ftrapes a écrit:Que l'on préfère Playing the Angel à Sounds of the Universe, no problem. Mais dire qu'il est conceptuel (où est le concept ?) et cohérent (Aucun rapport entre les premiers titres et le reste, quel lien entre Pain, Precious et Darkest Star ?). Je ne dis pas qu'un album est supérieur parce qu'il est conceptuel et cohérent mais j'aimerai bien que l'on m'explique....
J'aime la noirceur chez DM, chose que je ne trouve pas du tout sur "Sounds of the Universe" (ni sur "Exciter"). "Playing the angel est un diamant noir, le son est plus 'dur', presque indu sur des chansons comme "The Sinner in me".
ftrapes a écrit:
Pour Playing The Angel aucune homogénéïté et certainement pas sombre, Precious est un titre complètement lumineux, mais qui n'est pas placé au coeur de l'album (donc pas de construction évidente), quant au réussi Lilian, il détonne tant par son son que sa thématique, ne parlons même pas de l'alien Darkest Star...
Nothing to do ? a écrit:C'est très intéressant tous ça mais tu vas trop loin. L'auditeur lambda ne remarquera jamais que l'album démarre sur un "La" qui est la note en dessous du "Si" qui est celle de l'univers, ça fait beaucoup de compétence requises pour percevoir un soit disant clin d'oeil qui de toute façon n'ajoute pas de la qualité à l'album. Moi je mets ça dans le registre hasard de l'univers pour lequel on peut y voir un clin d'oeil ou non.
Pour Pi c'est tiré par les cheveux. La ghost track démarre à 3'16". Enfin bon pourquoi pas mais là pareil, je n'y voit aucun intérêt non plus pour l'auditeur, ça ne sert pas l'album ou dumoins ça ne peut en aucun cas prétendre à une conceptualité artistique, ça ne bonifie en rien la qualité de l'album.
Tu apprécies le découpage de Sounds of the Universe, moi pas, ça me dérange voire m'énerve car d'un bout à l'autre je me perd.
Precious si l'on excepte la mauvaise habitude depuis Ultra de mentionner les plages instrumentales de transition, ce titre est bien au coeur de Playing The Angel. Playing The Angel est oui conceptuel, un son plus crade, indus avec même des parties "noise" dans le sens Sonic Youth du terme (John the Revalator, The Sinner In Me). Et surtout il n'y a pas de découpage, tout s'enchaine sans accroc. Et au milieu coule Precious qui lui est propre et cristallin avant d'à nouveau nous replonger dans la noirceur sale et parasité de Playing The Angel avec une dernière respiration en la personne de Lilian pour nous achever avec The Darkest Star qui nous emmène dans d'étranges rêves.
Maintenant il serait intéressant que tu m'expliques les liens entre World In My Eyes, Waiting For The Night et Clean, Never Let Me Down Again, Little 15 et Pimpf ou encore Black Celebration, A Question of Time et New Dress.
Un album qu'il soit de DM ou non est prenant s'il a une couleur et un déroulement logique qui me transporte du début à la fin. Ce n'est pas le cas pour le dernier.
Nothing to do ? "Il serait intéressant de savoir si les 1'53" de Spacewalker correspondent au temps qu'aurait mis Neil Armstrong entre le moment où il s'est extrait du LEM et celui où il a posé son premier pied sur la Lune..."
LUXDM a écrit:Homogénéité, cohérence, concept...ce sont des termes qui expliquent le ressenti, qui ne se limite pas à "j'aime ou j'aime pas". Ces termes ont d'autant plus de sens dans le contexte de la question puisqu'il s'agit d'exprimer des différences qui nous mènent à préférer un à l'autre.
ftrapes a écrit:Il faudrait aussi essayer de comprendre un peu et être de bonne foi : l'homogénéité, c'est le son ; le concept c'est le titre, le côté spatial et universel, l'histoire de l'intro et du final, se réfère bien évidemment au concept.
Tu as beau trouver ça tirer par les cheveux en tout cas c'est bien ce qu'ils ont voulu faire que ça te plaise ou non....
Flesh and bone a écrit:Homogénéité, cohérence, concept... C'est de cette façon que vous aimez un album ? Moi c'est à l'oreille. Le concept du la et du nombre pi ne sont à mes yeux qu'une mauvaise trouvaille pour justifier le nom de leur dernier album et n'apportent rien au plaisir (ou pas) d'écouter l'album. J'écoute Sounds of the Universe (avec diffilculté) en me disant qu'à la 450ème écoute j'arriverai peut-être à aimer cet album (peut-être est-il trop technique pour moi).
Pour Playing The Angel nul besoin de bourrage de crâne, il a plu à mes oreilles de suite.
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