Pour la faire courte, j'avais téléphoné au Nikaïa pour savoir à quelle heure arriver avec ma fille appareillée de béquilles. On m'a répondu 16h00 (avec stationnement au parking des pins, mitoyen du Nikaïa, réservé aux PMR et aux motards, qu'on a bien failli, en arrivant, nous refuser - ça commençait bien). Nous sommes donc entrer avec la file des "early entrance", mais on nous a ensuite demandé d'attendre 2h00 debout dans un sas à ciel ouvert, sous les averses. Ne voyant que rien n'était prévu pour assoir les PMR, j'ai poliment demandé des chaises à un gars de la sécurité qui semblait être le responsable, car équipé d'une radio, pour ma fille et 2 autres personnes (1 femme également en béquilles et une autre enceinte de quelques mois). Ce dernier n'a pas été des plus aimable et pas plus motivé que ça à accéder à ma requête. Mais voyant que les gens autour commençaient à trouver ça, eux aussi, un peu léger et après qu'une personne de la file "early entrance" ait donné le poster de son package DM à ma fille (merci encore à elle pour sa générosité), se sentant merdeux, il a fini par apporter lui même une seule et unique chaise (à partager à 3!?!). Mais alors que je remuais ciel et terre pour en avoir autant qu'il y avait de PMR, ce monsieur est monté sur ses grands chevaux. Mais cher monsieur, si d'entrée il y avait eu des chaises de prévues, je n'aurais pas eu à ramener ma fraise! Mais devant tant de mauvaise organisation et surtout de mauvaise volonté, je ne pouvais que ruer dans les brancards. Heureusement par la suite, nous sommes tombés sur des personnes charmantes (Olivier et Sandra, fans de Martigues), une personne chargée de remettre leur bracelet aux "early entrance", une femme et un homme vigiles à la barrière et DM pour la carte postale dédicacée et surtout leur sublime prestation. Enfin, je passerai sur la fin du concert où l'on nous a gentiment poussé dehors par des chemins détournés nous obligeant d'abord à escalader les gradins, ensuite à marcher longtemps en passant par un terrain vague peu éclairé jonché de détritus et enfin par des issues sans issue
