Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies était au nombre d'une étonnante guest liste pour le concert de samedi à New York.
Voici un compte rendu exhaustif d'un concert magnifique qui s'est ouvert par City of Blinding Lights et s'est achevé sur Vertigo en prenant quelques raccourcis des plus appréciés.
1. Il semblerait que le gratin du show biz ait assisté à ce concert de U2, le must de 2005. (Ca prendrait trop de place et de temps de vous dire qui était là)
2. Il y avait bien plus de gratin d'Hollywood au concert du Madison Square Gardens - le seul concert donné à New York pour cette première partie américaine de la tournée mondiale de nos 4 paddies - qu'il n'y a eu pour les concerts de Los Angeles. Nous avons noté la présence de Tim Robbins, Julia Roberts et Matt Dillon sans oublier nos amies Down Under Nicole Kidman et Naomi Watts. Et... le créateur des Soprano David Chase et les vedettes de sa série dont messieurs James Gandolfini et Steve Van Zandt.
3. Rock'n roll n'était pas en reste - on ne pouvait rêver plus belle affiche. David Bowie et Patti Smith étaient dans la salle tout comme Phil Ramone, les membres de Depeche Mode, Mike D et Sean Combes … pour le plus grand bonheur du public de la Grosse Pomme. Et aussi Scissor Sisters, Julian Casablancas des Strokes et Rapture.
4. Pour ce qui est de l'esthétisme, l'art contemporain était lui aussi dans la salle avec Damien Hirst tandis que les bonnes vieilles copines de U2, Helena Christensen et Christy Turlington assuraient le côté mode du tout.
5. La classe politique et militante était également de la partie, les congressistes Sweeney et Nita Lowey, le brillant économiste Jeffrey Sachs celui là-même qui a donné des cours d'économie mondiale éclair à Bono il y a quelques années et le secrétaire général des Nations Unies, soi-même, Kofi Annan.
6. Oh, mais il y a également eu un vrai concert sur scène pas uniquement dans la salle

7. Pas de surprise : la salle explose littéralement sur les notes d'ouverture de Beautiful Day, avant un trio de titres extraits du dernier album - Miracle Drug, Sometimes You Can't Make It On Your Own et Love and Peace or Else. 'Nous avons besoin d'avoir la foi en Dieu, nous avons besoin d'avoir la foi en la science et nous avons besoin d'avoir la foi en Dieu pour utiliser les scientifiques, les infirmières, les docteurs et toutes ces personnes qui nous gardent en vie…'
8. Arborant son désormais familier bandana de la trilogie de Sunday Bloody Sunday, Bullet The Blue Sky et Running to Standstill, Bono a désigné les symboles de trois importantes fois du monde en créant le slogan 'Co-exist' (coexister) sur son front. 'Cette ville, a-t-il dit, est la preuve la plus éclatante de tout ceci aux yeux du monde entier'.
9. L'instant 'Moonshot'. Dans les années 60, on a envoyé un homme sur la lune, a rappelé Bono, se souvenant comment l'Amérique avait été la toute première à prendre conscience. 'Les Américains… les choses qu'ils sont capables de faire lorsqu'ils unissent leurs esprits.' A présent un nouveau défi nous attend : 'faire revenir le genre humain sur terre', apporter l'égalité pour les peuples d'Afrique, et mettre fin à la 'stupide' pauvreté de la génération présente. Autre moment gorge nouée lorsque les fans ont commencé à énumérer les chiffres de la campagne One, la signant pour apporter leur soutien. Comme Madison Square Gardens s'éclairait du bleu et blanc des lumières de téléphones portables, U2 jouait One. ('Jeff Sachs, celle-ci est pour vous…')
10. Original of the Species faisait une fois encore partie du concert. Et pourtant elle ne figurait pas sur la set mais ce fut une surprise de choix de la voir débouler inattendue, comme cela arrive parfois.
11. Oh, avez-nous dit que David Bowie était également là ? Et il a eu droit à divers hommages. Soudain, de nulle part, quatre garçons de Dublin se retrouvaient dans les années 70 et tapaient le bœuf sans appréhension sur un air étrangement familier. Jean Genie par le seul David Bowie. Un pur joyau !