fabio a écrit:Bon c'etait pour vous signaler que les minds sortent Leur nouvel album "graffiti soul" le 25 mai 2009 et cet album,je ne vais pas être original ,parce que je l'avais deja dit pour black and white ,est absolument fantastique.
apres une ecoute à chaud depuis hier de 6 morceaux sur8 ,il n'y'a pas eu autant de morceaux qui pourraient être un single .
d'ailleurs ,charlie burchill et jim kerr ne se sont pas entendus pour le choix du 1er single .
Je n'ai pas encore ecouté le dernier mode que je vais ecouter demain ,mais pour comparer avec magnificent ou breathe de u2 ,les minds ont fait plus fort ,il s'agit de "this is it" absolument dantesque qui va être terrible sur scene au même titre qu'un someone somewhere waterfront ou autres speed your love to me.
Black and white contenait 2 pepites qu'etaient stay visible ou dolphin,là les 6 morceaux que je viens d'ecouter ,il y'en 4 qui sont enormes et "blood type o" oû l'on entend un passage sur le site des minds a l'air d'être aussi tres impressionant.
Cet album sort le 25 mai 2009 et ne le ratez surtout pas .
come-back (Libre Belgique en ligne)
Simple Minds, de retour corps et âme
Vincent Braun
Mis en ligne le 04/06/2009
Le groupe écossais publie "Graffiti Soul", son quinzième album en 32 ans d'existence. Son chanteur Jim Kerr nous parle du succès, du déclin, des années 80 et de la Sicile.
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Rencontre
Hasard ou coïncidence ? Toujours est-il que trois groupes qui marquèrent le début des années 80 avant de devenir d’énormes stars, viennent de sortir un nouvel album en quelque mois à peine : U2 fin février, Depeche Mode fin avril et Simple Minds fin mai. Ce que souligne d’ailleurs Jim Kerr, le chanteur et fondateur du groupe écossais, qui sort son quinzième album studio, "Graffiti Soul". Mais sans doute le leader des Minds voit-il dans ce voisinage une belle aubaine, tant le groupe originaire de Glasgow s’est fait discret ces quinze dernières années. A la différence des Anglais et des Irlandais, restés à l’avant-plan après avoir bien négocié le virage des années 90 en réinventant leur son, respectivement sur "Violator" et "Achtung Baby". En 1991, les Minds, eux, piquaient du nez avec l’album "Real Life", lâché par la critique et son public.
En stakhanoviste, le groupe du chanteur Jim Kerr et du guitariste Charlie Burchill n’eut de cesse depuis de poursuivre sa route - en témoignent cinq albums ces dix dernières années. Parfois même dans l’ombre la plus complète. Jusqu’à la tournée du trentième anniversaire, il y a deux ans, durant laquelle le groupe a fait le tour de l’Europe des stades pour rejouer ses succès, de "Don’t You (Forget About Me)" à "Alive And Kicking", en passant par "New Gold Dream" ou "Promised You A Miracle". Nous avons rencontré le charismatique Jim Kerr, bientôt 50 ans, à Bruxelles. Il nous parle de la frustration du déclin, de la gloire aussi, et du nouvel album qui, à défaut de réinventer la roue, la fait bien tourner. Le tout avec une humilité, une lucidité et une sérénité touchantes, au rythme inlassable de ses "r" roulés en tout bon Ecossais qui se respecte.
Vous revenez de loin, non ?
Il y a dix ans, nous sommes passés à ça de tout arrêter. Il semblait ne plus y avoir d’énergie, d’implication. Tout ce que nous faisions n’était que l’ombre de ce que nous avions fait. On a pensé qu’on avait fait notre temps, cela faisait vingt ans, et qu’il était peut-être préférable de tout arrêter avant devenir des fantômes. C’était déjà une belle aventure. On ne pouvait pas se plaindre. On a connu le succès, on a eu l’attention de beaucoup de monde. Finalement, on ne l’a pas fait. On a juste pris du recul quelques années. Mais on a conservé la flamme. On jouait occasionnellement. Et quand vous jouez, il y a un certain apport d’oxygène. Et quand dix mille personnes viennent vous voir au Japon ou à New York, on n’a pas envie d’arrêter. Et on est revenu, petit à petit. Il y a quatre ans, on a sorti l’album "Black And White", qui allait dans la bonne direction.
Quel était l'enjeu de "Graffiti Soul" ?
Le défi du nouvel album était vraiment de réaffirmer que ce n’était pas un feu de paille, que Simple Minds est en état de marche. C’était important pour nous, parce que nous n’envisagions pas d’affirmer nos trente ans sans qu’il y ait cette vitalité, cette vibration. On voulait être à la fois classique mais contemporain. Facile à dire mais pas facile à faire.
Musicalement, qu'avez-vous privilégié ?
Il n’y avait pas une direction claire. On voulait rester dans le modèle de la chanson pop. Mais c’est une abstraction de parler de pop. C’est quoi la pop ? Les Spice Girls c’est de la pop. Les Beatles aussi, U2 aussi. Pop dans le sens de chanson qui marque, dans un album qui va droit au but, plein de mélodies accrocheuses, mais aussi éclatantes et acérées. Pas vraiment punk, mais post-punk, quelque part dans cette veine, c’est notre image.
De quoi parlent les nouvelles chansons ? Vos thèmes de prédilection ont-ils évolué ?
J’ai l’impression que chaque chanson ne se résume pas à un seul sujet. La plupart de mes textes parlent de beaucoup de choses. Parfois, ils parlent de trois ou quatre thèmes différents qui sont liés d’une certaine manière. Je pense que beaucoup d’artistes ont des thèmes centraux. En ce qui nous concerne, je pense qu’il y a cette idée de transit, de mouvement, de transformation, physique, spirituelle, géographique. Certaines chansons sont très personnelles, d’autres complètement imaginaires.
Quelle est votre motivation aujourd'hui à créer de la musique ?
Quand nous avons eu ce moment de crise il y a dix ans, je regardais ce que nous avions fait en terme de carrière. Mais, dans un certain sens, ce n’est pas une carrière, c’est une vie. C’est dans ma nature. Je fais de la musique, qui se révèle être à la mode ou démodée, bonne ou mauvaise. Peu importe. C’est faire qui compte.
Comment avez-vous vécu cette crise, après la gloire des années 80 ?
C’est dur. Très dur. Et peu surmontent ça. Parce que leur égo les tue. Ou alors c’est la honte. Celle d’avoir eu cela et de l’avoir perdu. Bien sûr, personne ne veut ressentir qu’il perd le contrôle, le pouvoir, ou qu’il est un has been. Ironiquement, une des choses qui aident à surmonter ça - et j’espère que ça ne va pas paraître arrogant - c’est l’humilité. Je pense que rien n’est dû à qui que ce soit. On est tombé en panne. Après dix-sept ou dix-huit ans, ce n’est pas un crime. C’est aussi arrivé à Bob Dylan, à John Lennon, aux grands. Le tout est de savoir comment vous gérez cela. Vous me direz mais ils n’ont pas perdu leur popularité, mais si, Peter Gabriel, David Bowie, Lou Reed n’ont pas placé un album numéro un depuis longtemps. C’est la vie. Il y a des hauts et des bas. Et on ne sait jamais ce qui se passe au coin de la rue.
Cette humilité fait-elle partie de la mentalité écossaise ?
Je pense que cela fait partie de ceux avec qui nous avons grandi. Cela ne fait pas de nous de meilleures personnes que d’autres mais, dans des cas pareils, cela nous donne les outils pour plier quand le vent souffle. Si vous ne pliez pas, vous casser. Si vous plier, vous pouvez continuer à vivre.
Que vous apporte de vivre en Sicile ?
J’ai toujours aimé l’Europe continentale, la Méditerranée, le soleil, mais l’Italie ce fut une révélation. J’y suis allé quand j’étais enfant. Le monde y était en couleurs, comparé à Glasgow où tout était en noir et blanc. La Sicile, c’est là où l’Europe rencontre l’Afrique. La Libye n’est pas loin. Ce volcan, ce carrefour des civilisations grecque, romaine, tout cela y très présents. J’aime sa cuisine, ses femmes. Et je me suis mis à l’italien.
La musique des années 80 est régulièrement méprisée par les critiques rock. Pourquoi à votre avis ?
Cela arrive toujours. Quand les années 80 se sont terminées, quand une génération cède la place, la suivante ne peut la supporter. Et il appartient alors à une autre génération de la remettre dans une nouvelle perspective. Pour ma part, je trouve dommage de voir toujours les mêmes choses à la télé : Bananarama, Boy George, Spandau Ballet Je ne dis pas que ce n’est pas les années 80, mais où sont The Cure, Depeche Mode, Magazine, Dire Straits, Police, Birthday Party ? Il y avait dans les années 80 une incroyable quantité d’imagination. Personne ne sonnait comme Morrisey, personne ne faisait des chansons comme Robert Smith avant qu’ils n’arrivent. Cela a été une grande période d’inventivité.
L'usage d'instruments novateurs y est pour quelque chose. Les synthétiseurs ont amené des formes plus pop...
C’est un élément. Les boîtes à rythmes aussi, qui ont fait le groove de New Order. J’y vois aussi une sorte de naïveté dans la musique. Même Human League, avec cet album "Love Action" et une chanson comme "The Lebanon", c’est brillant. Puis il y a eu les prémisses du hip-hop.
La Belgique a joué un grand rôle au début de votre histoire...
C’est le premier endroit, avant même qu’on ne pense pouvoir être des pop stars ou des rock stars, à nous avoir donné une chance. A l’époque, on n’allait nulle part en Angleterre, nulle part en Allemagne. La Belgique, et pour être honnête les Pays-Bas aussi, nous ont donné l’opportunité de venir jouer. Dans les petites villes comme dans les grandes. Et forcément vous grandissez vite quand vous jouez chaque soir, et que vous un super accueil. Je me rappelle qu’on a fait la tournée avec Peter Gabriel, trente concerts en première partie. On était sur les rotules. A Forest National, on a même eu droit à un rappel. C’était incroyable. La première fois qu’on jouait dans une salle aussi grande. On a grandit en public.
Simple Minds, "Graffiti Soul", 1 CD Universal.
En concert le 28 juin au Tempo Festival à Ciney et le 8 juillet à L’Olympia à Paris.
Shine a écrit:Quelqu'un a acheté l'édition limitée 2cd? Que comprend le 2éme disque?
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