Fnac à vendre ? - Ca tombe mal, j'ai plus une thune ...

[OD]

Le groupe PPR réfléchirait à la cession de l'enseigne Fnac
( www.lemonde.fr )

Le groupe PPR envisagerait de vendre la Fnac. Selon Les Echos du mercredi 27 septembre, les banques UBS et Goldman Sachs auraient contacté plusieurs très gros fonds d'investissement comme Permira, KKR, CVC et Cinven pour leur proposer de racheter la chaîne de produits culturels.

Selon nos informations, Jean-Paul Giraud, ancien PDG de la Fnac et actuel patron de GO Sport, regarde également le dossier, sous la forme d'un rachat d'entreprise par endettement (LBO). Toutefois, à ce jour, les banques n'ont pas été officiellement mandatées par PPR, qui ne faisait aucun commentaire mercredi matin.

La valeur de la Fnac aurait été évaluée à environ 2 milliards d'euros. Cette somme ne comprend que l'exploitation des magasins puisque l'enseigne n'est pas propriétaire des murs.

Après les cessions (en mars 2005) du distributeur Rexel, spécialisé dans le matériel électrique, et tout récemment des magasins Printemps (Le Monde du 15 juin), les rumeurs vont bon train sur la volonté de PPR de se désengager du secteur de la distribution pour se concentrer sur le luxe.

"Une telle opération serait forcément bien accueillie par le marché", soulignent les analystes du gérant Aurel Leven. Elle a effectivement du sens au regard des performances comparées de ces deux activités. Au premier semestre 2006, le pôle luxe de PPR pesait ainsi 20 % du chiffre d'affaires du groupe mais près de 40 % de son résultat opérationnel courant.

La Fnac, elle, pèse 25 % du chiffre d'affaires du groupe, mais seulement 13 % du résultat. Avec une rentabilité de 3,6 %, elle peine à faire la preuve de son potentiel de croissance. Le réseau de magasins en centre-ville est saturé, d'où la volonté de développer un concept en périphérie. Par ailleurs, l'enseigne souffre de la déflation sur les produits techniques et de l'effondrement des ventes de disques.

Cécile Ducourtieux et Stéphane Lauer

[nitrate]

C'est rentable la fnac, ils vendent les dvds (de DM - Live In Milan) 2 euros plus cher que leurs concurrents. :bigggrin:

[GUIZMO]

même les prix verts sont plus chers!

[julianette]

Personnellement, je préfère Virgin (grand concurrent de la FNAC), ils sont moins chers (cf le dvd de Milan), leur personnel est plus qualifié et aimable (en tout cas pour celui des Champs Elysées à Paris) et j'adore leur restaurant ! je me demande si je ne vais pas prendre leur carte VIP (fidélité...) à la place de celle de la FNAC.

dommage que leur site internet ne soit pas aussi attractif que celui de la FNAC...

[popcara]

même les prix verts sont plus chers!

Esperons que le nouveau proprietaire de la FNAC fasse des prix aligné sur la concurrence .Car actuellement ils sont ridicules avec leur tarif trop chers.Les prix verts ne veulent plus rien dire .
Je ne vais à la Fnac que quand je n'ai pas trouvé un CD ou DVD ailleurs .



Edited By popcara on 1159441954

[isaleelee]

Plus mis un pied dans ce magasin depuis des lustres. A Colmar, depuis toujours : méga foutoir dans les rayons et employés antipathiques. Ils sont peut-être mal traités par la direction mais ça n'est pas au client d'en faire les frais. Quant à leur site internet, lorsqu'ils vous proposent une demi saison d'Angel à 62 euros alors qu'on la trouve à (au moins) moitié moins partout ailleurs, ça donne envie de leur envoyer du plastic C4 par la poste. Je boycotte à 100 % et ils peuvent fermer, vendre, exploser, ça ne me fera ni chaud, ni froid.

[DMandco]

M'étonne pas... Il y a plus d'un mois, j'ai essayé de commander le DVD et le CD de "John the revelator" chez eux en plus du DVD single "Minimal" des Pet Shop Boys et le Cd "Get together" de Madonna. J'ai reçu une réponse trois semaines aprés comme quoi, ils étaient en rupture... Je commande les 4 CDs sur un site allemand, ou je vais trés souvent... Une semaine aprés, ils sont chez moi pour deux fois moins cher !!!

Quand il s'agit des merdes d'Universal du type Star Ac et autres, il n'y a pas de problème, c'est du rapide... Sorti de là, c'est plutôt le foutoir... CQFD!!!

:angry: :angry: :angry: :angry:

[julianette]

Ils sont peut-être mal traités par la direction mais ça n'est pas au client d'en faire les frais.

J'ai remarqué que les employés étaient assez souvent en grève...

[sweetestsun]

Jamais eu à me plaindre de la fnac, si ce n'est des tarifs un peu aberrants comparés à la concurrence.
J'aime bien cette petite fnac de chez moi, les conseillers y sont agréables et qualifiés dans leur rayon... et conciliants pour mettre des trucs de côté et filer des infos de pré-commande. J'y trouve même des imports sympa.

Faudrait juste remettre des prix attractifs à mon sens. :sarcasme:

sweetest"non je bosse pas chez fnac "sun

[julianette]

Je ne doute pas que les "petites" FNAC sont plus attractives et sympathiques que celles de Paris, bien au contraire.

Autre bon point pour Virgin : je viens de voir sur leur site internet qu'on peut télécharger le live de Dave Gahan à l'Olympia en 2003, visionner une interview de Dave lors de sa dédicace au Virgin la même année, bref, pleins de surprises...

[Vince]

Hi,

je pense plutôt que la situation des produits culturels (hors livres) peut être une raison de la vente de l'enseigne.
Je croyais que la FNAC avait un coefficient inférieur au Virgin en ce qui concerne les disques ?

SYV

[alana]

Plus mis un pied dans ce magasin depuis des lustres. A Colmar, depuis toujours : méga foutoir dans les rayons et employés antipathiques. Ils sont peut-être mal traités par la direction mais ça n'est pas au client d'en faire les frais. Quant à leur site internet, lorsqu'ils vous proposent une demi saison d'Angel à 62 euros alors qu'on la trouve à (au moins) moitié moins partout ailleurs, ça donne envie de leur envoyer du plastic C4 par la poste. Je boycotte à 100 % et ils peuvent fermer, vendre, exploser, ça ne me fera ni chaud, ni froid.

+1

et j'aime vraiment pas leur politique culturelle, ça fait vraiment hypermarché de bourges cette eniseigne

je me suis rabattue sur les disquaires d'occaz et planet saturn, meme si ce dernier n'est pas hyper moins cher que la Fnac
le seule disquaire qui m'a l'air bien est Gibert à Paris et en province
en revanche, je connais pas Virgin

[jmsmirnoffice]

le seule disquaire qui m'a l'air bien est Gibert à Paris et en province
en revanche, je connais pas Virgin

Pour ce qui est de Gibert et Virgin, c'est assez différent justement entre Paris et la province.
Lorsqu'on parle de Virgin on a tendance à penser à celui des Champs en oubliant des Virgin comme Nantes ou Bordeaux qui sont minables en terme de choix, d'accueil et de prix à croire qu'ils préferent investir dans les emplacements N°1 et la déco plutôt qu'en stock de disques.
Pour Gibert, les rares Gibert de province, comme Poitiers par exemple se défendent plutôt trés bien.

Mais globalement en province, les meilleurs disquaires sont les nouveaux Espaces Culturels E.Leclerc : trés grand choix de disques, même en import et peu commerciaux, une politique tarifaire trés agressive, des vendeurs partout sympas et disponibles qui n'ont pas "peur" de rentrer des réferences supplémentaires quand on leur en parle, bref le top !
Et ce quelque soit le "patelin" dans lequel on trouve le magasin : Bressuire, Thouars, La Ville Aux Dames, Quimper... Autant de petits bleds oû l'on a aucun mal à trouver des Vinyles, des maxis CD, des imports...
Dans le cas de la région Ouest par exemple, le Leclerc de Rezé enterre le Virgin de Nantes, les fnacs de Nantes, Angers, Le Mans, Tours, les planet Saturn de Tours, Angers...

[angryman]

les vendeurs de la fnac font de la peine ...

j'ai testé recemment pour l'achat de 2 articles

un lecteur Archos gmini 402 pour lequel j'ai demandé si l'on pouvait enregistrer en wav : réponse "non mr pas possible regardé mr pas d'entrée en ligne blablabla ..." je demande au gars si je peux voir la notice du modele d'expo ... réponse non faut que j'aille au stock au sous sol (en gros ca me gave)
et au final on peu enregistrer en wav avec l'adaptateur , résultat je l'ai acheté ailleurs 300 € de perdu pour eux ...

deuxième test un videoprojeteur panasonic pt-ae900e j'appel la fnac st lazare pour demander s'il l'on en stock réponse "oui" donc je le réserve jusque là nickel, j'arrive à la fnac je pose une dernière question au vendeur "est-ce que je peux faire du 4/3 pour des presentation sur PC" réponse "non pas possible format 16/9" bien que cela me surprenne je lui dit ok c'est pas grave je le prends qd même et là cerise sur le gâteau un autre vendeur est en train de le vendre à un autre client (en plus réservé à mon nom... SUPER !!! et bien sur y en a plus en stock bref je me suis fait pigeonné) j'ai donc foncé au darty de montparnasse et là nickel le gars m'explique bien que ca fait du 4/3 en plus il me fait une déo, résultat je l'ai acheté chez darty 1500 euros de perdu pour la FNAC

c'est vraiment des nanards point de vu relation client je me souviens de l'époque ou j'allais à la fnac italien pour discuter avec les vendeurs qui avaient vraiment une culture musicale un peu comme à Gilbert Joseph maintenant ils servent qu'à ranger les cd et les étiqueter les mecs n conaissent même pas les groupes qu'ils mettent en présentoire pareil pour les livres on voit que ca les saoule quand on leur pose des questions ... en gros on a les même infos voir moins que lorsque l'on coommande sur le net

domage domage ...

[julianette]

et là cerise sur le gâteau un autre vendeur est en train de le vendre à un autre client (en plus réservé à mon nom... SUPER !!! et bien sur y en a plus en stock bref je me suis fait pigeonné)

Raison de plus pour ne pas retourner à la FNAC tiens !

:colere:

[Vince]

Hi,

euh Angryman, la FNAC c'est un magasin généraliste...
Pour ce genre de matériel (en gros pour + de 50 Euros l'objet), il faut mieux aller demander les questions sur le net ou dans une boutique vendant 3 fois plus cher (voir détaillant de la marque spécialisé) quitte à revenir acheter à la FNAC...

See You

Vince

[jmsmirnoffice]

La fnac est peut-être encore à vendre mais tower records eux sont morts... Quelle misère.

La mort de Tower Records symbolise l'agonie du CD
LE MONDE | 01.12.06 | 15h46 • Mis à jour le 01.12.06 | 15h46
NEW YORK CORRESPONDANT
Fondé en Californie, à Sacramento, en 1960, par un passionné de musique, Russ Solomon, la chaîne de magasins de disques Tower Records va disparaître. En dépôt de bilan, elle a été reprise auprès du tribunal des faillites de Wilmington (Delaware) par le liquidateur Great American Group pour 134,3 millions de dollars, tandis que ses dettes dépassent 200 millions. Le juge a préféré cette offre, supérieure de seulement 500 000 dollars à celle de Trans World Entertainment, qui offrait pourtant de conserver certains points de vente.


Les 89 magasins à l'enseigne jaune et rouge, présents dans 20 Etats des Etats-Unis, seront donc tous fermés avant Noël et les 3 000 employés licenciés. Le magasin le plus célèbre de Tower Records, celui de Sunset Boulevard, à Los Angeles, annonçait en 1969, lors de son ouverture, qu'il était "le plus grand vendeur de disques du monde connu - ouvert de 9 heures à minuit, 365 jours par an". Le bâtiment est déjà vendu pour 12 millions de dollars et un panneau sur la façade proclame désormais : "C'est la fin du monde tel que nous le connaissons", reprenant les paroles d'une chanson de REM.

Triste fin pour un nom ayant symbolisé la révolution musicale des années 1960 et 1970. Au juge des faillites, Russ Solomon a expliqué qu'il était victime du déclin accéléré des ventes de CD, du téléchargement de la musique sur Internet, du succès de l'iPod d'Apple et, pour finir, de la concurrence de chaînes de supermarchés comme Wal-Mart. Cette banqueroute marque l'effondrement du modèle économique de la vente traditionnelle de disques dans un magasin. Une illustration des propos du directeur d'EMI Music Alain Lévy : "Le CD est en voie de disparition." Plus de 1 000 boutiques de ce secteur ont disparu depuis le début de l'année aux Etats-Unis.

Tower a bien tenté de s'adapter : en 2000, son site était le numéro un des ventes en ligne de CD, mais il ne s'est mis au téléchargement qu'en juin 2006. Trop tard. La chaîne a été incapable, dans le même temps, de rester compétitive sur les prix, notamment quand la grande distribution, comme Wal-Mart, a fait des titres les plus vendus des produits d'appel. Même les cafés Starbucks vendent aujourd'hui de la musique : ils ont commercialisé plus de 800 000 exemplaires du CD de Ray Charles Genius Loves Company.


UNE CLIENTÈLE NOSTALGIQUE


Cette concurrence a laissé à Tower pour seuls clients les habitués et les experts, en nombre insuffisant, et qui en outre trouvent aujourd'hui sur Internet un choix plus vaste que dans les magasins. La société a une première fois déposé son bilan en 2004, parvenant alors à convaincre ses créanciers de la laisser continuer, avant de retomber en faillite le 20 août.

Avant la naissance de Tower, les vendeurs de disques étaient des boutiques de quartier. La chaîne commercialisait les disques moins chers, jour et nuit, et surtout offrait un choix sans précédent. Les employés travaillaient pour Tower parce que cela leur plaisait et, souvent, étaient eux-mêmes musiciens. Quand il s'est ouvert, le magasin de l'East Village, à Manhattan, s'étendait sur trois rues. Dans les années 1980, il était la porte d'entrée aux Etats-Unis de la "nouvelle vague" européenne et le lieu de rendez-vous préféré des adolescents new-yorkais. A Londres, Tower Records était alors installé à Piccadilly Circus. Depuis, le magasin a été cédé à Virgin. Tower avait construit un réseau international à Hongkong, en Malaisie, au Japon, aux Philippines, en Irlande, en Israël, en Colombie, en Equateur et au Mexique. Il a été vendu et liquidé suite au dépôt de bilan de 2004.

La fin de Tower signifie sans doute celle de quelques labels indépendants spécialisés et laisse les clients fidèles désemparés et nostalgiques. "Cela me rend triste", souligne Norman Greenberg, qui fouille frénétiquement dans les bacs d'un des quatre magasins à Manhattan, celui proche du Lincoln Center. Les amateurs peuvent encore trouver quelques affaires : une cassette de Van Halen pour 3,99 dollars et une réédition de l'album Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols pour 19,99 dollars avec 40 % de réduction.

Depuis près de vingt-cinq ans, Greg Cotta fréquente le magasin de l'East Village et achète des albums de jazz et d'opéra. Il se dit "frustré, en colère et déprimé". Selon le New York Times, la chaîne représentait près de la moitié des ventes de musique classique dans la métropole.

Ramsey Jones, qui tient la caisse au troisième étage dans l'East Village, se souvient que "les affaires ont longtemps été florissantes. Mais le téléchargement, la compétition des Virgin, Best Buy et autres Wal-Mart nous ont fait du mal. Les gens pouvaient venir ici et trouver tout ce qu'ils cherchaient. Ils pouvaient rester des heures dans les rayons et trouver quelqu'un à qui parler qui pouvait les aider à choisir, leur donner des conseils. Ils ne retrouveront plus l'étendue de notre catalogue".


http://www.lemonde.fr/web....SS-3246

[nitrate]

Cette concurrence a laissé à Tower pour seuls clients les habitués et les experts, en nombre insuffisant, et qui en outre trouvent aujourd'hui sur Internet un choix plus vaste que dans les magasins.

C'est bien là la principale cause de la baisse de vente de cds ; les disques ne sont tout simplement plus disponobles en formats réels mais uniquement en téléchargement.

Voyez le cas des 4 derniers singles de DM en Amérique du Nord...

Dans ces conditions, les magasins ne servent évidemment plus à rien.

On en est pas encore au même stade en Europe, pour l'instant. :confused:

[jb]

On en est pas encore au même stade en Europe, pour l'instant. :confused:

On en est pas loin. Le tower records de Piccadily à Londres a fermé (remplacé par un Virgin) il y a plusieurs mois.

[jb]

Musique. Bernard Coutaz, 85 ans, fondateur du label indépendant Harmonia Mundi, mise encore sur le support matériel:
«Le CD n'est pas mort, il bande encore»

http://www.liberation.fr/culture/220804.FR.php

"En France, on réalise encore 95 % des ventes avec le support physique, 97 % en ce qui concerne le classique. L'emballement médiatique sur les questions de téléchargement est purement sensationnaliste"

(...)

"La multiplicité des points de vente est indispensable pour garantir la diversité de l'offre. Avec 3 000 libraires indépendants en France, les éditeurs de livres peuvent encore oser et trouver un réseau ou une niche pour leurs publications. Dans le disque, vous n'avez plus que des grandes surfaces vendant quelques best-of"



Edited By jb on 1165047344