

On entend souvent dire que les discographies exotiques de DM, sont des musts, qu'il faut avoir plein de disques de Taïwan, de Hong Kong ou du Japon dans sa collection si on ne veut pas passer pour un ringard. Permettez moi de me gausser.
Quand on voit la perversité de la pochette d'un Strangelove japonais, on ne peut que se poser des questions : Ne faut-il pas mieux collectionner du franco-français ? Sérieusement, n'importe quel humaniste devrait être interpellé par :
1) La cruauté de cette pochette qui présente le groupe tout simplement décapité sur un fond rouge sanguinolent. A ce que je sais, la guillotine ne fonctionne plus en France depuis des années et ce n'est pas Mute France qui aurait décidé de sortir une pochette d'un goût si macabre. Je m'étonne d'ailleurs qu'à moitié que le groupe ne souhaite plus passer en tournée dans cette région du monde, étant donné la façon dont les autochtones les représentent.
2) Ces disques nous viennent de cultures totalement étrangères, la japonaise par exemple, connue pour sa cruauté et son irrespect total de l'être humain : une culture de samouraï implacable qui ne vise qu'à détruire son prochain transposée dans un monde civilisé qui est le nôtre. Ici sur le disque on voit bien que les visages ont été détourés à la va vite afin de ridiculiser encore un peu plus Depeche Mode (il manque un bout de menton à Fletch ce qui le fait passer pour plus stupide qu'il ne l'est vraiment).
3) Ce sont ces mêmes cultures qui brident et nanifient des arbres qui, sans cela prospèreraient et deviendraient grands et magnifiques. Cela traduit une volonté réductrice et une mentalité de base où on cherche à empêcher un être vivant de s'épanouir et de grandir naturellement. Transposez cela à la manière dont ils traitent les humains et vous avez une vision castratrice majeure, caractérisant ceux qui se livrent à cet "art" du bonzaï, qui métaphorise l'étouffement de l'autre.
Pour toutes ses raisons, je vous demande d'arrêter de collectionner des disques japonais. Dans ma grande bonté, je suis même prêt à vous reprendre pour 1 euro symbolique chacun de vos pressages japonais.