Juste pour le plaisir, cette belle chanson et ce joli texte
https://www.youtube.com/watch?v=npgyVvj3MjsAutrefois vous faisiez partie de la petite élite
En villégiature avec les altesses, qui dînait avec les starlettes
Entre Londres et New York, Cap Ferrat et Capri
Parfumée en Chanel, habillée de Givenchy.
Vous sirotiez des campari sodas avec David et Peter
Lors des Noël sur les rives du Léman
Accédant aux grisantes cimes de l’aristocratie,
Nantie seulement d'un chéquier et d'une prestigieuse ascendance
Vous avez poursuivi le soleil sur la Côte d'Azur,
Jusqu'a ce que l'éclat de votre jeunesse ne s'estompe,
Ne vous abandonne et vous fane,
Une dame anglaise d'un certain âge.
Et si un jeune homme charmant vous offrait un verre,
Vous diriez d’une œillade complice :
"Vous ne croiriez pas que j'ai soixante-dix ans ? "
Et il répondrait "Non ? Ce n’est pas possible ! "
Vous avez dû épouser quelqu'un d’extrêmement riche
Pour que vous puissiez tenir le rang
Auquel la vie vous avez habituée
Mais dont les socialistes vous avaient privée
Vous lui avez donné des enfants, une fille, un garçon,
Pour préserver votre équilibre, une nurse fut engagée,
Puis vint le temps où ils partirent en pension
Et ce que vous avez fait alors, c’est juste
De poursuivre le soleil sur la Côte d'Azur,
Jusqu'a ce que l'éclat de votre jeunesse ne s'estompe,
Ne vous abandonne et vous fane
Une dame anglaise d'un certain âge.
Et si un jeune homme charmant vous offrait un verre,
Vous diriez d’une œillade complice :
"Vous ne croiriez pas que j'ai soixante-trois ans ? "
Et il répondrait "Non ? Ce n’est pas possible ! "
Votre fils travaille à la City et habite dans le Surrey
Ne vous a rendu visite qu’une fois puis est reparti bien vite
Votre fille n’a jamais terminé les beaux-arts
Et a épousé un drôle de parti que vous désapprouviez
Le cœur vide de votre mari s’est arrêté un beau jour de Noël
Il avait légué la maison à sa maîtresse marseillaise
Et vous venez ici, fuyant votre deux-pièces
Espérant qu’on vous offre un verre
Et vous laisse raconter comment
Vous poursuiviez le soleil sur la Côte d'Azur,
Jusqu'a ce que l'éclat de votre jeunesse ne s'estompe,
Ne vous abandonne et vous fane
Une dame anglaise d'un âge certain.
Et si un jeune homme charmant vous offrait un verre,
Vous diriez d’une œillade complice :
"Vous ne croiriez pas que j'ai cinquante-trois ans ? "
Et il répondrait "Non ? C’est impossible ! "