
Surfant sur les sonorités disco, pop, rock (avec quelques touches new wave et punk aussi), leur troisième album se révèle trés surprenant. Les styles sont variés mais l'ensemble est trés homogène. La pétillante Jennifer Ayache agée à peine de 22 ans signe la plupart des titres et apparait comme l’une des artistes féminines Françaises les plus prometteuses!
Une petite interview sympa du groupe:
Entre Garbage et No Doubt, Superbus continue de faire claquer ses bulles de rock bubblegum avec espièglerie. Wow, 3e album à la saveur mutante (de la new wave, du disco, du ska, du punk light, de la dance), est coloré et parfumé. Festives, sans prétention mais finement troussées, leurs compositions s’extirpent des guéguerres sérieuses du rock pour défendre une optique, sucrée, mais énergique. Discussion avec la pétillante chanteuse Jennifer, fille de Chantal Lauby, au lendemain de ses 23 ans.
Wow englobe une myriade d’influences diverses. Comment parvenez-vous à harmoniser tout cela sans trop de redondance ?
« On écoute plein de groupes différents. Nos goûts évoluent et nos coups de cœur ont forcément une incidence sur la sonorité de nos disques ou sur leur direction musicale. En fait, généralement, j’apporte les bases des morceaux et le groupe se cale dessus, puis on étoffe ensemble. C’est vrai que parfois, il n’est pas facile de finir un morceau car comme nous mélangeons une grande variété de styles et de genres, cela peut sans cesse prendre des tournures différentes. Pour Wow, nous avions 40 idées sur lesquelles nous avons travaillées. »
Comment s’est effectuée la sélection ? En fonction de quels critères ?
« Nous l’avons principalement composé durant notre dernière tournée, lors des jours off et des moments de calme. C’était donc très spontané, très « urgent ». Il a fallu faire un grand tri. Cela s’est fait en fonction de l’homogénéité des morceaux. En fait, nous avons raisonné en tant qu’album, en cherchant une identité globale plutôt qu’une collection de singles. La cohérence était le maître-mot. C’est en répétition et lors de petits concerts privés que nous savons si un titre fonctionne et tourne bien. »
Est-ce que le processus d’écriture fut spontané ?
« Puisque l’album a été composé lors de la tournée, inconsciemment, nous avons envisagé les morceaux comme de futurs titres live. À l’inverse, Wow est également notre album le plus varié. Malgré cela, le choix ne fut pas si compliqué que cela à faire. On écoutait tout le temps du Cure et du Blondie. C’est évident que l’on retrouve ces influences sur le disque. On est tous très fans de Blondie. »
Concernant les textes, fonctionnez-vous comme pour la musique ? À l’instinct ? Ou s’agit-il d’une démarche différente ?
« J’aime bien jouer avec les mots. Superbus vient du latin qui signifie fier, insolent, superbe, magnifique. C’est en parcourant un dictionnaire que j’ai trouvé ce nom. J’aime les mots comme Ramdam, Lola, tout ce qui ressemble à une onomatopée ou du moins qui possède une couleur phonétique forte. En général, je chante « en yaourt » ou en anglais et je trouve les bons mots ensuite. Mais comme je suis fan de bandes dessinées et de comics, il y a un champ lexical qui me fascine, m’amuse et qui s’impose donc dans Superbus. Dans la chanson française, on est très porté sur les textes. On a l’impression que certains écrivent des livres plus que des paroles. Ce n’est pas notre approche du tout. Il faut que cela soit léger et divertissant. Le rock français possède son identité propre et nous la nôtre. Même si l’on nous compare souvent aux mêmes groupes (B-52’s, Blondie, Weezer, les Bangles et No Doubt), nous sommes les seuls à fusionner tout cela en France. C’est sûrement l’une des raisons de notre succès. »
Cette forte identité musicale et textuelle trouve un prolongement dans tout votre visuel. Est-ce quelque chose de calculé ? Un prolongement évident ?
« Oui. Moi je n’arrive pas à comprendre les groupes qui montent sur scène en jeans et en baskets. Pour moi, cela reste du spectacle et donc un minimum d’effort vestimentaire et esthétique est nécessaire. Sinon, on jette un œil sur tout. La pochette se décide à l’unanimité, le choix des habits possède également une cohérence et fait l’objet de discussion. Pour les clips, on suggère des idées et on assiste au montage. Nous sommes présents pour tout ce qui concerne le groupe. Superbus est un univers particulier, à l’identité forte et donc on contrôle tout ce qui s’en approche. »
Après le succès des 2 précédents albums - Aéromusical (2002), Pop’n’gum (2004) - et les diverses récompenses obtenues, avez-vous ressenti plus de pression pendant l’écriture de celui-ci ?
« On essaye de rester naturel malgré tout. Il n’est pas facile d’oublier que tu as du succès, que plein de fans attendent la suite. Qu’il va falloir les surprendre et en même temps leur faire plaisir. Pourtant, nous n’avions pas peur de faire moins bien. On vit au jour le jour et on ne se pose pas la question de savoir quel style de musique on fera dans 5 ans. On s’adapte, nos influences et notre musique évoluent. On avait une idée précise du son et de la direction donc cela limitait l’angoisse liée à l’inconnu. Désormais, plus personne ne fait d’études et nous vivons tous de notre musique. Cela oblige à avoir certaines responsabilités et surtout la tête sur les épaules. Moi j’ai arrêté mes études en seconde pour monter Superbus. Mes parents me faisaient prendre des cours par correspondance mais globalement, ils m’ont soutenue. Ce qui est rare car vivre de sa musique en France, reste peu fréquent. »
Wow, vient de recevoir un très bon accueil critique. Vous devez être soulagé ? Quels sont vos projets à court terme ?
« Oui nous sommes très contents des critiques et du démarrage. Nous allons répéter ardemment afin d’être prêts pour une longue tournée hexagonale qui démarre en janvier. C’est toujours excitant d’être sur scène. C’est ici que l’on rencontre notre vrai public. Il y a du contact, de la complicité. De plus, on s’amuse beaucoup à réinterpréter les anciens morceaux. On les étire, les triture, etc. C’est excitant. Par contre, on ne peut pas se le permettre encore avec les nouveaux car on ne les maîtrise pas assez. Patience... Ensuite, on verra bien. Moi j’ai adoré faire la production de cet album. Je savais exactement ce que je voulais et j’ai découvert un nouveau travail, complémentaire du mien et de la composition des morceaux. Ainsi, on est plus que jamais à l’intérieur de sa musique. J’ai trouvé cela fascinant. Cela me plairait bien de produire des groupes dans le futur. Qui sait ? »
En concert dans toute la France en 2007:
Jan 26 2007 8:00P
L'Ancienne Belgique Bruxelles (Belgique)
Jan 27 2007 8:00P
Salle Henri Martel Chauny
Jan 31 2007 8:00P
La boîte à musique Issoudin
Feb 2 2007 8:00P
Espace André Malraux Chateaudun
Feb 3 2007 8:00P
salle polyvalente vic sur cere
Feb 6 2007 8:00P
La Passerelle Florange
Feb 7 2007 8:00P
Salle Marcel Sembat Chalon sur Saône
Feb 9 2007 8:00P
rio gande montauban
Feb 10 2007 8:00P
la gespe tarbes
Feb 13 2007 8:00P
theatre de champagne troyes
Feb 15 2007 8:00P
La Cigale Paris
Mar 2 2007 8:00P
Salle Alizée Brest Guivapas
Mar 3 2007 8:00P
Les Arcs Quéven
Mar 6 2007 8:00P
Le Cargo Caen
Mar 7 2007 8:00P
exo 7 rouen
Mar 13 2007 8:00P
La Trocardière Nantes - Reze
Mar 15 2007 8:00P
salle polyvalente laval
Mar 16 2007 8:00P
Espace Ligeria Tours Montlouis/Loire
Mar 17 2007 8:00P
Bocapole Bressuire
Mar 20 2007 8:00P
Grand angle Voiron
Mar 22 2007 8:00P
La Coopérative de Mai Clermont Ferrand
Mar 23 2007 8:00P
Espace Culturel Niort
Mar 24 2007 8:00P
Salle Jean Carmet Angers - Murs Erigne
Mar 27 2007 8:00P
espace medoquine bordeaux
Mar 29 2007 8:00P
Havana Café Ramonville - Toulouse
Mar 30 2007 8:00P
Le Moulin Marseille
Apr 5 2007 8:00P
salle des fetes strasbourg-schittigheim
Apr 6 2007 8:00P
Le Splendid Saint Quentin
Apr 7 2007 8:00P
zenith arena lille
Apr 9 2007 8:00P
OLYMPIA PARIS
Apr 12 2007 8:00P
Micropolis Besançon
Apr 13 2007 8:00P
hall des expositions annecy
May 4 2007 8:00P
Le Cirque Amiens
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http://www.myspace.com/superbusmusic
Edited By Shine on 1167295273