Dm ou jamiroquai entre 300 000 & 500 000 euros - Le blues des directeurs de festival

Parce qu'il n'y pas que DM dans la vie : le punk, le post punk, les années 80 l'électro, le rock, la pop, Joy Division, Ian Curtis, David Bowie et tant d'autres...

Messagepar STUMM101 » 03 Sep 2007, 09:38

Salut,

nexus6 a écrit:
exJCiter a écrit:(au fait, tu y étais? )

Non, trop jeune et trop loin de Paris malheureusement.
Je l'avais regard en direct à la télé.
(je suis pas sur que ce soir 85, quelqu'un peut confirmer ?)

Le concert eu lieu le 20 juin 1987 à Vincennes

A+
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Messagepar 119-1049361005 » 03 Sep 2007, 13:13

enfin concert... le plateau playback :) (DM avait interprété Strangelove et... etquoi d'ailleurs, 'tain j'ai la mémoire qui flanche... Shake The Disease je crois non ? )
Mémorable souvenir de la présentation par Migraine Fermiere (ils sont 3, le chanteur est blond et adore la musique classique)
119-1049361005
 

Messagepar STUMM101 » 03 Sep 2007, 14:37

Salut,

C'était bien Shake The Disease et Strangelove, avec un méga playback.
Mais sur la fin des morceaux le micro de Dave était rebranché, cela s'entend sur la vidéo, il n'est pas trop synchro avec le playback et il nous gratifie d'un "Thank You" digne d'un concert de Bercy :bigggrin: .

A+
STUMM "pour la petite histoire l'artiste après DM, c'était Zizi Jeanmaire, toute une histoire, une autre époque...."101
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Messagepar dave1er » 09 Sep 2007, 14:29

[Irma]

Festivals été 2007 : une croissance en question

Certains festivals annoncent des affluences records (Francofolies, Benicassim), d’autres rétablissent leurs équilibres budgétaires (Solidays, Montreux Jazz) ou le "plombent" (Vieilles Charrues)… Alors qu’on parle de surabondance des festivals en France, une émission de Radio Info Néo, disponible en podcast et enregistrée en direct des Francofolies, tente de faire la lumière sur l’économie des festivals et leur impact sur la filière.
Quelques chiffres de fréquentations des principaux festivals ayant déjà eu lieu cet été en France ou à proximité :
Paléo Festival (Suisse) : 225 000 entrées payantes
Vieilles Charrues : 170 000 (contre 200 000 en 2006)
Benicassim (Espagne) : 150 000 (contre 130 000 en 2006)
Solidays : de 110 à 115 000 (contre plus de 130 000 en 2006)
Francofolies de la Rochelle : 70 700 (+2,4%)
Montreux Jazz (Suisse) : 57 000
Festival du bout du monde : 57 000
Nice Jazz Festival : 40 000 (+11%)
Au sein des 1 500 festivals existant en France, la plupart des "grosses machines" de l’été, alors même que certaines avaient connu des exercices précédents déficitaires, semblent avoir tiré leur épingle du jeu.
Pourtant, avec la croissance du nombre d’événements qui fait de la France "le pays des festivals", si les plus importants s’en sortent, rien n’est moins sur pour les rendez-vous au rayonnement plus local… Est-on en train d’assister à une concentration du "marché" des festivals ? Quelles sont les limites de la croissance des festivals ?
Une émission de Musique Info Neo enregistrée le 13 juillet en direct des Francofolies revient sur ces questions en présence de Gérard Pont, président des Francos, et de plusieurs artistes (Ogres de Barback, Dj Zebra, Prohom) qui annoncent la couleur : "on a joué pour la première fois cette année dans des festivals pas complets".
Si les Francos s’en sortent bien, selon son président, c’est qu’au delà de la qualité des plateaux artistiques, ils ont avancé la mise en vente des billets de plusieurs mois ("avant les élections présidentielles"), ce qui leur a permis de vendre 20 000 billets durant cette période. L’aide des sociétés civiles a aussi été importante, notamment pour des projets spécifiques soutenus par l’Adami ou la Sacem (Francos Juniors, spectacle jeune public des Têtes Raides, etc.). Jacques Haurogné de l’Adami poursuit cependant en précisant, à propos de l’abondance des festivals, qu’il est nécessaire de réfléchir à la pertinence des critères d’aide aux festivals, l’objectif étant de soutenir "ceux qui font de l’utilité publique", autrement dit de la découverte.



[Libération]

Rock en Seine laisse couler la polémique

Sur fond de controverse sur les tarifs, le festival francilien affiche une fréquentation en hausse et fait ses comptes.


Malgré un soleil qu’on n’attendait plus et une programmation des plus lourdes, Rock en Seine s’annonce déficitaire pour sa cinquième édition. François Missonnier, organisateur du festival, parle d’un «bilan paradoxal».
De fait, si la fréquentation n’a jamais été aussi importante (65 000 personnes ce week-end contre 57 000 l’an dernier), la formule 2007 entendait bien drainer 5 000 personnes de plus, pour une édition étendue à trois jours au lieu de deux. François Missonnier ne donne pas de précision chiffrée du déficit, étant donné «le nombre de paramètres encore inconnus». Malgré tout, et heureusement pour nos oreilles, Rock en Seine sera reconduit l’année prochaine sur le même modèle. Alors d’où vient ce trou ?
Tarif. Les têtes d’affiche, parmi lesquelles Björk, Arcade Fire ou encore Tool, ont-elles été trop gourmandes ? Difficile d’obtenir une réponse claire, sinon que la part du budget artistique est d’environ 40 % sur les 3,5 millions d’euros de budget total. Autre cause de déficit évoquée : le prix des places (42 euros la journée, 98 euros les trois jours). Dada de guerre du député UMP de Seine-et-Marne, Yves Jégo, les tarifs de Rock en Seine seraient «prohibitif» par rapport aux autres festivals français de même acabit : les Vieilles Charrues coûtent 30 euros la journée ou 66 euros les trois jours quand les Solidays présentent leur laisser-passer pour trois jours à 44 euros. «Rien ne semble en effet justifier un écart aussi conséquent, écrit Yves Jégo sur son blog. A l’heure où le Premier ministre a annoncé sa volonté d’expérimenter la gratuité de l’accès aux grands sites culturels, il me semblerait intéressant que des manifestations aussi subventionnées que Rock en Seine puissent offrir des tarifs plus accessibles aux milieux les plus modestes et prennent en compte l’impossibilité pour de nombreuses familles franciliennes d’accéder à ce type de prix.»
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Messagepar dave1er » 19 Avr 2008, 19:19

Un article sur le PALEO festival (CH), où on apprend que le concert de DM en juillet 2006 avait été plannifié dès le début de l'année 2005.

Dans la cuisine du Paléo
FESTIVAL | 01h17 Du 22 au 27 juillet, têtes d'affiche et découvertes fouleront à nouveau l'Asse: Paléo a levé hier le voile sur un menu bien gardé. Son duo de cuisiniers raconte comment s'organise à l'année la chasse aux ingrédients.
FRANÇOIS BARRAS | 11 Avril 2008 | 01h17

Monsieur «rock» et monsieur «world»? Sébastien Vuignier, 37 ans, et Jacques Monnier, 52 ans, n'ont pas une discothèque aussi tranchée, mais Paléo présente ainsi son radar bicéphale en charge, depuis 2002, de remplir la centaine de cases de son programme. Qui fut dévoilé hier, alternant as ever grosses pointures pop, découvertes hétéroclites et panachage ethno de bonne tenue. Modes de cuisson d'un menu plus qu'attendu:
DÉMARRAGE
Un Paléo achevé, ses programmateurs se lancent-ils à jour fixe dans la préparation du suivant? Pas si simple. La programmation réclame des temporalités qui se succèdent, mais qui se chevauchent également. «On nous a proposé, début 2005, de faire jouer Depeche Mode en été 2006», illustre Jacques Monnier. «Souvent, nous découvrons des artistes que nous gardons en tête jusqu'à ce qu'une opportunité se présente, par exemple pour les thématiques du Village du Monde. Hors aspect «administratif», c'est un boulot constant de découverte tout au long de l'année, en Suisse et dans les festivals étrangers Printemps de Bourges, Transmusicales de Rennes, Botaniques de Bruxelles, Coachella en Californie, etc.»
CONTRATS
L'administratif, justement: dès l'automne, le duo reçoit les options de tournée des artistes anglo-saxons, via leurs agents «régionaux» (USA, Europe, Japon, Australie). Ces derniers réunissent les offres en un panorama qui permet au management de l'artiste de finaliser une tournée définitive. Sébastien Vuignier: «Nous faisons une offre financière en fonction de notre appréciation de la notoriété du musicien en Suisse romande. Nous nous demandons quel type de salle il ferait en temps normal parfois nous pouvons nous engager sur des artistes plus «médiatiques» que populaires, comme Björk. Le critère des ventes de disques peut être utile, mais il a clairement perdu en fiabilité.»
La faiblesse du Paléo? Tomber fin juillet, quand la plupart des groupes anglo-saxons ont achevé leur tournée européenne et filé au Japon. Sa force? Jouir d'une excellente réputation à l'étranger, au point que certains retardent leur départ de quelques jours. «Ce fut le cas pour Muse et Arcade Fire l'an passé», précise Vuignier. De la même manière, R.E.M. aurait expressément demandé à revenir dans ce festival qu'il a découvert en 2003.
CACHETS
Promis juré, Paléo a une philosophie et s'y tient. Certes, la vieille règle du «maximum 100 000 francs pour une tête d'affiche» se calcule désormais en euros (environ 160 000 francs) mais le festival se refuse toujours à débourser plus de 500 000 francs par soir pour son contenu artistique soit 3 millions sur un budget total de 19 millions de francs. Une façon de conserver un prix d'entrée abordable, selon les responsables. «On aurait pu claquer un million pour s'offrir Metallica! Mais cela aurait créé un précédent négatif. Nous n'avons pas vocation à faire des coups. Quoique Mika, cette année, c'est déjà un joli coup», relève Vuignier. Et son compère de «renchérir»: «Nous avons refusé Polnareff l'an passé, qui demandait 400 000 euros. Et pourtant je suis fan!» Autre limite: la «modeste» infrastructure nyonnaise. «On ne peut plus faire venir un musicien pour un seul concert trop cher et trop compliqué. En 1982, Joan Baez avait pris l'avion avec sa guitare et son manager. Désormais, ce sont entre 50 et 100 personnes qui tournent avec un grand groupe! Paléo ne peut pas contenir un concert de stade.»
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Messagepar dave1er » 25 Juin 2008, 20:30

[rue89.com]

Trahisons et gros cachets: la guerre des festivals espagnols

Morrissey, Radiohead, Nick Cave, Bob Dylan, Leonard Cohen... L’avalanche de grands noms qui se produiront cet été en Espagne a de quoi donner le tournis. Dans les villes, dans les banlieues, dans les campagnes, les festivals y ont poussé comme des champignons ces dernières années. Mais tout n’est pas que bonne nouvelle pour les Espagnols fans de musique et les Français qui s’y rendent de plus en plus nombreux. Pris dans une spirale de surenchères, les promoteurs espagnols se livrent une guerre acharnée qui pourrait bien causer la mort des meilleurs évènements.

Terre pratiquement vierge de grands festivals de rock indépendant, pop ou électronique jusqu’au milieu des années 1990, l’Espagne en compte aujourd’hui plus d’une centaine. A Barcelone, Madrid, Bilbao, mais aussi dans des petites villes aux quatre coins du pays qui parviennent à attirer d’énormes têtes d’affiches comme Bjork ou Metallica. Sans parler du méga festival Rock in Rio qui tiendra bientôt sa première édition madrilène et où, grâce à un budget de 30 millions d’euros, défileront dans une programmation quelque peu éclectique Amy Winehouse, Alanis Morisette, Tokio Hotel, Jamiroquai, Lenny Kravitz, The Police et bien d’autres.

Des sommes pharamineuses pour les artistes en Espagne

Qu’est-ce qui attire ces hordes d'artistes vers la péninsule? Les cachets exorbitants qu’on leur offre pour être sûr qu’ils n’iront pas jouer chez le voisin. Journaliste musical vétéran, Victor Lenore a entendu beaucoup de groupes lui dire "qu’on les paye plus dans les festivals espagnols que n’importe où ailleurs":

"Vampire Weekend (qui vient de se produire au Primavera Sound de Barcelone) ne voulait signer ici avec aucun promoteur jusqu’à ce qu’ils découvrent les offres des festivals. De nombreux autres artistes ne font pas de tournées espagnoles car ils préfèrent se produire dans un festival et empocher en une nuit plus que pour quatre concerts moyens. Nous devons être le seul pays européen où Arcade Fire n’a jamais joué en salle."


Après une bataille d’offres entre festivals, The Police devait ainsi toucher autour de 2 millions d’euros pour un concert à Bilbao. Les Rage Against The Machine peuvent eux espérer entre 600000 et 800000 euros pour un soir et les Breeders sont passées de 25000 à 100000 euros par festival sur la péninsule, selon le quotidien El Pais. En plus de la folie dépensière des promoteurs privés, les artistes peuvent désormais compter sur les mairies, qui ont trop bien compris qu’un festival réputé pouvait améliorer l’image d’une ville mieux que mille campagnes de communication. Bilbao financerait ainsi à hauteur de 1,5 million d’euros le nouveau venu BBK Live.

Si ouvrir le portefeuille peut effectivement assurer une tête d’affiche spectaculaire, la générosité ne va pas sans danger, comme l'explique Victor Lenore:

"Peu de festivals espagnols ont jusqu’ici disparu. L’un d’eux, le Doctor Music, aurait payé Beck plus de 220000 euros en 2000 pour le 'voler' à Benicàssim (FIB) avant de faire faillite. Ceux qui font exploser le marché deviennent vulnérables et risquent de devoir fermer à la première baisse de fréquentation."

Le public espagnol n’est en effet pas extensible à l’infini et les grandes affiches de la péninsule cherchent de plus en plus à attirer des spectateurs étrangers. Pionnier des festivals indépendants en Espagne, le FIB joue là-dessus depuis longtemps et vend la moitié de ses tickets hors d’Espagne, dont 13000 rien qu’en Grande-Bretagne et 1500 en France. D’autres commencent à suivre le même chemin, comme le Primavera Sound, qui a attiré cette année 45% de festivaliers étrangers.

Les organisateurs s'affrontent dans une guerre de mots

Un public limité, une concurrence âpre et des sommes pharamineuses déboursées: le panorama est vite devenu asphyxiant pour les organisateurs. Comme dans un western, le FIB et le nouveau venu, Summercase, crée en 2006 par la maison de disque indépendante Sinammon, ont dégainé leur hostilité au grand jour en décembre dernier. Le Summercase annonce alors qu’il retarde son ouverture jusqu’au 18 juillet pour éviter d’entrer en concurrence avec d’autres grands festivals européens. Mais la date est loin d’être anodine, c’est celle prévue par le FIB. On enrage à Benicàssim, car le Summercase a la particularité de se tenir en même temps à Madrid et à Barcelone, pas si loin de son site, au nord de Valence.

Trois mois plus tard, le FIB réplique avec un coup de maître: il emmène Morrissey, Babyshambles et compagnie sur les terres du Summercase, à Madrid, en organisant une journée de festival le même week-end. La guerre est définitivement ouverte. Son promoteur, José Morán, n’épargne pas son concurrent dans le magazine spécialisé Rockdelux qui consacre l’édition de ce mois à la guerre des festivals :

"Ce promoteur est arrivé en jouant des coudes et en cassant le marché à coups de contrats aux artistes à n’importe quel prix, en acceptant n’importe quel chantage de l’agent anglais et sans que cela ne le gène de passer devant toi avec des artistes avec qui tu as déjà travaillé."

L’organisation de Summercase réplique, elle, dans la même édition qu’elle est "fatiguée d’entendre toujours parler des cachets" et réfute les chiffres publiés.
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Messagepar jb » 05 Juil 2008, 09:28

Festivals : la musique du tiroir-caisse

Article sur le site de Libé

(...)

Plus compliqué encore, cette année sera marquée par l’entrée en scène de groupes financiers d’échelle mondiale qui défient ces manifestations créées pour la plupart dans l’euphorie de la décentralisation des années 80, voire dans un passé proche mais toujours avec le soutien financier de collectivités locales aux ressources limitées.

(...)

Sans jamais citer de chiffres au cas par cas, les organisateurs parlent d’une augmentation annuelle des cachets de l’ordre de 30 à 50 % au cours des trois dernières années. En un an, par exemple, les rockers anglais d’Artic Monkeys auraient ainsi pété les plombs, multipliant par dix leur voracité financière, sans rien changer à leurs prestations.

(...)

Le groupe de Thom Yorke ne sera visible qu’à Arras et à Werchter, moyennant un cachet si astronomique qu’il confine au tabou (dans les 500 000 euros?). Une exclu conclue par Live Nation, le nouvel épouvantail des festivals de l’été (lire page 5).

(...)


Lire également :

"L'économie des festivals va exploser"
Live Nation, la grosse artillerie
"Une logique d'offre abominable"
"On compare ce qui n'est pas comparable"
"Nous prenons des risques"




Edited By jb on 1215242972
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Messagepar dave1er » 21 Juil 2008, 13:16

Les vieilles Charrues

Le festival rock des Vieilles charrues de Carhaix qui se termine dans la nuit de dimanche à lundi, a battu un record de fréquentation avec 215.000 entrées sur quatre jours, lors d'une 17ème édition qui a vibré aux sons notamment de Ben Harper, Motorhead, ZZ Top et Yelle.
"En passant la barre des 215.000 entrées (170.000 entrées payantes), on peut parler d'une édition historique", s'est félicité dimanche Jean-Philippe Quignon, président de l'association organisatrice et co-programmateur, lors d'une conférence de presse.
Le précédent record remonte à l'année 2006 avec 203.000 festivaliers.
Le festival de Carhaix, qui dispose d'un budget de 7 millions d'euros, dont 1,5 pour la seule partie artistique, fonctionne notamment avec 6.000 bénévoles. Premier du genre en France, il avait connu une situation tendue et déficitaire lors de l'édition 2007 "en demi-teinte" (170.000 entrées) due notamment à de mauvaises conditions Météo, ce qui n'a pas été le cas cette année.

Festival des Terres-Neuvas

L'association organisatrice du Festival de Bobital a déposé le bilan hier matin, à Dinan (Côtes-d'Armor). Il manque plus de 600 000 € dans les caisses.
Le bureau du festival des Terre-Neuvas, à Bobital, a déposé le bilan, hier matin, devant le tribunal de commerce de Dinan. La justice a, dans la foulée, placé l'association du Festival en redressement judiciaire pour six mois. Une procédure qui permet, notamment, la sauvegarde de l'entreprise, le maintien de l'activité, de l'emploi et l'apurement du passif. C'est donc maintenant un mandataire judiciaire qui a la main sur les comptes du festival, en cessation de paiement.
En tout, il manquerait plus de 600 000 € dans les caisses sur un budget de 3,2 millions d'euros. Cette année, malgré 100 000 festivaliers comptabilisés sur le site, les 4, 5 et 6 juillet, Bobital n'a pas réussi à faire le plein. Car, pour arriver à l'équilibre, il fallait au moins 80 000 entrées payantes. Et il y en aurait eu à peine 70 000. Il manque donc 10 000 entrées payantes. Avec un pass trois jours à 68 €, ça fait 680 000 € en moins.

--> les organisateurs denoncent des fraudes

Qui sont ces 10 000 festivaliers qui n'ont pas payé ou qui ne sont pas venus ? Pour l'organisation, ils ont « soit resquillé, soit fraudé », observait le dernier jour de fête Didier Guenroc, le président du festival. Et si 60 % de ces personnes avaient payé, on passait financièrement. » Il a peut-être aussi manqué un bon coup au niveau de la programmation, comme Tokio Hotel, en 2007 : « Cette année, si on avait réussi à faire venir Manu Chao, Mika, Christophe Willem ou Christophe Mae, on aurait été bons, malgré les resquilleurs. »
Reste que le festival des Terre-Neuvas n'a pas dit son dernier mot. L'association fait actuellement le tour des institutions (conseil régional, conseil général, communauté de communes de Dinan) pour savoir s'il est possible d'organiser, en septembre ou en octobre, un grand concert de soutien dans un stade. L'objectif étant de renflouer les caisses et de payer les factures qui restent en souffrance. Le Festival, grâce à un réseau savamment entretenu maintenant depuis une dizaine d'années, peut faire venir des artistes de renommée nationale, voire internationale, pour ce grand événement. Il en va de sa survie et de son édition 2009.
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Messagepar God is laughing » 21 Juil 2008, 14:33

Encore la confirmation du peu d'envie de decouverte de nouveaux groupes par les français, attirés essentiellement par les grosses machines.
Interview du programmateur des eurock:

Kem : On s’est rendu compte d’un truc en 2006, qui était la plus grosse année des Eurockéennes, là où on fait le plus de monde, où il y avait des groupes vraiment très très gros et vraiment emblématiques comme Depeche Mode, Daft Punk ou Muse, on s’est rendu compte que ce type de groupes, malgré qu’on soit complet, sur les petites scènes où il y avait des groupes vraiment à découvrir, et bien les gens n’y allaient pas. C’est un public un petit peu différent. Le public qui vient voir Depeche Mode, il a envie de voir Depeche Mode et peut être un ou deux autres groupes qu’il connaît, mais il n’a pas forcément envie de voir les découvertes. Et c’est cette année-là, où c’était complet, qu’il y avait le moins de monde bizarrement devant les petites scènes. Ça a été une leçon qu’on a tiré des années précédentes, mais aussi de ne pas mettre trop de groupes en fin de journée vers 2-3 heure du matin, car les gens commencent à être crevés et qu’il y a pas mal de gens qui commencent à partir. Donc éviter de faire jouer 3 groupes à 2 heures du matin, sinon il y en a un qui va jouer devant personne.

Programmateur des Eurocks
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Messagepar dave1er » 29 Jan 2009, 21:49

LiveNation continue à faire la razzia sur les festivals : la société vient d'acquerir 25% de Musilac, festival pop-rock d'Aix-les-bains.
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Messagepar dave1er » 20 Avr 2009, 18:47

Coup de chaud les ch'tis. Arras dans la mélasse. Petit moment de panique du côté des organisateurs du Main Square, grand festival rock qui a lieu début juillet avec que du bon: Coldplay, Kanye West, Gossip, Lenny Kravitz et...Placebo. Il y a quelques jours, les nordistes m'appellent affolés: «l'agent anglais de Placebo est furieux car vous avez donné le montant du cachet du groupe à Arras».
Petite précision d'emblée: le sujet sur les tarifs des artistes en festival a été publié dans le Parisien...le 16 février dernier. Bizarre donc que tout ce petit monde se réveille seulement maintenant.

A moins que l'interview de Brian Molko, parue dans nos colonnes la semaine dernière (voir le post ici) est incité son agent à faire une recherche sur Google avec en mots clés «Placebo» et «Le Parisien» qui l'a peut-être conduit jusqu'à ce papier, datant d'il y a pile deux mois.

Bref, branle-bas de combat à Arras et colère de l'entourage du groupe estimant que les organisateurs n'ont pas respecté la clause de confidentialité des contrats. Quelle naïveté rafraîchissante! Comme si les agents de toutes les stars du rock anglais vivaient au pays des "Bisounours" où personne ne se parle, où les infos ne circulent pas, où la concurrence n'existe pas.

Bien évidemment que les organisateurs du Main Square ne m'ont pas balancé un chiffre qu'ils ont interdiction de donner. Cela tombe bien. Nous n'avions pas besoin d'eux pour le savoir. Mais à l'heure ou l'industrie du disque s'effondre, que la crise fait rage, cela fait sans doute désordre de voir écrit noir sur blanc que Placebo demande 350 000 euros par concert, chiffre, au passage, qui n'a pas du tout été contesté.

Mais que l'agent du groupe se rassure: il y a pire ou mieux, en fonction de qui ramasse la mise. Coldplay 700 000 euros, Kravitz 500 000 euros, Springsteen au moins deux fois plus. Alors pas de quoi s'affoler. Et bienvenue chez les ch'tis.

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Messagepar dave1er » 25 Mar 2010, 15:32

Après avoir crée le Main square festival d'Arras pour concurrencer (et tenter de couler) les Eurockéennes de Belfort, LiveNation envisage désormais de créer deux nouveaux festivals sur le sol français : un à Paris (pour concurrencer Rock-en-seine) et un en province.
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Messagepar jp59265 » 25 Mar 2010, 19:26

et lorsque l'on voit la programmation du Main Square Festival ( qui aura lieu dans la citadelle : capacité plus grande que la grand place etc...) de cette année - comme chaque année d'ailleurs! c'est encore très fort ce que Live nation propose non?

Vendredi 2 Juillet

JAMIROQUAI
BLOODY BEETROOTS DEATH CREW 77
PONY PONY RUN RUN
The Black Eyed Peas
David Guetta
Vitalic
La Roux


Samedi 3 Juillet
M
PHOENIX
COHEED & CAMBRI
Pearl Jam
Ben Harper
Relentless7
Wolfmother.

Dimanche 4 Juilet

STEREOPHONICS
FLORENCE + THE MACHINE
Gossip
Pink
Rammstein
Past Tours :
93 : Liévin // 98 : Paris // 01 : Paris // 06 : Parisx2, Douai, Arras

Tour of the Universe 09/10 : SDF Paris, Liévin, Londres, Düsseldorf 2
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Re: Dm ou jamiroquai entre 300 000 & 500 000 euros - Le blue

Messagepar dave1er » 17 Fév 2011, 13:54

Evolution des prix au Festival des Vieilles Charrues :

Image
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Re: Dm ou jamiroquai entre 300 000 & 500 000 euros - Le blue

Messagepar Delta Machine » 16 Avr 2013, 21:41

les chiffres des cachets réclamés sont faramineux ! :shock:


Je confirme pour la flambée des prix à Carhaix, mais ça reste encore raisonnable, d'autant que le camping et les commodités sont gratuits.
La bière a bien augmenté aussi :?


Les 1ères années à Carhaix étaient géniales : quelques têtes d'affiches, des groupes locaux de tous styles (musique bretonne, rock, pop....)
et ça se terminait en gros boeuf sur scène avec quasi tous les artistes...

et derrière ça a donné de belles collaborations improbables au départ (je pense à entre autre Johnny Clegg et le Bagad Kemper... et un album et une tournée derrière)
Pour survivre, ils ont dû changer leur fusil d'épaule, en jouant au maximum sur les têtes d'affiches !
Vu les cachets demandés, pas étonnant !
Image

Bercy 31 /01/14
Lille 29/05/17
SDF 01/07/17
Bercy 03/12/17
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Delta Machine
 
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Re: Dm ou jamiroquai entre 300 000 & 500 000 euros - Le blue

Messagepar besançon 88 » 16 Avr 2013, 22:31

Heureusement DM n' aplus besoin se jouer à un concert de sos machin.
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Re: Dm ou jamiroquai entre 300 000 & 500 000 euros - Le blue

Messagepar exJCiter » 17 Avr 2013, 09:17

L'escalade des prix ne s'est pas arrêtée. On est à 106€ pour 3 jours et 41€ pour 1 jour (51€ pour le jeudi même)
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