par jb » 02 Oct 2005, 23:54
Ah ben moi j'écrivais dans un fanzine qui a eu son petit succès mais j'ai laissé tombé car j'avais un poil dans la main et que les fautes d'orthographe m'horripilaient.
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2005 : Le scénario catastrophe
L’horoscope basildonien revisité pour l’année 2005. Chaud devant !
Après un simulacre de réunion au début du mois de décembre 2004, le groupe prend enfin le chemin du studio d’enregistrement en janvier et retombe rapidement dans ses travers du passé. Fletch jure avoir vu passé Alan Wilder aux abords du studio d’enregistrement mais les analyses de jus d'orange ne donnent rien. Ben Hillier fait un état des lieux sévère mais juste, déclarant notamment que cela fait deux ans que Dave et Martin ne s’adressent plus la parole et se parlent par attaché de presse interposé. Il annule les vacances prévues à Noël et décide d’emmener le groupe en stage à Guantanamo. Le site officiel sort un t-shirt spécial, de couleur orange pour l’occasion. « Cela marche beaucoup mieux que le vernis à ongles » confie Brat sur le forum du site. Cependant, Fletch s’enfuit au moment d’embarquer dans les soutes du cargo spécialement affrété par le groupe, arguant qu’il a le mal de mer et qu’il vient juste de louer une chambre au Priory. Le loueur de voiture le plus proche ne pouvant lui dégoter une limousine dans l’heure qui suit, il rebrousse chemin et décide de revenir avec ses copains de 20 ans. Pour les vœux de fin d’année sur depechemode.com, il se fend d’un message au format quicktime : « On a de la viande aux repas, mais pas de pudding, et on passe les nuits dans un dortoir collectif ».
Un enregistrement agité
Début janvier, les premières sessions d’enregistrement sont annulées car Dave Gahan est absent : Il n’a pas retrouvé la porte de sortie de sa luxueuse suite à 101 chambres de l’hôtel Hyatt. C’est tout naturellement que Ben Hillier, qui n’y a jamais cru, décide de quitter le navire. En janvier, une douzaine de producteurs sont auditionnés pour le remplacer. Dans la shortlist se trouvent Knox Chandler, Gareth Jones, et Fletch (dont personne ne s'est rendu compte qu'il était déjà du groupe), mais aussi Flood qui a été pris en otage et sommé de rejoindre le groupe contre son gré. Dans la confusion, Knox Chandler signe un contrat de membre du groupe avec un gros salaire à la clé ce qui a pour résultat de renfermer encore un peu plus Gore sur lui-même. Les déboires continuent début janvier, malgré l’arrivée de Jonathan Kessler en tant que spiritual advisor. Comme il ne retrouve plus le numéro de portable de Mark Bell et pour faire patienter tout le monde, le Baron décide de lancer dans le commerce un DVD «special deluxe world edition» de 101 avec traduction en espagnol et allemand mal entendant. La sortie du DVD fait l’effet d’une bombe et French Violation décide de se saborder sous la forme d’une fusion absorption. Les soucis continuent fin-janvier. Martin Gore disparaît et est retrouvé nu et saoul début février sur la plage de Santa Monica à deux heures du matin, un soir de semaine. Il déclare à la police : "Je ne me souviens de rien, j'étais dans mon coupé sport avec Madonna et Gwen Stefani, à moins que soit le contraire".
This is the end
La fin du mois de février est totalement chaotique. EMI est racheté par Universal mais Pascal Nègre découvre que les 60% du capital qu’on vient de lui céder sont en fait composés de bons de remise sur les disques de Client, de royalties Recoil et des recettes du merchandising de la tournée Counterfeit². Il décide de transformer depechemode.com en site d'enchères en ligne sur lequel sont vendus les souvenirs du groupe ainsi que des extraits de remixes de 30 secondes au format quicktime. Les fans furieux, auxquels Alan Wilder a indiqué un trou dans la clôture du grillage, envahissent le studio et mettent le feu aux locaux. Kessler positive en déclarant que c'est l'occasion de construire un vrai beau studio et de repartir du bon pied.
Dans une interview au Financial Times, Daniel Miller passe aux aveux. "J'ai toujours détesté la musique électronique. Tout petit, mes parents m’obligeaient à passer des heures sur cette stupide dictée magique. Tout ce cirque n'était qu'une immense vengeance". Un peu plus tard, invité de Mireille Dumas, il confesse: "Petit, j'adorais casser mes jouets, surtout les plus chers".
Basile Dawn.
But of course darling it's normal