Arno101 a écrit:DELTA a écrit:Alors, ça s'est passé comment la projection privée de Sony ? Vous étiez nombreux, de l'ambiance et un p'tit cadeau ?
Pas de cadeaux, ambiance sympa des bancs de merde une sono bof des chips et de la bière: "Comme à la maison"
C'est peut-être mon côté fleur bleue, mais je ne peux m'empêcher de nuancer, à travers une réponse un peu plus longue, les impressions de Arno 101 ( dans un esprit constructif encore une fois ). Car j'ai passé une excellente soirée. Deux jours plus tard je reviens un peu en arrière quant à l'actualité de ce film mais je pense que c'est intéressant d'en dire un peu plus sur cet événement de communication, ce qui me permettra d'ailleurs de faire quelques remarques sur le film lui-même.
Tout d'abord, encore un grand merci à JB qui a initié la démarche de ce petit concours ( tout de même ).
Pour les places assises, nous avions le choix...j'ai donc préféré l'un des confortables canapés du fond. Pour la boisson aussi... j'ai opté pour la coupe de champagne. L'assise très confortable pendant Halo m'a donné l'occasion de lever les yeux vers la très belle structure de verre qui consolide et abrite le magnifique hall d'immeuble haussmanien dans lequel nous avons été accueillis avec beaucoup d'égard.
J'étais en plus en très très charmante compagnie.
Ce n'était pas tout à fait « comme à la maison » pour moi. J'ai bien reçu un cadeau, la soirée dans son ensemble.
Sur le plan technique, c'est un peu différent. Vous pouvez imaginer ce que peut rendre de la musique enregistrée dans un hall d'immeuble historique...c'était un peu brouillon au départ mais finalement on se faisait bien à ce son massif – en revanche impossible de discerner les subtiles nuances qui semblent ressortir de vos écoutes...
La projection pour la trentaine de fans présents fut bien sage jusqu'au blocage du dvd pendant Enjoy The Silence...Les gentils sifflets et chahuts ont fait qu'une autre ambiance s'est installée une fois le morceau remis à son début. Précision au passage, le lecteur indiquait : « saut des parties endommagées », rassurant pour un disque tout neuf... Mais je le redis, ce couac a eu du bon et a laissé place à une belle interactivité entre le film et nous. On touchait presque aux ambiances de concert, par nostalgie sûrement. Mais tout est devenu très chaleureux. Il y a eu des prolongements, des échanges, en tout quatre heures de soirée, au grand désespoir du personnel de sécurité. Sur les bancs, quelques groupies de Dave, les yeux écarquillés, étaient comme téléportées en fosse. Enfin, la plupart d'entre nous dansait.
La réalisation du film, sa continuité élémentaire, ont permis ce crescendo. Les circonstances ont fait que je n'ai pu ( et c'est une bonne chose ) me conduire en analyste.
J'ai constaté cependant un soucis dans la définition, le piqué de l'image. Mais il est difficile d'en faire une généralité, tout cela était peut-être dû au dispositif.
La projection qui nous a été donnée est la version « Alive in Berlin », avec les interviews.
L'intro est terriblement bien montée, puisque l'on voit des images en coulisses, toute la nervosité de Dave et les rituels de dernière minute avant de monter sur scène, ça m'a beaucoup touché.
A l'autre extrémité, Corbijn a eu l'excellente initiative d'ajouter un petit élément filmique dramaturgique dans Halo, une sorte de mise en abîme, l'espace de quelques plans. On reconnaît là son talent d'initier des choses très touchantes, au-delà du raisonnement. Voilà un autre passage qui m'a ému et qui participe à la singularité du film. Mais je vous laisse découvrir en temps et en heure...
Les entretiens avec le groupe et les deux musiciens sont bien menés et très instructifs quant à l'état d'esprit nouveau qui a pénétré cette dernière tournée.
Bémol de taille, je ne comprends par l'initiative des sous titres pendant le concert, surtout avec les erreurs qui s'y placent.
A l'entrée de l'immeuble, encore un peu pistaché par le champagne et toutes ces émotions, je dis au revoir à la vaporeuse brunette yeux noisette qui a supporté mes remarques bateau sur DM pendant la projection. Je me joins à trois autre fans ( non inscrits ici mais qui nous lisent souvent apparemment ) et rapidement pendant notre conversation très stimulante on se rend compte d'attentes, de rêves communs quant au futur des tournées, tout en étant conscients de la difficile réalisation de ces souhaits : petites salles, set lists originales, jusqu'au fantasme d'une tournée B sides...
J'étais parti pour la nuit. Mais il fallut bien se résoudre à rentrer...