The fourth strike

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The fourth strike est un disque pirate de Depeche Mode. Editeur : Downtown records / Exactor Mortis. Date : 1993.

[modifier] Tracklisting

  • 1. Enjoy the silence (Promo mix) [4:25]
  • 2. A question of lust (Margouleff remix) [3:52]
  • 3. Just can't get enough (On-USound remix) [7:21]
  • 4. Master and servant (Hammerhead mix) [8:11]
  • 5. Never let me down again (Groovy mix) [7:34]
  • 6. It's called a heart (Prehistoric mix) [7:50]
  • 7. World in my eyes (Ultimix) [5:43]
  • 8. Rush (Dub mix) [3:51]
  • 9. I want you now (N°.5 mix) [8:27]
  • 10. Here is the house (Sung by martin) [4:47]
  • 11. Violence (Unreleased track) [4:44]
  • 12. I feel no guilt (Unreleased track) [4:58]

Durée totale : 72:01

  • 1 : Remix du vidéo clip incluant l'intro spéciale.
  • 2 : Remix officiel pour le 7" américain.
  • 3 : Megamix house du single et du live de l'hammersmith odeon 82.
  • 4 : mix du Slavery whip mix (même que Power mix).
  • 5 : Long mix du Split mix.
  • 6 : Remix officiel de très bonne qualité sonore.
  • 7 : Mix du LP mix et Oil tank mix (même que '91 remix par Mixx-Rite).
  • 8 : Très mauvais remix du LP mix.
  • 9 : LP mix + boite à rythme, sonne trop "home made".
  • 10 : Demo du LP track.
  • 11 : Ce titre n'est pas officiellement de Depeche Mode.
  • 12 : Ce titre n'est pas officiellement de Depeche mode.

[modifier] Critique

Le remix d'Enjoy the silence n'est jamais sorti en support audio officiel. Les deux suivants (Just can't get enough et Master & servant) sont des classiques des débuts des remixes house. Ils font parti de ceux qui ouvrirent une nouvelle voie à tant de remixeurs, celle des "extended versions" à la sauce house (entendez par là une boite à rythme aux tempo bien lourd). Just can't get enough se ballade entre les versions live et schizo, alors que l'intro de Master and servant est martelée de "Power" pesants, tout ça agrémenté de chorus/flanger et d'effets stéréophoniques surprenants pour l'époque. Parfois brutal, voire même violent, mais toujours dynamique et terriblement efficace. Le mix de Never let me down again n'est pas ce que l'on peut qualifier d'imaginatif. Après une intro "recherche sur bande FM" (sans doute inspirée par l'anthologique "Wish you were here" des Pink Floyd), le mix consiste en une version du split mix amputée du premier couplet et qui s'arrête brusquement au début de la partie étendue, pour tomber dans l'aggro. On retrouve ce titre sous bon nombre de titres et dans différentes compils, la plus "célèbre" étant la Limited remix edition de MFTM.

Le mix de World in my eyes est bourré de samples, tels que "party people" ou "The music just turns me on", ou plus près des Mode, "Enjoy the silence". Le remix de Rush, quant à lui, plutôt que dub mix aurait pu s'appeler "daube mix". Le gars qui a fait ça doit avoir de sérieuses lacunes en terme de solfège rythmique. Tous les extraits originaux sont posés à contretemps sur la boite à rythme qui a été ajoutée. 3'50" de torture. Ce gars (ou ses semblables !) que j'appellerai "le sourd" avait déjà frappé sur d'autres titres dans d'autres compils, et il re frappera hélas plus tard dans nombre d'autres. Le N°5 mix de I want you now se résume à la version album accompagnée d'une pauvre boite à rythme. Ce type de mixes "je l'ai fait dans ma chambre avec un vieux magnéto et la beat box d'un vieux synthé" sont malheureusement légion à cette époque. Channel appréciera sans doute.

La demo de Here is the house est assez brute, elle contient des textes légèrement différents du style : "Colors and shapes worked together". Ce genre de pièce, à ce stade, reste toujours émouvant, c'est l'embryon d'un morceau qui recevra de nombreux arrangements.

Les deux derniers titres de cette strike ne sont pas de DM, mais ils sont souvent attribués au groupe Red Flag (à tort, puisque après analyse de la discographie complète de Red Flag, ces titres n'apparaissent nulle part). Reste une autre hypothèse qui voudrait que ce soit des titres enregistrés par Martin et jamais sélectionnés pour DM, ce qui est défendable quant à la qualité de production des versions ; ce ne sont pas de simples démos. Martin et DM refusent l'honnêteté sur ce thème, allant jusqu'à prétendre ignorer l'existence de tels titres. Certains vont même jusqu'à dire que Red Flag n'est qu'une couverture pour certaines compos de Martin… Le mystère reste entier.