par béa82 » 07 Aoû 2009, 22:36
http://www.rollingstone.com/rockdaily/index.php/2009/08/04/depeche-mode-reward-fans-with-deep-cuts-gahans-antics-in-nyc/
(traduit par Mags MERCI.....)
Dave Gahan de Depeche Mode ne bouge pas comme quelqu’un qui a passé une bonne partie du printemps à l’hôpital. Les monstres du Britpop électro avaient du annuler les premières dates de leur « Tour of the Universe » quand Gahan s’est fait retirer une tumeur maligne sur la vessie. Mais au Madison Square Garden de New-York hier, Gahan a passé la soirée à faire ce qu’il fait de mieux : se tortiller, se pavaner, virevolter avec son pied de micro, envoyer des bisous à la foule et cavaler comme un dépravé gothique en gilet noir. Il a même fait un hommage discret à Michael Jackson en glapissant « hee hee ! » au milieu de « Personal Jesus ». C’est la seule chose discrète qu’il ait faite de toute la soirée.
Depeche Mode a montré pourquoi ils demeuraient à jamais l’un des groupes les plus populaires de la planète, alors que la plupart de leurs pairs se contentent de participer à des tournées « Nostalgie des années 80 ». On ne peut pas accuser les Depeche de jouer la carte de la sécurité puisqu’ils ont préparé leur concert pour les fans « hard-core », évitant la plupart de leurs hits les plus évidents, préférant les chansons cultes. « In Your Room », un titre sombre de Songs Of Faith and Devotion, s’est transformé en énorme râle de plaisir synthétique, un des triomphes de la soirée – et malgré le fait que ça n’a jamais été un hit, tout le monde dans la salle connaissait les paroles. (Que dire d’un concert de Depeche Mode qui propose “A Question of Time,” “Fly on the Windscreen” et “Home” mais pas “Everything Counts” ou “Just Can’t Get Enough”? Vous vous devez d’avouer qu’ils connaissent parfaitement leur public). Autre points forts : « Wrong », de leur excellent « Sounds of the Universe » ; la version sensuelle de Gahan de « Stripped » ; « Precious », la ballade de 2005 qui reste l’une des meilleures choses qu’ils ont fait ; et le KO infligé par « I Feel You », « Enjoy the Silence » et « Never Let Me Down Again ». Gahan était torse nu à ce moment là, mais cela va sans dire.
Martin Gore a joué de la guitare quasiment toute la soirée, assouvissant ses fantasmes de dieu du rock à travers son hilarant costume d’argent à paillettes, chaussures comprises. Il provoqua des cris avec ses interprétations en solo de « Little Soul » et « Home ». Andy Fletcher a fait du surplace derrière son clavier (c’est seulement au bout de 3 chansons que les fans l’ont localisé), accompagné de leurs accolytes de toujours, le batteur Christian Eigner et le claviériste Peter Gordeno. Le concert était parsemé d’effets spéciaux, en dehors d’un curieux intermède pendant « Strangelove » quand ils ont projeté une sorte de porno soft sur l’écran géant, certainement pour réveiller les petits amis et maris pour le chemin du retour.
Pour le final, Gore et Gahan se sont aventurés sur l’avancée de scène pour chanter en duo une version totalement dépouillée de « Waiting for the Night », un moment vraiment émouvant. Le concert entier était génial. Et le gars derrière moi qui criait encore « Blasphemous rumours » 10 minutes après la fin du show ? Il était génial aussi.