par STUMM101 » 09 Fév 2008, 01:07
Salut,
Voila mon petit compte rendu du concert du King Moz :
Arrivée devant l’Olympia à 19h30 pas trop de monde dans la file d’attente, ce qui me permet de faire une petite course, et au retour….. la file d’attente va jusqu’au magasin Old England (un peu de pub, on sait jamais ??) puis reviens vers l’Olympia. Bon ben y’à plus qu’à attendre….
Enfin on rentre dans l’Olympia, on passe la sécu (avec la sempiternelle question : «pas d’appareils photo ?» [non, moi je ne photographie pas, j’enregistre seulement, je peux entrer quand même ?], Cela me fait bien marrer car le nombre de personnes dans la fosse qui prenait des photos était hallucinant).
Passage au merchandising, achat du T-shirt Morrissey Olympia 04/02/2008 (j’étais pas obligé, mais bon, si un peu quand même).
Petit tour au bar et nous montons à l’étage prendre nos places. Direction la mezzanine sur le coté droit (quand on regarde la scène) au premier rang à cinq fauteuils des loges (corbeilles) VIP, comme quoi ça a servi que je me gèle le mardi 22 novembre 2007 de 09h30 à 11h00 devant l’Olympia pour avoir mes places. Et qui voit-on dans chez les VIP ? Daniel Darc et ses tatouages. Bon… Daniel quand est-ce que vous sortez l’intégrale de Taxi Girl ?
L’avantage d’être rentré assez tard dans l’Olympia, c’est d’avoir éviter Girlfriend In A Coma, la 1ere partie, ça me branchait pas des masses. On est arrivé 15 minutes avant le concert juste assez pour voir les interludes musicaux, brigitte bardot c’est vraiment pas ma tasse de thé, mais c’est Morrissey qui a choisi les morceaux qui passaient, par contre super content d’avoir pu voir les scènes d’East Of Eden (A l’Est d’Eden) avec James Dean et Richard Davalos.
Fin du dernier morceau, les lumières s’éteignent et apparaît en backdrop une photo de Richard Burton avec un verre à la main (je ne sais pas de quel film c’est tiré) répété trois fois.
Comme il fallait s’y attendre le concert s’ouvre sur I'm Throwing My Arms Around Paris avec l’entrée du groupe avec Moz en tête, normal vu qu’on est à l’Olympia à Paris ce 4 février 2008. Assez sympa cette chanson, je pense que ce titre mérite plusieurs écoutes. Je suis complètement rassuré concernant la voix de Morrissey, j’avais une crainte, malgré les reviews des concerts de Sunderland et d’Edinburgh, qu’il ne soit pas au top de sa forme.
On attaque ensuite avec How Soon Is Now ? et ses coups de gongs à la fin, Last Of The Famous International Playboys dans une version dépouillée, Stop Me If You Think You've Heard This One Before (on a l’impression de revenir 21 ans en arrière).
Pour introduire That's How People Grow Up Morrissey annonce que c’est aujourd’hui que sort le single et qu’il veut foncer au Virgin des Champs-Elysées pour l’acheter et puis se ravise en disant que non. Deuxième «nouveauté» de la soirée et très bonne chanson pour illustrer le Greatest Hits à venir (j’aime bien l’accordéon qui l’accompagne).
Ensuite Moz présente le groupe : Boz Boorer, Salomon Walker, Matt Walker, Jesses Tobias, Christopher Polley et… Mama Lay Softly On The Riverbed un nouveau titre ou la batterie et le synthé se complète en rythmant bien cette chanson.
Ensuite on lance l’artillerie lourde avec The Loop. Enfin !! depuis le temps que j’attendais ça. Une version très rockabilly comme au bon vieux temps (1991-92) avec Boz Boorer qui nous feras ses pas de danse et bien sur la contrebasse. Juste le temps de reprendre son souffle et c’est Sister I’m A Poet qui prend le relais dans une version un poil plus lente que dans ces versions antérieures, mais bon, c’est aussi un grand moment pour tout fans de Moz.
Moz dit alors : Si Hilary Clinton devient le(a) prochain(e) président(e) [des USA s’entend] quelqu’un, s’il vous plait, tuez-moi (car Moz soutient Barack Obama) et s’enchaîne Death Of A Disco Dancer, mon titre préféré de l’album Strangeway, here we come (1987). Love, peace and harmony, very nice but maybe in the next world…. Vingt ans que cette chanson m’accompagne et ce soir c’est moi qui l’accompagne. Grosse émotion, et puis le final, que dire….. sur l’album c’est à la fois féerique, sombre. Là en live c’est d’une autre dimension, je suis transporté, subjugué la montée en puissance du final avec Boz Boorer qui ressort sa clarinette (qui me rappelle November spawned a monster). Le concert pourrait s’arrêter là et pourtant on repart sur Irish Blood, English Heart. Cette chanson me fait autant d’effet que la première fois que je l’ai entendu en 2002 (tiens c’était aussi à l’Olympia).
Petite blague de Morrissey pour faire le lien avec All You Need Is Me et c’est vrai tout ce dont l’on a besoin ce soir c’est de Moz.
Le noir se fait sur l’intro de Life Is A Pigsty avec Boz (encore lui !!! ) avec ses deux verres d’eau et sa baguette pour faire «ding diling ding», la basse omniprésente puis vient la guitare acoustique et les coups de tambour (qui s’éclaire à chaque coup frappé, magie du spectacle) et un long final (et oui encore un, il faut dire qu’ils ont soigné la fin de certains titres) où le clavier finit en solo avec «Ce n’est qu’un au revoir » qui amène Life Is A Pigsty à pas loin de 10 minutes.
Puis retour à la période Smiths avec Stretch Out And Wait, la aussi grand moment (this way, that way…. ) de bonheur et de souvenirs. Pendant ce titre une personne au premier rang lui donne un paquet de 45 tours de Sacha Distel et Morrissey dit à la fin de la chanson que si il mentionne encore Sacha Distel qu’on le frappe et remercie le «généreux donateur».
I Just Want To See The Boy Happy qui commence à avoir sa place dans les incontournables de Moz en live. Sur la fin Christopher Polley (clavier) a eu quelques difficultés avec son trombone et finit le titre en tirant la langue, au propre comme au figuré.
Retour sur l’année 1994 avec Billy Budd. Celle-ci aussi faisait partie des titres qui me démangeait depuis la tournée annulée de 1995 (j’aurais bien aimé Spring-heeled Jim mais bon).
Petite discussion avec le public. Un «I love You» de quelqu’un dans le public qui fait sourire Moz et un «Je Suis Morrissey» avec un accent assez britannique. Réponse de Morrissey : cela sonne plutôt anglais. Il passe ensuite le micro à un fan au premier rang qui lui dit qu’il le suit de 1983 et que c’est un grand moment pour lui ce soir et qu’il le remercie de ces 25 ans. Grosse ovation du public.
Le titre suivant est The World Is Full Of Crashing Bores, qu’on ne présente plus et qui finit (encore) sur un coup de gong (il fut bien amorti ce soir le gong).
Re-petite discussion avec Julia qui prononce quelques mots et veux retendre le micro à Moz qui la regarde en lui mimant vas-y continue, gros moment de solitude de Julia qui le remercie elle aussi, Morrissey ajoute qu’il rougit facilement et qu’il ne peux pas faire semblant, ajoutant qu’il y à des gens que ne peuvent se laisser aller. Dans public on entend «Bush, Bush» Moz réplique que «là c’est toi qui te laisse aller… de trop même». Quelque dans le public : «This way», réponse de Morrissey : «No» qui s’enchaîne à Tomorrow.
Là encore un «vieux» titre qui me ravit, et pas que moi au vu de la réaction du public. Surtout quand Morrissey arrache sa chemise et la jette au public. Manque de chance elle finit dans l’espace qui sépare la scène du public et c’est un type de la sécu qui la récupère. Des fans demande de leur donner la chemise, celui-ci refuse et c’est Boz Boorer qui vient le voir pour récupérer la chemise et la relance dans le public et cette fois-ci elle retombe… sur la scène. Un roadie vient la ramasser et la pose sur le côté de la scène. Morrissey qui revient sur scène avec une nouvelle chemise dit : «Cette chemise est une partie de mon cœur», cris du public avec de grands gestes désespérés. Moz dit Stop, stop, stop (3 fois) et demande ce qui se passe, explication des premiers rangs et Moz demande «So where is the shirt ? Where is the shirt ». La chemise est retrouvée et Morrissey la lance enfin dans le public.
Il annonce ensuite qu’il seront le lendemain à la télévision anglaise pour interpréter «badly» dixit Moz, Something Is Squeezing My Skull (émission qui sera Later...with Jools Holland sur BBC2 avec That's how people grow up, Somethings is squeezing my skull, All you need is me et Last of the famous international playboys).
Dernière nouveauté de la soirée Somethings is squeezing my skull et également un titre assez rythmé qui m’a bien plu et qui lui aussi mérite plusieurs écoute.
Puis viens, pour moi, le moment le plus attendu, (un peu comme pour tout les fans de DM quand Photographic fut joué en 2006), Please, Please, Please Let Me Get What I Want qui est MA chanson des Smiths. Version intimiste, Morrissey changera quelque peu les paroles (So for once in my life let me have who I want) et le dernier couplet et le dernier refrain sera repris deux fois. Un grand moment et une énorme EMOTION avec une petite larme (j’avoue, j’avoue que j’ai eu du mal à retenir la boule que j’avais dans la gorge pendant la chanson) mais cette chanson je l’ai au plus profond de moi, c’est comme ça !
Morrissey et le groupe quitte la scène et tout le monde demande une rappel. Retour du groupe sur scène pour (Los Angeles, you are too hot) First Of The Gang To Die avec dès le début un changement dans les paroles : au lieu de « You have never been in love, until you've seen the stars, reflect in the reservoirs» ce fut «You have never been in love, until you've seen ME, DOWN the reservoirs».
Et événement un type essaye de sauter sur scène mais ce fait bloquer par la sécu, ce qui permet à une fille de pouvoir grimper (ramper) sur la scène, agrippé par la sécu, mais le bon Chevalier Moz vient à son secours, et la jeune fille peut enfin monter sur la scène de l’Olympia (du jamais vu en sur les 5 derniers concerts parisiens de Moz. Jb si ton pari tiens toujours tu doit une bière à cette fille).
Morrissey à déjà, comme à son habitude quitter la scène laissant le soin au groupe de terminer la chanson. Celui-ci salue le public avec distribution des baguettes et autres médiators.
La lumière se rallume et la chanson clôturant la soirée résonne : That’s Life de Frank Sinatra.
Tout le monde quitte au fur et à mesure la salle, nous on reste encore un peu en regardant les roadies ranger le matériel. On se décide quand même à quitter la salle (pour une fois qu’on se fait pas jeter dehors par la sécu, on en profite).
Retour au stand merchandising pour le T-Shirt «Je suis Morrissey.» devant et «It’s Morrissey’s town. We just live in it.» derrière (j’étais pas obligé non plus, mais bon, si un peu quand même une deuxième fois).
On passe devant la file d’attente du vestiaire (bon courage à eux. File d’attente pour rentrer, pour boire un coup, pour sortir de la salle, pour le vestiaire, etc…).
Une fois dehors, quelque photos de la devanture de l’Olympia (ça fait toujours un souvenir gratuit). Direction sortie des artistes, au cas ou. Discussion avec une fan de New York. Et puis on rentre puisqu’on nous dit que de toutes façons Morrissey ne sortira pas par là, qu’il sortira par le parking privé, et que la voiture a des vitres teintées, et qu’on ne trouvera pas la sortie du parking privé et ….. c’est bon, on a compris on rentre chez nous.
Tout petit regret, l’absence dans la setlist de The National Front Disco, Why Don't You Find Out For Yourself ?, Jack The Ripper ou de One Day Goodbye Will Be Farewell.
Mention particulière au type qui vendait les T-Shirts de Ringleader…. à 10 euros juste devant l’Olympia (deux mètres de l’entrée), si t’a envie de te faire choper t’a bien choisi l’endroit (vous me direz que pour Gahan c’était pareil).
Pour moi se fut (et s’est) le meilleur concert du Morrissey auquel j’ai assisté au niveau émotionnel et je ne m’en suis toujours pas remis
A+
STUMM «Good time for a gig» 101
Bien malin celui qui distingue une fausse note fausse d'une fausse note juste
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