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MessagePosté: 21 Fév 2005, 15:46
par Devot
Nouveaux talents musicaux : artistes et/ou produits marketing ?

Je vous pose cette question au cas ou vous auriez quelquechose à dire dessus. Je rendre un rapport sur ce thème et j'ai déja ma petite idée mais je serais heureux de l'enrichir de vos idées. On considère le marketing comme l'ensemble des moyens concourrant à faire vendre ou à augmenter les ventes (grosso modo).




Edited By Devot on 1108993640

MessagePosté: 21 Fév 2005, 17:01
par jb
Devot a écrit:On considère le marketing comme l'ensemble des moyens concourrant à faire vendre ou à augmenter les ventes (grosso modo).

Ta définition englobe également la notion de promotion du disque dans ce cas ?

MessagePosté: 21 Fév 2005, 21:53
par Devot
jb a écrit:Ta définition englobe également la notion de promotion du disque dans ce cas ?

Exact, la promotion des ventes fait partie du marketing.

Des chiffres sur l'année 2002 à propos de la promo :

"82 millions d'euros ont été consacrés aux investissements marketing et promotion au cours du premier semestre 2002 contre 59 millions en 1999 soit une progression de 40 % en trois ans.
La moitié de ces sommes (40 millions d'euros) a été consacrée au répertoire francophone et 21 % (soit 34 millions d'euros) ont été consacrés aux nouveaux talents."

Y a des chances que ce mouvement se soit amplifié pour 2003 et 2004.

MessagePosté: 22 Fév 2005, 12:56
par jb
Je ne sais par quel bout prendre le sujet tellement celui-ci est vaste. Je veux juste dire qu'en tant que consommateur, je suis assez échaudé par l'avalanche de gadgets inutiles qu'on fait payer au consommateur. Dernier exemple en date, la pseudo technologie intelligente de l'OpenDisc. J'achète donc le dernier Interpol et l'édition française (Labels) bénéficie de la technologie OpenDisc me dit le sticker. Qu'est-ce donc que ce truc bidon ? Rien de plus qu'un piège à con puisqu'à chaque fois que je lance le CD dans mon PC, celui-ci me demande de saisir mes coordonnées (adresses e-mail, nom, prénom, etc) pour faire parti du cercle des élus qui vont pouvoir bénéficier de super avantages.

Résultat, je cède aux sirènes de Labels et me voilà catapulter sur un site promo vaguement secret ou il n'y a rien d'intéressant. Ah si, un MP3. Champagne ! Je reçois également une ou deux newsletters sur l'actualité d'Interpol et puis plus rien depuis quelques mois. Bilan de l'opération marketing : Sans intérêt pour 99% des acheteurs. La maison de disque pourra elle faire un bilan plus fin, elle a maintenant une base de prospects qui pourra être utilisée voire vendue à des copains. J'ajoute que cette connerie d'OpenDisc m'oblige à lire le CD sur son propre lecteur lorsque je suis sur mon PC (ça a l'odeur du copy controled, le goût du copy controled, la couleur du copy controled, mais ça n'est pas du copy controled quoique ?), lecteur qui marche mal et qui a une licence que le label a payé plusieurs milliers d'euros en n'oubliant pas de me répercuter le prix du gadget.

Donc du point de vue du consommateur, le marketing à outrance est particulièrement lourd et il faudrait s'interroger sur le coup des campagnes promo repercutées sur les disques. On rigolerait sans doute (jaune). J'espère que tu abordes dans ton mémoire la question du marketing viral sur le net, il y a plein de choses à dire.




Edited By jb on 1109069903

MessagePosté: 22 Fév 2005, 13:18
par kvod
Devot a écrit:Nouveaux talents musicaux : artistes et/ou produits marketing ?

Comme exemple de "l'instrumentalisation" des artsites en produits marketing, je citerais la vague d'artistes remerciés par leur maison de disques. Les chiffres de vente fixés ne sont pas atteints, on largue des artistes comme on abandonne la production du "Tatou" ou d'un décapsuleur design.

Alain Chamfort avait donné une interview intéressante sur ce sujet dans l'Express:
Alain Chamfort, chanteur viré

MessagePosté: 22 Fév 2005, 16:06
par Devot
jb a écrit:J'espère que tu abordes dans ton mémoire la question du marketing viral sur le net, il y a plein de choses à dire.

Bien sur, plus ça va et plus je découvre de nouveaux moyens marketing très ingénieux. Cela dit c'est un travail préliminaire que je fais actuellement, mon méoire sera plus consistant.

Finalement entre les ventes de DVD musicaux, de sonneries de portables je me demande si le piratage n'est pas une chance pour l'industrie du disque (du point de vue du profit). Elle a redoublée d'imagination pour faire préférer la musique légale. Bientot ça sera la mort des P2P et les majors auront tout le loisir de réengranger le bénéfice éventuellement perdu les années passées. Quand tout le monde aura son Ipod il faudra bien aller le remplir quelquepart.

Un truc marrant pour en revenir au sujet. Je m'interrogeai sur le fait que des maisons de disques dites "indépendantes" emploient les procédés peu scrupuleux des majors. Je dis ça parceque Vincent Delerm, que je déteste tout particulièrement et qui est sur le label Tot ou Tard en compagnie de pleins d'autres bobos sans talents vient de resortir son dernier opus agrémenté de bonus pour en doper les ventes. Vérification faite, Tot ou Tard est Détenu à 50% par Warner Music Group. CQFD. :langue:

MessagePosté: 22 Fév 2005, 16:07
par Devot
kvod a écrit:Alain Chamfort avait donné une interview intéressante sur ce sujet dans l'Express:
Alain Chamfort, chanteur viré

J'ai oublié de te dire merci beaucoup pour le lien!