur et que le concert ne doit pas écarter. Pensez que « dans un certain temps » nous aurons peut-être droit à des concerts intimistes, dans des salles plus petites ( un rêve ), des formes de concert adaptées aux possibilités physiques qui seront les leurs à ce moment-là et ce sera encore du Depeche Mode. Peut-être accorderons nous alors plus de crédit à ces morceaux qui en général ne font qu'une tournée, voire une partie de tournée. Ils sont si rares et en même temps si précieux. Par exemple, l'explosif The Sinner In Me allait dans ce sens mais son final, retardé ( rappelez vous du Kroq ) par une espèce de glue sonore, allait beaucoup plus loin que celui concocté pour Secret to the End. En tout cas topic très intéressant.