ftrapes a écrit:Maintenant l'artiste : une daube invraisemblable* qui n'était qu'un interprète et dont les meilleures chansons (il y en a forcément sur plus de mille) sont au mi-temps de 70's des adaptations de standards américains..
dave1er a écrit:Il me semble en toute objectivité que si la mort de JH a eu autant de retentissement, c'est que ce n'était pas seulement un artiste, mais surtout un "People". Et c'est ce qui fait sûrement la différence avec la plupart des autres gros artistes français qui n'auront jamais droit à des hommages aussi appuyés le jour de leur disparition.
Car JH, outre une entrée fracassante dans le paysage musical français avec l’arrivée du Rock’n roll, a surtout fait l’actualité de la presse people depuis le début de sa carrière dans un deal donnant-donnant avec les médias. Je rappelle par exemple que son mariage avec Sylvie Vartan a été traité au même niveau médiatique en France qu’un mariage princier.
On a beau ne pas s’intéresser au personnage, on a essayé de nous faire croire, de gré ou de force, qu’il était un artiste majeur et que sa vie, ses divorces, ses femmes, gamines, ses villas, ses soirées à St-Tropez devaient forcément être traitées comme des infos capitales. D'ailleurs on est tous au courant de sa vie privée alors qu'on n'en a rien à foutre et qu'on n'a jamais cherché à en connaitre les détails.
Son statut de star a été plus ou moins créé de toute pièce. En tout cas il a été entretenu avec beaucoup de zèle par les grandes chaines de télé françaises.
Vous savez, les millions de britanniques qui sont descendus dans la rue pour les obsèques de Lady Di, ne venaient pas rendre hommage à la princesse. Leur tristesse était essentiellement pour le personnage people et tout le mythe crée autour de "la roturière mal aimée qui s’était brisée les ailes en voulant devenir princesse". Je pense que le parallèle avec JH est intéressant.
one_of_the_devout a écrit:Je ne sais pas si cela a été dit mais pour moi ce mouvement populaire de grande ampleur ressemblait beaucoup à un moment de cohésion nationale.
Il avait certes ses fans et beaucoup d’admirateur...
Mais je pense que cette cohorte a été très largement ralliée et dépassée par un grand nombre d’anonymes qui, comme pour faire échos aux moments sombres que nous avons vécus ces dernières années, en particulier en lien avec la musique, avaient voulu célébrer un moment de cohésion nationale, de respect, d’hymne à la culture (fusse-t-elle populaire) et à la musique, à la fête...
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