Voilà donc une autre alternative en plein developpement...
Merci à [color=blue]JMP d'avoir recopié l'article des années Laser:
<span style='font-size:11pt;line-height:100%'>SED : L’alternative canon !</span>
Enquête réalisée par Gilles Gérin
Les Années Laser n° 120 Avril 06
« Si on vous dit écran plat; vous allez certainement citer spontanément LCD et plasma, et peut-être même enchaîner sur une diatribe enflammée comparant leurs atouts. Eh bien sachez qu'il vous faudra intégrer dans votre discours un nouveau membre de la famille des écrans plats: le SED, qui promet fin 2007 de sérieusement chambouler les classements. L'occasion d'ici là d'affûter vos arguments. Allez, on vous aide...
Premier paradoxe: le SED a beau être une technologie d'avant-garde, son principe de fonctionnement n'a, lui, rien de nouveau puisqu'il date de plus de 100 ans, de 1897 exactement, année de l'invention du tube cathodique!
Second paradoxe, le SED est exactement basé sur la technologie qui vient de se prendre une rouste sur le marché des TV pour cause de rondeur devenue soudain intolérable! Pour se faire plus seyant, le cathodique version SED a donc suivi un régime draconien.
Sa recette? D'après Canon et Toshiba - ses instigateurs et promoteurs -, elle a consisté à remplacer le canon à électron unique balayant de loin, point par point, ligne par ligne, toute la surface de l'image, par une multitude de mini-canons à électrons, derrière et donc au plus proche de chaque pixel.
Les avantages du SED (ou Surface-conduction Electron-emitter Display) sont ainsi multiples, et bien connus des amateurs de tubes :
• Un noir parfait, et donc virtuellement un taux de contraste infini dû à la possibilité d'éteindre complètement un pixel.
• Un angle de visionnage sans limite sur les 2 axes!
• Par ailleurs, le système de commande analogique de chaque pixel façon "robinet d'électrons" permet d'obtenir une infinité de variantes de teintes et donc une gradation de couleur parfaite, sans aplats.
• Ensuite, la consommation électrique étant directement proportionnelle à la luminosité de l'image, elle est par conséquent potentiellement très réduite!
• Enfin, la fluidité de l'image: grâce à la réactivité éprouvée du phosphore, l'absence de rémanence est quasi garantie.
Mais n'oublions pas le principal...
Là où le tube cathodique se voyait très rapidement bridé dans la course au grand écran pour cause de recul impossible, de verrerie trop épaisse et donc de poids trop important, le SED, lui, n'a aucune limite dans ce genre.
Le 1er produit à sortir devrait être en effet un 140 cm de diagonale (55 pouces), en résolution 1.080p, et la suite de l' aventure se poursuivra plutôt au-dessus de cette taille qu'en dessous!
On le voit donc bien: à reprendre les meilleurs avantages du tube cathodique, l'encombrement en moins, la résolution et la taille d'écran en plus, le SED ne devrait pas rencontrer beaucoup de détracteurs.
Reste que, tout prometteur qu'il soit, le SED est hélas encore loin d'être une réalité. En effet, la seule usine actuellement en production, celle de test - commune à ses 2 inventeurs -, a une production limitée à 350 écrans/mois. Et quand la véritable usine dédiée entrera en production pour le lancement, la fabrication restera très limitée à l'échelle de la demande mondiale en écrans plats: 69.000 unités par mois au début, avec un objectif à terme de 250.000 pièces mensuelles. Autant dire que, au départ, les prix devraient être élevés. D'ailleurs, la récente annonce du report du lancement à fin 2007 a été motivée par l'optique de rendre la technologie plus compétitive face aux écrans LCD et plasma, lesquels ont connu une sérieuse baisse de leur coût de production ces derniers temps.
Bref, le SED, c'est beau, très beau même. Pour l'avoir vu fonctionner à plusieurs reprises sur une source HD, on peut vous dire que c'est une technologie vraiment remarquable.
Et on ne vous cachera notre impatience à le voir débarquer pour de bon dans les magasins fin 2007... »[/color]
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