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Posté:
19 Fév 2006, 20:20
par jb
Après Ray, encore un héros de la musique américaine qui comme hommage posthume se voit bombardé sur grand écran. Walk the line raconte un bout de vie de Johnny Cash ; c'est un film plaisant à voir qui retranscris bien les débuts du rock US (Elvis n'est pas loin, Jerry Lee Lewis non plus). On mentionnera le très bon jeu d'acteur de Joaquim Phoenix qui chante également les morceaux de Cash et Reese Whiterspoon qui joue à merveille celle qui va devenir après plusieurs années Madame Cash.
Malheureusement Walk the line, monté pour les Oscars, est très prévisible et n'est pas plus original que Ray : C'est une fois encore l'american dream qui est présenté sans une once de critique : Enfance difficile, début du succès, la drogue attention c'est dangereux, le héros s'en sort finalement pour un enième happy end.
Film agréable mais très convenu. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Au suivant.

Posté:
19 Fév 2006, 20:29
par dead_of_night
c'est normal aussi, on va pas dire que la drogue c'est bien
enfin je vois ce que tu veux dire
C'est un film à voir tout de meme ?

Posté:
19 Fév 2006, 20:37
par mutelink
Dommage, l histoire de Johnny Cash méritais mieux que ce film convenus

Posté:
19 Fév 2006, 20:40
par jb
C'est un film à voir qui plus est pour nous qui sommes mordus de musique. C'est très musical, beaucoup de chansons et c'est vraiment sympa même si on n'est pas fan de Johnny Cash.
Mais ce qui est triste, c'est que le scénario est prévisible. Un artiste que rien ne destinait à le devenir, une enfance douloureuse, sa rapide ascension et la drogue qui le menace avant un happy end étonnant mais nécessaire. Bref, le rêve américain qui me dit "Toi aussi qui ne ressemble à rien tu peux demain devenir un héros mais pas touche à la drogue", ça me fatigue.
Je ne fais pas l'apologie de la drogue (je n'ai jamais fumé un simple joint ! !) mais ce que je voudrais bien, c'est que les réalisateurs et scénarisent aillent plus loin et se demandent pourquoi la dope et la défoncent sont omniprésents sur les tournées, chez les musiciens. Est-ce que certains artistes ont besoin de se mettre en danger pour faire quelque chose d'intéressant ? Voir les différentes discussions sur ce forum ou de nombreuses personnes trouvait que Gahan période drogué était meilleur sur scène. (ça ne veut pas dire qu'on souhait un Gahan avec une piquouse dans le bras).
Là le message est très moraliste et un peu cul cul la praline. On ne demande pas de faire l'apologie de la drogue et de la binouze mais au moins de ne pas être pris pour des idiots comme lorsqu'on voit que Johnny Cash va tromper sa femme juste après avoir pris des pilules qui font rigoler. C'est un raccourcis foireux et moraliste auquel je n'adhère pas.

Posté:
19 Fév 2006, 20:51
par mutelink
Johnny Cash chante la douleur ds ses chansons
A souffert lui même (un dentiste lui a carrément détruit sa mâchoire. Ce n est qu un exemple parmi d autres)
Ds ce film, on ressent à peine cette souffrance...

Posté:
19 Fév 2006, 20:57
par dead_of_night
jb a écrit:C'est un film à voir qui plus est pour nous qui sommes mordus de musique. C'est très musical, beaucoup de chansons et c'est vraiment sympa même si on n'est pas fan de Johnny Cash.
Mais ce qui est triste, c'est que le scénario est prévisible. Un artiste que rien ne destinait à le devenir, une enfance douloureuse, sa rapide ascension et la drogue qui le menace avant un happy end étonnant mais nécessaire. Bref, le rêve américain qui me dit "Toi aussi qui ne ressemble à rien tu peux demain devenir un héros mais pas touche à la drogue", ça me fatigue.
Je ne fais pas l'apologie de la drogue (je n'ai jamais fumé un simple joint ! !) mais ce que je voudrais bien, c'est que les réalisateurs et scénarisent aillent plus loin et se demandent pourquoi la dope et la défoncent sont omniprésents sur les tournées, chez les musiciens. Est-ce que certains artistes ont besoin de se mettre en danger pour faire quelque chose d'intéressant ? Voir les différentes discussions sur ce forum ou de nombreuses personnes trouvait que Gahan période drogué était meilleur sur scène. (ça ne veut pas dire qu'on souhait un Gahan avec une piquouse dans le bras).
Là le message est très moraliste et un peu cul cul la praline. On ne demande pas de faire l'apologie de la drogue et de la binouze mais au moins de ne pas être pris pour des idiots comme lorsqu'on voit que Johnny Cash va tromper sa femme juste après avoir pris des pilules qui font rigoler. C'est un raccourcis foireux et moraliste auquel je n'adhère pas.
c'est vrai que pour la vie d'un rebel, faire un film moralisateur
c'est un comble
Mais j'irai le voir pour me faire un avis :bigggrin:

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27 Fév 2006, 23:00
par Anouche
Merci pour vos commentaires, je vais y aller ce week end, j’attendais la sortie de ce film avec impatience !
J’y vais avant tout pour la musique et pour connaître les débuts de ce grand musicien, voix incroyable... We’ll see !
J’espère quand même y trouver un peu de profondeur.

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24 Mar 2006, 12:28
par Purple Girl
J'ai été voir ce film hier soir, et les interprétations de Joaquin Phénix et de Reese Witherspoon (qui m'a surprise) sont excellentes. Je connaissais vaguement la musique de Johnny Cash et je n'en étais pas trop fan. On est captivé du début à la fin, par la singularité du personnage, ses textes cyniques, sa vie sinueuse. James Mangold a bien retranscrit à travers Johnny Cash, ce sud poussiérieux de Faulkner, où Cash a puisé toutes ses sources, je ne savais pas par exemple, qu'il avait auditionné avec du gospel devant le légendaire Sam Phillips, patron de Sun Records, et ces textes surtout celui de "folsom prison blues"... C'est cette country la qui est intriguante et fascinante à mon sens et qui a pratiquement disparu ou comment parler de drames sur une musique festive.
A lui seul, Cash personnifiait cette musique blanche du sud qu'est la country.


Posté:
24 Mar 2006, 21:38
par Bertrannnd
Je rappelle pour ceux qui ne le savent pas (car il y en a) que Johnny Cash a repris "Personal Jesus" sur "American IV: The Man Comes Around" :rock:

Posté:
23 Aoû 2006, 18:44
par isaleelee
Bertrannnd a écrit:Je rappelle pour ceux qui ne le savent pas (car il y en a) que Johnny Cash a repris "Personal Jesus" sur "American IV: The Man Comes Around" :rock:
Conversation de ce jour entre A/ un employé de vidéo club (mon copain) et B/ un client :
B - il vous reste un exemplaire de Walk the line ?
A - oui, c'est le numéro ... (machinchose)
B - vous l'avez vu ?
A - oui, j'ai bien aimé ; on peut apprécier sans réellement connaître l'oeuvre de Johnny Cash
B - oh, mais je connais un peu, Depeche Mode a repris quelques uns de ses morceaux
A - ah non Monsieur vous faîtes erreur, c'est le contraire : c'est Johnny Cash qui a repris du Depeche Mode
B - ah mais non, non, je vous assure, tenez, ils ont repris Personal Jesus
A - enfin Monsieur n'insistez pas, je sais de quoi je parle ( ndlr : tu m'étonnes ! ), c'est bien Cash qui a repris du Depeche Mode, Personal Jesus, c'est du Martin Gore, c'est du Depeche Mode...
B - ah, bon... ils se seraient trompés, sur internet...?
Et le gars finissant par emporter son film sous le bras, mais avec la mine dubitative du gars pas convaincu, vous voyez ? Pour une fois qu'on lui faisait la conversation sur autre chose que Taxi 3, à mon bonhomme, il fallait qu'il tombe sur un quidam qui ne maîtrise pas le sujet, pas de bol !

Posté:
25 Aoû 2006, 18:08
par jb
isaleelee a écrit:Et le gars finissant par emporter son film sous le bras, mais avec la mine dubitative du gars pas convaincu, vous voyez ? Pour une fois qu'on lui faisait la conversation sur autre chose que Taxi 3, à mon bonhomme, il fallait qu'il tombe sur un quidam qui ne maîtrise pas le sujet, pas de bol !
Cela étant. Personal Jesus est tout de même dérivé d'un vieux blues, je ne sais pas si c'est du Johnny Cash ou autre mais on sent tout de même cette influence majeure (d'ailleurs la reprise de Cash est un peu convenu, genre elle n'apporte pas énormément de nouveauté par rapport à la version originale comme si Gore avait déjà allégrement emprunté à l'esprit blues pour ce titre et qu'il n'y avait plus grand chose à ajouter dans cette direction).
Il y a une scène qui m'a toujours marqué dans la vidéo 101 c'est le passage ou Leather Martin va taquiner de la gretsch dans une boutique d'instruments de musique. Il improvise un espèce de machin country blues (notez que Fletch fait n'importe quoi pendant ce temps là) qui m'a toujours semblé être habité du saint esprit de Personal Jesus. On est sur la tournée Music for the Masses mais je me suis dit "putain il l'avait déjà au fond de lui ce morceau".
ça vous le fait pas ?

Posté:
22 Mar 2020, 21:51
par Delta Machine
Walk the Line passe ce soir à 20h55 sur Arte