par BassBeat » 21 Mai 2008, 00:31
Question lignes de basse, d'un point de vue purement mélodique, je trouve dM assez pauvres d'une façon général. Cependant, certaines relèvent pour moi du divin, même si elles ne sont pas toutes hyper fouillées. Elles sont juste comme il faut, quoi : Shame, Get the Balance Right, Useless, Policy of Truth (encore que là c'est plus l'association guitare+basse que la basse à elle seule qui déchire tout). Le ponpon bien sûr pour Happiest Girl, que je peux faire tourner sur ma basse pendant environ 79 minutes et 36 secondes sans m'arrêter tellement c'est bon. Après, bien entendu, je dois m'alimenter, boire ou rouler une clope, donc lâcher l'instrument. C'est humain.
Nothing est pas dégueu non plus dans son genre. Que dire de Clean ?? Mmmmh, les p'tits loulous ? À fond dans les oreilles !
Malgré cette "pauvreté" mélodique dans les basses, les sons de basses sont souvent extrêmement travaillés, ce qui donne, disons-le tout de go, une dimension proche de l'intergalactique aux morceaux qui en sont pourvus. C'est beaucoup plus facile de s'en rendre compte en écoutant certains remixes sur lesquels sont isolés ou mis en avant les basses. Je pense notament à In Your Room [Apex mix] qui est une pure merveille : bien que la ligne se compose d'une seule hauteur de note, les effets d'attaque et de variation du volume (et de la stéréo, de mémoire) - je laisserai le soin aux ingénieurs du son de s'exprimer clairement au sujet des effets - font que cette basse se suffit à elle-même (d'où ce mix, vraissemblablement). Toujours sur ce mix, j'ai découvert les impulsions "cardiaques" en infra-basses quasi inaudibles sur les autres versions.
Je trouve que les basses de dM se sont réchauffées à partir de Violator. Auparavant plutôt sèches (comme des basses des années 80, quoi), elles devinrent plus rondes et sensuelles (sexy ?) par la suite, n'empêchant pas de percuter quand il le faut.
Bass "Infra" Beat
"Just want your sexuality, (...) write me your poetry in motion.
Write it just for me, and sign it with a kiss."
K. Bush