jmsmirnoffice a écrit:Pop-Rock a écrit:<span style='font-size:12.5pt;line-height:100%'>Les Inrocks consacrent The Arcade Fire</span>
mardi 3 janvier 2006
Le magazine français Les Inrockuptibles a rendu son traditionnel verdict annuel via le hors-série Les meilleurs albums de 2005, le classement commenté des disques pop, rock et rap de l’année. Sans grande surprise, c’est Arcade Fire qui succède à Franz Ferdinand (lauréat de ce même classement l’an passé, devant The Streets et Devendra Banhart).
Pour 2005, c’est donc l’album Funeral du groupe canadien qui remporte la mise, suivi par Come on feel the Illinoise, le deuxième tôme de la fresque américaine de Sufjan Stevens et Demon days de Gorillaz. Franz Ferdinand arrive en quatrième position avec You could have it so much better, devant l’album éponyme de LCD Soundsystem et Silent alarm de Bloc Party. Antony & The Jonhsons terminent septièmes avec I’m a bird now, suivis par Camille (seule Française du Top 10), le rappeur américain Kanye West et les Queens of The Stone Age (Lullabies to paralyze).
Le Get behind me Satan des White Stripes ne se classe qu’en vingtième position. La déception est plus grande encore pour A certain trigger de Maxïmo Park qui termine à la quarante-deuxième place... devancé tant par The Rakes (Capture/Release décroche une honorable quatorzième position) et Hard-Fi (qui place son Stars of CCTV trente-deuxième).
[color=red]Depeche Mode (décidément pas le trip des Inrocks), Bright Eyes, Beck, Sigur Rós, Coldplay et les Babyshambles terminent tous entre la soixantième et la nonantième ( !) position.
C'est pas glorieux :confused:[/color]
LaurentM a écrit:Par contre je viens de lire d'une traite tous vos posts avec tous les liens des articles sur DM et il y a quelque chose de frappant, (rien de vraiment nouveau mais l'ampleur du truc m'a tout de même surpris) :c'est le nombre d'article passant plus de temps à disserter, disséquer, commenter la vie, la déchéance etc etc du groupe qu'à PARLER MUSIQUE. Pour résumer sur un article de 50 lignes il y aura 30 lignes sur la vie "people" du groupe, 10 sur des références foireuses, et seulement 10 sur la musique de DM.
kissamode a écrit:Mais Martin dit qu'il n'aime pas trop Franz Ferdinand, y avait pas pourtant une rumeur de première partie pour Franz Ferndinand? Ou j'ai rêvé...
jmsmirnoffice a écrit:Pop-Rock a écrit:<span style='font-size:12.5pt;line-height:100%'>Les Inrocks consacrent The Arcade Fire</span>
mardi 3 janvier 2006
Le magazine français Les Inrockuptibles a rendu son traditionnel verdict annuel via le hors-série Les meilleurs albums de 2005, le classement commenté des disques pop, rock et rap de l’année. Sans grande surprise, c’est Arcade Fire qui succède à Franz Ferdinand (lauréat de ce même classement l’an passé, devant The Streets et Devendra Banhart).
Pour 2005, c’est donc l’album Funeral du groupe canadien qui remporte la mise, suivi par Come on feel the Illinoise, le deuxième tôme de la fresque américaine de Sufjan Stevens et Demon days de Gorillaz. Franz Ferdinand arrive en quatrième position avec You could have it so much better, devant l’album éponyme de LCD Soundsystem et Silent alarm de Bloc Party. Antony & The Jonhsons terminent septièmes avec I’m a bird now, suivis par Camille (seule Française du Top 10), le rappeur américain Kanye West et les Queens of The Stone Age (Lullabies to paralyze).
Le Get behind me Satan des White Stripes ne se classe qu’en vingtième position. La déception est plus grande encore pour A certain trigger de Maxïmo Park qui termine à la quarante-deuxième place... devancé tant par The Rakes (Capture/Release décroche une honorable quatorzième position) et Hard-Fi (qui place son Stars of CCTV trente-deuxième).
[color=red]Depeche Mode (décidément pas le trip des Inrocks), Bright Eyes, Beck, Sigur Rós, Coldplay et les Babyshambles terminent tous entre la soixantième et la nonantième ( !) position.
C'est pas glorieux :confused:[/color]
LE MONDE a écrit:<span style='font-family:verdana'><span style='font-size:17pt;line-height:100%'>[color=firebrick]C</span><span style='font-size:10pt;line-height:100%'>ité en référence par de nombreux artistes de musique électronique, porté au pinacle avec le retour à la mode des années 1980, Depeche Mode, qui vient de fêter ses vingt-cinq ans de carrière, a désormais atteint le statut de groupe culte. Soutenu par un solide nouvel album sorti en octobre 2005, Playing the Angel, qui renoue avec ses origines, le groupe le plus noir de la pop britannique entame une tournée mondiale qui passe par la France en février. Le trio est en outre annoncé dans les plus grands festivals d'été.
Frisettes rafraîchies et sourire d'une blancheur nouvelle, Martin Gore, unique auteur-compositeur du groupe, expliquait en septembre 2005 la genèse d'un disque qui a vu Dave Gahan, interprète tourmenté, prendre part, après des années de frustration, à la composition. Il évoque aussi la relation particulière qu'entretient le groupe avec ses fans. Le nouvel album, envoyé à la presse non pas sous leur nom mais celui de Black Swarm, pour éviter tout piratage, rendait d'ailleurs hommage aux fans en forme de clin d'oeil.
Quelle est la signification de ce nom, Black Swarm ?
C'est ainsi que nous surnommons gentiment nos fans, parce que, réunis, ils ressemblent à un essaim noir. Il y a très peu de gens habillés en rose dans nos concerts ! En Europe surtout. Il y a des différences entre les publics des différents pays. Aux Etats-Unis, il est assez populaire et banal, à un détail près : la communauté hispanique y est très présente. C'est étonnant. Nous avons à l'évidence une affinité avec les Mexicains (il rit).
Les concerts de Depeche Mode sont réputés pour leur intensité.
Ce sont de véritables messes, oui. Nos fans sont les plus dévoués que je connaisse, ils savent toutes les paroles, restent debout et chantent. A tel point que, lorsque je vais voir un groupe en concert, je suis toujours un peu déçu par le public. Je me demande pourquoi il n'est pas plus absorbé par la musique.
Dave Gahan, jusqu'ici uniquement chanteur, a écrit plusieurs titres de ce nouvel album. Cela a-t-il modifié les relations dans le groupe ?
Son album solo (Paper Monsters, 2004) lui a donné confiance. Nous nous attendions à ce qu'il revienne vers nous en voulant faire partie du processus créatif. Tout le monde était d'accord sur le principe. Il s'agissait seulement de déterminer quelle serait l'importance de son implication. Depuis vingt-cinq ans, nous fonctionnons selon une formule bien particulière. Confier à Dave 50 % des chansons dès la première fois aurait été une erreur. Nous nous sommes mis d'accord pour deux ou trois chansons.
Avez-vous eu du mal à partager votre fauteuil de conpositeur ?
Pendant la promotion de son album, Dave a fait de moi un portrait un peu injuste (il sourit). Il disait que j'étais un dictateur qui ne le laissait jamais écrire une chanson pour le groupe. Mais il ne nous en a jamais présenté ! Sauf une, à l'époque de l'album Ultra, enregistrée sur un dictaphone, seul sur la plage, sans aucun instrument... Alors c'est un peu rude de dire que je suis dictateur !
L'album s'intitule Playing the Angel. Or vous êtes tous trois connus pour vos excès et non pour être des anges. La quarantaine rend-elle raisonnable ?
Pour cette tournée, nous savons tous que nous ne pouvons plus nous comporter comme avant. Ce qui ne veut pas dire que nous ne sortirons plus, mais peut-être pas tous les soirs... Ce ne sera pas facile. Un journaliste m'a demandé : "Qui est l'ange de Depeche Mode ?". J'ai répondu Dave. Il était le démon pendant des années, mais il a gagné le trophée d'ange depuis. Il n'a pas bu une goutte d'alcool depuis 1997.
Le vocabulaire religieux a toujours été présent dans le lexique de Depeche Mode. Aujourd'hui, la violence religieuse est au coeur de l'actualité. Cela a-t-il influencé votre écriture ?
La chanson John the Revelator est, entre autres, une critique de l'idée d'un Dieu vengeur, d'un Dieu guerrier. Je ne crois pas qu'un Dieu fasse ça. Je crois en un Dieu du pardon.
Vous allez célébrer vos vingt-cinq ans de carrière... Vous rappelez-vous ce qui vous a réuni à vos débuts ?
L'ennui. Notre ville d'origine était terriblement ennuyeuse. Alors, pour tromper cet ennui, nous nous réunissions pour jouer. Nous n'avions pas l'ambition de dominer le monde, simplement celle de passer la semaine.
Depeche Mode en tournée, le 1er février à Marseille, le 3 à Toulouse, le 4 à Lyon, du 21 au 23 à Paris (Bercy), le 24 à Amnéville, le 25 à Douai. Et le 29 juin à Arras, le 1er juillet aux Eurockéennes de Belfort, le 20 juillet à Nîmes.</span></span>
jmsmirnoffice a écrit:La photo accompagnant l'article du Monde par GAMMA/UPI/HEINZ RUCKEMANN
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