J'ai découvert cet artiste par hasard. Et je dois, chose habituelle pour des chansons Françaises, j'ai eu le coup de foudre pour son album. J'en ai cherché un peu plus sur le personnage (la voix me rappelant une certaine époque des "Charts", vous vous souvenez) et là je suis tombé sur cette critique (source www.linternaute.com):
Monsieur Clément, le nouveau nom de la pop française ?
Découvert en première partie de Calogero, Monsieur Clément se jette à l'eau avec un premier album pop tout en sensibilité et en finesse. Auteur, compositeur et interprète, il n'a rien à envier à son prestigieux parrain.
Si on parlait d'amour...:
Accompagné de musiciens confirmés dont le très demandé Albin de la Simone (Souchon, Chamfort, Raphaël...) Monsieur Clément déroule en douze titres un univers doucement mélancolique et plein d'émotion.
Observateur un peu impuissant et critique dans "Au chaud dans ma maison" Monsieur Clément semble lancer des appels au secours dans "Par manque d'amour" ("mais je vois bien l'humanité toucher le fond par manque d'amour"). Sur "Le monde est seul" (un titre qui a failli donner son nom à l'album), la voix de Monsieur Clément emprunte tout à coup des intonations à un Voulzy et vient se fondre dans un flot de guitares aquatiques, de piano juste effleuré, et d' échos de trompette.
Mais le domaine de prédilection de Monsieur Clément est sans aucun doute l'amour : aussi à l'aise dans ses aveux de faiblesse ("je n'ai jamais su") que dans les déclarations ("Toi et moi"), il sait trouver les mots justes dans tomber dans le déballage sucré et mièvre. Incontournable de l'album, le titre "Combien", qui fait le bilan de la vraie valeur des choses, reste le préféré de notre rédaction.
Clément se fait un nom:
Né dans la Drôme dans les années 70, Monsieur Clément alias Clément Cirillo découvre la musique à l'université. Vouant une admiration sans bornes à Jimi Hendrix et sa divine guitare, il commence naturellement par écrire des chansons en anglais, parce que l'anglais ça fait bien. C'était sans compter sur les conseils d'un camarade avisé qui l'initie à deux maîtres de la chanson française : Jacques Brel et Serge Gainsbourg.
Monsieur Clément atteint alors le point de non retour, il est ferré comme un poisson qui aurait mordu à l'hameçon : il écrira, un point c'est tout. De masterclasses (avec Cabrel à Astaffort) en maquettes (réalisées dans la cave de papa-maman), les démos de Clément atterissent dans les mains providentielles de Louis Chédid qui ne s'y trompe pas. Il y a bien de la graine d'artiste dans ce Clément-là, et d'aider le jeune homme à signer son premier contrat. La suite, on la connait : Clément se fait appeler Monsieur, et sort en 2005 un premier album éponyme. L'histoire ne fait que commencer...
Bref un artiste Français à suivre et à découvrir. En espérant, qu'il ne sombre pas dans l'univers musical et commercial de son parrain...