
Posté:
19 Juil 2007, 20:00
par kvod
Beirut sera en concert le 12/11/2007 à l'Olympia dans le cadre du Festival des Inrocks (avec Devendra Banhart, Andrew Bird, Remi Nicole,etc.)
Et effectivement, ça a l'air d'être un groupe très étonnant...

Posté:
19 Juil 2007, 20:41
par croustibat
concert gratuit du leader du groupe dans le cadre de la premiere soiree la blogotheque (4 autres artistes dont david ivar herman dune), setlist annoncée aujourd'hui:
lundi 30 juillet à la fleche d'or
http://www.blogotheque.net/article.php3?id_article=3286
par le plus grand des hasards j'ai mes rtt ce lundi et le lendemain.
qui est de la partie avec moi ?
Edited By croustibat on 1184872521

Posté:
30 Juil 2007, 10:08
par dave1er
Compte rendu du récent concert de Zach Condon, aka Beirut, à Paris où ce jeune prodige a laisser s’exprimer toute la folle musicalité de son premier album, Gulag Orkestar, devant un public conquis d’avance. En prime, découvrez son dernier clip, Elephant gun.
La presse s’est toujours passionnée pour les jeunes prodiges qui, à peine majeurs, possédaient déjà une discographie plus longue que le bras. Avec Beirut, Zach Condon est entré directement au panthéon de ces artistes là, ceux qui défient le temps, et qui semblent avoir trouvé un moyen de le contrôler puisque, pour la plupart des journalistes, ils restent invariablement âgés de dix-neuf ans depuis environ deux ans.
Zach avait effectivement dix-neuf ans lorsque Gulag Orkestar est arrivé en France un matin de printemps. Le choc auditif a été brutal : comment un jeune américain de cet âge là avait pu faire un disque comme celui-ci ? Et surtout, comment pouvait-il, l’air de rien, évoquer des références comme le collectif déjanté Neutral Milk Hotel et le Kocani Orkestar là où d’autres ne juraient que par les Strokes et autres Libertines ?
Loin de toute cette agitation, exalté par de longs mois de bohème en Europe, Condon venait bel et bien de créer de ses jeunes mains l’un des plus beaux bijoux de l’année. Laissant le punk-rock à ses compatriotes un peu moins malins, il s’est emparé du folklore balkanique, des fanfares extravagantes des pays de l’Est pour sculpter un album au parfum de vodka frelatée : onze morceaux sublimes, enregistrés au fond d’une chambre d’ado d’Albuquerque, au Nouveau Mexique,
Après la sortie de deux EP - Lon Gisland et Pompeii-, et un concert manqué en novembre dernier au festival des Inrocks, c’est à Paris que l’on retrouve Zach Condon, la veille de son concert au Trabendo. Désormais entouré d’une troupe de musiciens, le jeune nomade présentera bientôt son second album, un disque en forme de déclaration d’amour pour un pays dans lequel il vient juste de s’installer : la France.
Influencés par Jacques Brel -que Zach avoue avoir écouté en boucle pendant tout l’enregistrement-, et arrangés en partie par Owen Pallett de Final Fantasy, les nouveaux morceaux de Beirut s’éloignent des Balkans pour embrasser la chanson française à pleine bouche. Titrées Nantes, La Banlieu (sans le « e »), Cliquot ou encore Cherbourg, les nouvelles perles du jeune virtuose exhalent le même parfum de folie douce que ses premières compositions.
En attendant le 9 octobre, date de sortie officielle de l’album encore sans nom, Zach multiplie les concerts en Europe. Après Londres il y a quelques jours, c’est la capitale française qu’il s’apprête à conquérir . « Je vais enfin pouvoir jouer à Paris ! » annonce-t-il fièrement, un grand sourire illuminant sa bouille d’éternel adolescent. Le jeune homme est impatient, et il ne semble pas être le seul : des places pour son concert, complet depuis des semaines, se sont vendues le double voire le triple de leurs prix sur Internet, et on croisera même, à l’entrée du Trabendo, le lendemain, un groupe d’Italiens spécialement venus de Milan pour voir le petit génie sur scène.
Malgré le retard des très attendus Dirty Projectors, qui, retenus par un contrôle anti-terroriste à la frontière britannique, sont arrivés juste à temps pour interpréter un de leur morceaux avant que Beirut n’entre en scène, le Trabendo est en ébullition quand Condon et ses comparses apparaissent enfin.
Muni d’une petite flasque d’alcool qu’il vide au fur et à mesure du concert en criant ironiquement « un dernier pour la route ! », Zach jongle entre sa trompette, son ukulélé et son micro pour enchaîner les morceaux. Au milieu de ses talentueux musiciens -parmi lesquels on retrouve la violoniste Heather Trost de A Hawk and a Hacksaw-, le jeune américain joue les chefs d’orchestre débauchés au grain de folie contagieux. Tandis qu’une partie du public s’agite dans la fosse, Postcards From Italy, Mount Wroclai, Scenic World et After The Curtain défilent. Puis vient Elephant Gun, dont Beirut a tiré son premier et magnifique clip : une fête sans fin et décadente, où l’ivresse des convives se transforme peu à peu en béatitude absolue.
Et c’est sûrement ce sentiment qui s’est emparé de quelques personnes ce soir là : une extase totale qui secoue doucement en écoutant Zach interpréter de sa voix si impénétrable Le Moribond de Brel, une euphorie divine en dansant sur sa reprise enragée du Shiki Shiki Ba Ba du Kocani Orkestar.
Trois rappels plus tard, Beirut disparaît derrière le rideau de la scène, le sourire aux lèvres et les yeux brillants. Ce soir là, grâce à lui, Paris n’a jamais semblé aussi proche des Balkans.
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Edited By dave1er on 1185782971

Posté:
12 Fév 2008, 14:59
par dave1er
L'info du jour : Beirut à L'Olympia le 26 juin.
On l'annonce également dans certains festivals de l'été.

Posté:
27 Fév 2008, 12:56
par jb
Si j'ai bien compris, Beirut passe dans Taratata cette semaine.

Posté:
13 Jan 2009, 09:35
par dave1er
Beirut is back : concert le 12 mai au Bataclan.