
Lucky Peterson solo
Gonesse
Salle Jacques Brel
21 mars 2006
Dans le cadre du festival Banlieues Bleues
Lucky Peterson arrive sur scène en trainant les pieds pour se placer derrière son vieil orgue hammond. Et c'est parti pour une heure de blues teinté de gospel. Une musique improbable tant Lucky Peterson est surprenant. Il n'est plus tout jeune mais ressemble à un gamin qui s'amuse seul dans son coin.
Enfant, il voyait défiler Willie Dixon, Jimmy Reed ou John Lee Hooker dans le club de blues de son père, à Buffalo. Pris de passion pour l'orgue Hammond en voyant Bill Dogett derrière les claviers, il était un organiste prodige à… 5 ans. Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé, Lucky Peterson semble être seul avec Dieu et son orgue dans son petit monde. Chaque morceau est une prière, une incantation, une manière de prouver sa dévotion envers le seigneur. Au fil des morceaux, il éructe, crache, postillonne sous les premiers rangs comme pour mieux laver les péchés. Et puis de tant à autre, il redevient gamin, ricane, part dans un solo qu'il imagine, s'interrompt, baisse de 5 tons pour mieux s'amuser seul dans son coin, presque autiste.
Pendant quelques minutes, il prendra la guitare pour nous rappeler qu'il n'est pas seulement une voix et un organiste hors pair mais également un guitariste avec de grandes facilités. Mais l'orgue hammond et la foi reprendront rapidement le dessus. Drôle de bonhomme.
Gonesse
Salle Jacques Brel
21 mars 2006
Dans le cadre du festival Banlieues Bleues
Lucky Peterson arrive sur scène en trainant les pieds pour se placer derrière son vieil orgue hammond. Et c'est parti pour une heure de blues teinté de gospel. Une musique improbable tant Lucky Peterson est surprenant. Il n'est plus tout jeune mais ressemble à un gamin qui s'amuse seul dans son coin.
Enfant, il voyait défiler Willie Dixon, Jimmy Reed ou John Lee Hooker dans le club de blues de son père, à Buffalo. Pris de passion pour l'orgue Hammond en voyant Bill Dogett derrière les claviers, il était un organiste prodige à… 5 ans. Aujourd'hui, rien n'a vraiment changé, Lucky Peterson semble être seul avec Dieu et son orgue dans son petit monde. Chaque morceau est une prière, une incantation, une manière de prouver sa dévotion envers le seigneur. Au fil des morceaux, il éructe, crache, postillonne sous les premiers rangs comme pour mieux laver les péchés. Et puis de tant à autre, il redevient gamin, ricane, part dans un solo qu'il imagine, s'interrompt, baisse de 5 tons pour mieux s'amuser seul dans son coin, presque autiste.
Pendant quelques minutes, il prendra la guitare pour nous rappeler qu'il n'est pas seulement une voix et un organiste hors pair mais également un guitariste avec de grandes facilités. Mais l'orgue hammond et la foi reprendront rapidement le dessus. Drôle de bonhomme.