Les magazines de presse : articles sur Depeche Mode

Spreading the news around the web. Les dernières news et rumeurs sur l'actualité du groupe.

Messagepar jb » 13 Jan 2006, 13:30

Article dans TGV Magazine (gratuit) N°79 décembre 2005 avec Clovis Cornillac en couverture :

Attachment: http://www.frenchviolation.com/board_ht ... m_tgv1.jpg
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Messagepar jb » 13 Jan 2006, 13:30

Et la deuxième et dernière page de l'interview :

Attachment: http://www.frenchviolation.com/board_ht ... m_tgv2.jpg
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Messagepar LaurentM » 13 Jan 2006, 18:46

jmsmirnoffice a écrit:
Pop-Rock a écrit:<span style='font-size:12.5pt;line-height:100%'>Les Inrocks consacrent The Arcade Fire</span>

mardi 3 janvier 2006

Le magazine français Les Inrockuptibles a rendu son traditionnel verdict annuel via le hors-série Les meilleurs albums de 2005, le classement commenté des disques pop, rock et rap de l’année. Sans grande surprise, c’est Arcade Fire qui succède à Franz Ferdinand (lauréat de ce même classement l’an passé, devant The Streets et Devendra Banhart).

Pour 2005, c’est donc l’album Funeral du groupe canadien qui remporte la mise, suivi par Come on feel the Illinoise, le deuxième tôme de la fresque américaine de Sufjan Stevens et Demon days de Gorillaz. Franz Ferdinand arrive en quatrième position avec You could have it so much better, devant l’album éponyme de LCD Soundsystem et Silent alarm de Bloc Party. Antony & The Jonhsons terminent septièmes avec I’m a bird now, suivis par Camille (seule Française du Top 10), le rappeur américain Kanye West et les Queens of The Stone Age (Lullabies to paralyze).

Le Get behind me Satan des White Stripes ne se classe qu’en vingtième position. La déception est plus grande encore pour A certain trigger de Maxïmo Park qui termine à la quarante-deuxième place... devancé tant par The Rakes (Capture/Release décroche une honorable quatorzième position) et Hard-Fi (qui place son Stars of CCTV trente-deuxième).

[color=red]Depeche Mode (décidément pas le trip des Inrocks), Bright Eyes, Beck, Sigur Rós, Coldplay et les Babyshambles terminent tous entre la soixantième et la nonantième ( !) position.


C'est pas glorieux :confused:[/color]

Dans mon souvenir les Inrocks n'ont "apprècié" hormis Playing The Angel, que ULTRA et Exciter. Par contre je ne sais plus si ceux-ci figuraient dans leur classement de fin d'année.
Par contre je viens de lire d'une traite tous vos posts avec tous les liens des articles sur DM et il y a quelque chose de frappant, (rien de vraiment nouveau mais l'ampleur du truc m'a tout de même surpris) :c'est le nombre d'article passant plus de temps à disserter, disséquer, commenter la vie, la déchéance etc etc du groupe qu'à PARLER MUSIQUE. Pour résumer sur un article de 50 lignes il y aura 30 lignes sur la vie "people" du groupe, 10 sur des références foireuses, et seulement 10 sur la musique de DM.
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Messagepar kissamode » 13 Jan 2006, 20:44

Le magazine TGV aime bien DM, c'est la deuxième fois qu'ils en parlent, la première fois une bonne critique et maintenant une interview! Mais Martin dit qu'il n'aime pas trop Franz Ferdinand, y avait pas pourtant une rumeur de première partie pour Franz Ferndinand? Ou j'ai rêvé...

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Messagepar jmsmirnoffice » 13 Jan 2006, 21:49

LaurentM a écrit:Par contre je viens de lire d'une traite tous vos posts avec tous les liens des articles sur DM et il y a quelque chose de frappant, (rien de vraiment nouveau mais l'ampleur du truc m'a tout de même surpris) :c'est le nombre d'article passant plus de temps à disserter, disséquer, commenter la vie, la déchéance etc etc du groupe qu'à PARLER MUSIQUE. Pour résumer sur un article de 50 lignes il y aura 30 lignes sur la vie "people" du groupe, 10 sur des références foireuses, et seulement 10 sur la musique de DM.

Oui et c'est malheureusement assez géneral dans les critiques de disques,peu de critiques ont le talent qui permet de donner envie d'écouter un disque en décrivant sa musique...
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Messagepar jb » 17 Jan 2006, 15:34

kissamode a écrit:Mais Martin dit qu'il n'aime pas trop Franz Ferdinand, y avait pas pourtant une rumeur de première partie pour Franz Ferndinand? Ou j'ai rêvé...

Ce n'est pas une rumeur, Franz Ferdinand jouera en concert juste avant DM dans deux festivals allemands.
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Messagepar jb » 26 Jan 2006, 16:45

Pas vraiment un magazine de presse mais bon... :

http://www.foutraque.com/news.php?id=570

Les Eurocks 2006 commencent à se dévoiler...

Si l'on sait désormais que Depeche Mode sera la tête d'affiche des Eurockéennes 2006 - qui se dérouleront sur la presqu'île de Malsaucy, près de Belfort, du 30 juin au 2 juillet 2006 -, ce sont les annonces de créations de spectacles spécifiques aux Eurocks qui créent la surprise, en attendant d'en savoir plus sur la prog (dévoilée le 21 avril)...

La direction du festival vient en effet de révéler pour l'édition 2006 de très alléchantes collaborations scéniques entre la décoiffante chanteuse Camille et les Japonais azymutés Pascals, mais également des prestations de Dionysos, de Venus et des Sunday Drivers accompagnés d'un grand orchestre symphonique... Espérons des instants aussi enthousiamants qu'An Pierlè et Emilie Simon avec la Synfonietta, lors des années précédentes.

Si l'on ne veut pas manquer quelque chose de grand, il va donc encore falloir se déplacer jusqu'à Belfort, cette année encore !

Source : Est Républicain 21 janvier 2006

A lire également sur les Eurockéennes, les chroniques des éditions 2005 (vendredi, avec Queens Of The Stone Age etc., samedi avec Bonnie Prince Billy etc., dimanche avec Sonic Youth etc. ), 2004 (bilan complet, Herman Düne, Daniel Darc, Personal Jesus Harvey, Pixies, Franz Ferdinand, !!!, The Rapture... ) et 2003 (Radiohead, Tricky, Massive Attack, The Melvins, The Polyphonic Spree... ).
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Messagepar Dave slave » 27 Jan 2006, 22:43

il paraitrait que dm est dans le magazine Q ce mois ci! quelqu'un l'aurait il??
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Everybody's got wings ya just gotta find em and open em -Dave Gahan -1993
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Messagepar Melancholy_Flower » 27 Jan 2006, 23:19

D'après le sommaire, effectivement, ils sont dans Q.
J'essayerai d'y jeter un œil lundi quand j'apporterai mon mémoire à mon prof.
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Messagepar keke 88 » 28 Jan 2006, 00:33

jmsmirnoffice a écrit:
Pop-Rock a écrit:<span style='font-size:12.5pt;line-height:100%'>Les Inrocks consacrent The Arcade Fire</span>

mardi 3 janvier 2006

Le magazine français Les Inrockuptibles a rendu son traditionnel verdict annuel via le hors-série Les meilleurs albums de 2005, le classement commenté des disques pop, rock et rap de l’année. Sans grande surprise, c’est Arcade Fire qui succède à Franz Ferdinand (lauréat de ce même classement l’an passé, devant The Streets et Devendra Banhart).

Pour 2005, c’est donc l’album Funeral du groupe canadien qui remporte la mise, suivi par Come on feel the Illinoise, le deuxième tôme de la fresque américaine de Sufjan Stevens et Demon days de Gorillaz. Franz Ferdinand arrive en quatrième position avec You could have it so much better, devant l’album éponyme de LCD Soundsystem et Silent alarm de Bloc Party. Antony & The Jonhsons terminent septièmes avec I’m a bird now, suivis par Camille (seule Française du Top 10), le rappeur américain Kanye West et les Queens of The Stone Age (Lullabies to paralyze).

Le Get behind me Satan des White Stripes ne se classe qu’en vingtième position. La déception est plus grande encore pour A certain trigger de Maxïmo Park qui termine à la quarante-deuxième place... devancé tant par The Rakes (Capture/Release décroche une honorable quatorzième position) et Hard-Fi (qui place son Stars of CCTV trente-deuxième).

[color=red]Depeche Mode (décidément pas le trip des Inrocks), Bright Eyes, Beck, Sigur Rós, Coldplay et les Babyshambles terminent tous entre la soixantième et la nonantième ( !) position.


C'est pas glorieux :confused:[/color]

c'est clair !
en même temps, les inrock çà n'a jamais été une référence à mes yeux !
comme disait un comique, les inrock c'est une sorte de télérama pour "drogués" !! c'est le comique qui le dit, pas moi hein, me taper pas dessus hein !
=> même si j'en pense pas du bien ! :rougir:
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Messagepar jb » 28 Jan 2006, 12:59

DM en cover du magazine (américain ?) M-Audio :

Téléchargez le PDF de 51 pages - 30 Mo
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Messagepar one_of_the_devout » 30 Jan 2006, 13:09

Dans le parisien de ce matin:
Image
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Messagepar Melancholy_Flower » 30 Jan 2006, 15:58

J'ai feuilleté Q ce matin, y'a bien 4 pages sur DM. Photos du concert de Chicago avec Dave sur scène, et Martin avec sa gratte étoilée. Une photo de Fletch les bras en l'air (pour changer :langue: ) et une photo des trois où seul Martin sourit (prise sûrement avant le concert vu qu'il porte son bonnet iroquois).
8.10€ chez WH Smith, par encore chez Gibert. Je tente l'option "amie abonnée qui voudrait bien me passer les pages" en espérant qu'elle soit toujours abonnée et je scanne ça dès que possible!
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Messagepar grouick-grouick » 30 Jan 2006, 18:03

Article dans le Monde :

Le Monde
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Messagepar angeltatoo » 30 Jan 2006, 20:52

Merci pour votre contribution. Pas mal pour DM de paraitre dans le Monde...j'aime beaucoup ce passage d'ailleur :
Un journaliste m'a demandé : "Qui est l'ange de Depeche Mode ?". J'ai répondu Dave. Il était le démon pendant des années, mais il a gagné le trophée d'ange depuis. Il n'a pas bu une goutte d'alcool depuis 1997
C'est très touchant !
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Messagepar jmsmirnoffice » 31 Jan 2006, 07:17

Merci pour l'article du monde!
Je fais un copié-coller ici avant qu'il ne soit plus dispo en ligne (ce sera marrant de relire ça quelques années plus tard)
LE MONDE a écrit:<span style='font-family:verdana'><span style='font-size:17pt;line-height:100%'>[color=firebrick]C</span><span style='font-size:10pt;line-height:100%'>ité en référence par de nombreux artistes de musique électronique, porté au pinacle avec le retour à la mode des années 1980, Depeche Mode, qui vient de fêter ses vingt-cinq ans de carrière, a désormais atteint le statut de groupe culte. Soutenu par un solide nouvel album sorti en octobre 2005, Playing the Angel, qui renoue avec ses origines, le groupe le plus noir de la pop britannique entame une tournée mondiale qui passe par la France en février. Le trio est en outre annoncé dans les plus grands festivals d'été.

Frisettes rafraîchies et sourire d'une blancheur nouvelle, Martin Gore, unique auteur-compositeur du groupe, expliquait en septembre 2005 la genèse d'un disque qui a vu Dave Gahan, interprète tourmenté, prendre part, après des années de frustration, à la composition. Il évoque aussi la relation particulière qu'entretient le groupe avec ses fans. Le nouvel album, envoyé à la presse non pas sous leur nom mais celui de Black Swarm, pour éviter tout piratage, rendait d'ailleurs hommage aux fans en forme de clin d'oeil.

Quelle est la signification de ce nom, Black Swarm ?
C'est ainsi que nous surnommons gentiment nos fans, parce que, réunis, ils ressemblent à un essaim noir. Il y a très peu de gens habillés en rose dans nos concerts ! En Europe surtout. Il y a des différences entre les publics des différents pays. Aux Etats-Unis, il est assez populaire et banal, à un détail près : la communauté hispanique y est très présente. C'est étonnant. Nous avons à l'évidence une affinité avec les Mexicains (il rit).

Les concerts de Depeche Mode sont réputés pour leur intensité.
Ce sont de véritables messes, oui. Nos fans sont les plus dévoués que je connaisse, ils savent toutes les paroles, restent debout et chantent. A tel point que, lorsque je vais voir un groupe en concert, je suis toujours un peu déçu par le public. Je me demande pourquoi il n'est pas plus absorbé par la musique.

Dave Gahan, jusqu'ici uniquement chanteur, a écrit plusieurs titres de ce nouvel album. Cela a-t-il modifié les relations dans le groupe ?
Son album solo (Paper Monsters, 2004) lui a donné confiance. Nous nous attendions à ce qu'il revienne vers nous en voulant faire partie du processus créatif. Tout le monde était d'accord sur le principe. Il s'agissait seulement de déterminer quelle serait l'importance de son implication. Depuis vingt-cinq ans, nous fonctionnons selon une formule bien particulière. Confier à Dave 50 % des chansons dès la première fois aurait été une erreur. Nous nous sommes mis d'accord pour deux ou trois chansons.

Avez-vous eu du mal à partager votre fauteuil de conpositeur ?
Pendant la promotion de son album, Dave a fait de moi un portrait un peu injuste (il sourit). Il disait que j'étais un dictateur qui ne le laissait jamais écrire une chanson pour le groupe. Mais il ne nous en a jamais présenté ! Sauf une, à l'époque de l'album Ultra, enregistrée sur un dictaphone, seul sur la plage, sans aucun instrument... Alors c'est un peu rude de dire que je suis dictateur !

L'album s'intitule Playing the Angel. Or vous êtes tous trois connus pour vos excès et non pour être des anges. La quarantaine rend-elle raisonnable ?
Pour cette tournée, nous savons tous que nous ne pouvons plus nous comporter comme avant. Ce qui ne veut pas dire que nous ne sortirons plus, mais peut-être pas tous les soirs... Ce ne sera pas facile. Un journaliste m'a demandé : "Qui est l'ange de Depeche Mode ?". J'ai répondu Dave. Il était le démon pendant des années, mais il a gagné le trophée d'ange depuis. Il n'a pas bu une goutte d'alcool depuis 1997.

Le vocabulaire religieux a toujours été présent dans le lexique de Depeche Mode. Aujourd'hui, la violence religieuse est au coeur de l'actualité. Cela a-t-il influencé votre écriture ?
La chanson John the Revelator est, entre autres, une critique de l'idée d'un Dieu vengeur, d'un Dieu guerrier. Je ne crois pas qu'un Dieu fasse ça. Je crois en un Dieu du pardon.

Vous allez célébrer vos vingt-cinq ans de carrière... Vous rappelez-vous ce qui vous a réuni à vos débuts ?
L'ennui. Notre ville d'origine était terriblement ennuyeuse. Alors, pour tromper cet ennui, nous nous réunissions pour jouer. Nous n'avions pas l'ambition de dominer le monde, simplement celle de passer la semaine.

Depeche Mode en tournée, le 1er février à Marseille, le 3 à Toulouse, le 4 à Lyon, du 21 au 23 à Paris (Bercy), le 24 à Amnéville, le 25 à Douai. Et le 29 juin à Arras, le 1er juillet aux Eurockéennes de Belfort, le 20 juillet à Nîmes.</span></span>


Voilà,tel quel avec les fautes d'orthographe d'origine ;)[/color]



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Messagepar jmsmirnoffice » 31 Jan 2006, 07:19

La photo accompagnant l'article du Monde par GAMMA/UPI/HEINZ RUCKEMANN
Le guitariste du groupe Depeche Mode, Martin Gore, en concert à Vancouver, le 15 novembre 2005.


Attachment: http://www.frenchviolation.com/board_ht ... ingore.jpg
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Messagepar jb » 31 Jan 2006, 15:55

jmsmirnoffice a écrit:La photo accompagnant l'article du Monde par GAMMA/UPI/HEINZ RUCKEMANN

Ah c'est marrant ça parce que la photo n'est pas la même sur l'article version papier. Enfin bref.

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Messagepar jb » 31 Jan 2006, 16:33

La Libre Belgique

<span style='font-size:17pt;line-height:100%'>La tentation de Depeche Mode</span>
<span style='font-size:8pt;line-height:100%'>Vincent Braun
Mis en ligne le 31/01/2006</span>

La tournée «Touring The Angel» faisait escale ce dimanche soir à Anvers. Dans un Sportpaleis archicomble, les Anglais ont joué la carte de la sécurité. Proposant une belle collection de leurs grands succès des années 80 et 90.

Image

Il en va des stars mondiales comme d'un amant fidèle: il y a cette garantie, confortable, de retrouver un antre familier, chaleureux, il y a aussi cet imperceptible frémissement de l'incertitude. Depeche Mode, dont la tournée «Touring The Angel» passait dimanche soir par le Palais des Sports d'Anvers, aura davantage répondu à la première que laissé place au second. En témoigne l'immense vague de mains avides qui a littéralement secoué la salle dans l'ultime ligne droite du concert, durant deux de leurs hymnes fameux millésimés années 80, «Never Let Me Down Again» en version maxi qui succédait au (trop) rare «Everything counts» («The grabbing hands/ Grab all they can/ Everything counts in large amounts»).

L'allure «best of» (lire l'encadré) que le groupe anglais a résolument imprimée à la seconde partie de son spectacle était sans doute un choix tentant pour un groupe qui a balisé une route longue de vingt-cinq ans d'une quantité impressionnante de hits, déclinés en un nombre -quasiment- incalculable de remixes. Le groupe affirme sans ambages son quart de siècle: Dave Gahan n'a-t-il pas lancé dimanche un pompeux «1981» alors que crépitaient les premières mesures d'un «Just Can't Get Enough» joué, à en croire le chanteur, «spécialement pour vous ce soir» ?

L'art de céder à la tentation

La focalisation du groupe sur ses morceaux les plus célèbres était sans doute accentuée par l'oubli pur et simple - à une exception près - des deux précédents albums que sont «Exciter» (2001) et «Ultra» (1997). En choisissant cette voie, Depeche Mode aura sans doute fait mouche auprès d'une large majorité des 17000 spectateurs - en moyenne confortablement installés dans la trentaine - mais pas auprès de ceux qui ne jurent que par l'amour du risque.

Cette tentation de l'inévitable compilation confessée, il faut souligner une première heure bien équilibrée. Les extraits du dernier album «Playing The Angel» («A Pain That I'm Used To», en ouverture, «John The Revelator» pour suivre, «The Sinner in Me», «Precious»...) alternant avec morceaux plus anciens, souvent revus pour l'occasion («A Question Of Time», «Policy Of Thruth», «I Feel You»).

Une première heure qui se referme par «Home», seul extrait de l'album «Ultra», chanté par Martin Gore. La tête pensante de Depeche Mode était affublée, pour l'occasion, d'un bonnet noir à crête plumée, de deux ailes, noires également, et d'une sorte de queue de pie carrée dotée de franges, noire toujours. Une tenue qui fait en écho à l'étrange volatile noir qui orne la pochette de leur dernier opus studio et qui montait la garde en toile de fond avant leur entrée sur scène.

Visuellement parlant, Depeche Mode sait y faire. Qu'on se souvienne des majestueuses et inquiétantes créatures à l'époque de «Songs Of Faith and Devotion» voici une douzaine d'années. Celles-ci réapparaissent d'ailleurs le temps d'un morceau sur les six écrans géants placés pêle-mêle sur le côté droit de la scène, afin d'accueillir les images du concert et autres effets et animations du VJ. De l'autre côté, une énorme sphère de métal suspendue, sorte de représentation futuriste de la pomme du discernement, affiche les slogans de la mythologie du groupe, parmi lesquels figurent «vice», «absolution», «regret», «amour», «sexe», «repentance» et... «fruit défendu».

La pomme à message

Quant aux trois étranges «osnis» métallisés (objets scéniques non identifiés), ils abritent sous leur imposante carrosserie oblongue les claviers du groupe. En tournée, le trio de base est appuyé par une batterie et un clavier supplémentaire, outre ceux tenus par Andrew Fletcher et, épisodiquement, par un Martin Gore majoritairement à la guitare. Dave Gahan, très en voix, livre pour sa part une partition toujours aussi athlétique, quoiqu'un brin plus maîtrisée, se livrant à ses exercices favoris: courant d'un bout à l'autre, faisant la toupie, ou haranguant la foule. Sans oublier son sérieux penchant pour le tomber de veste, puis de gilet, afin de proposer sa plastique tatouée.

Beau moment aussi que cette version dépouillée de «Shake The Disease», jouée au piano et chantée par Martin, qui succède au doublé gagnant «Personal Jesus» et «Enjoy The Silence». Et ce final surprenant: «Goobdbye Lovers», très soul, - seul rescapé du précédent album «Exciter» - chanté bras dessus bras dessous par Dave Gahan et Martin Gore au beau milieu de la foule, en tête de la jetée amarrée à la scène. Bisous à la clé...

Depeche Mode est confirmé au prochain festival Rock Werchter, qui aura lieu du 29 juin au 2 juillet, et dont les préventes commencent le 18 mars.

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Messagepar grouick-grouick » 31 Jan 2006, 19:29

Upupupup Barbatruck ! et hop en voila un autre !

Coop

Pour info la Coop est une chaine de magasin comme Carrefour
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