Concert à l'Olympia hier :
Say Hello to the Angels
Anywhere
My Blue Supreme
Evil
Take You on a Cruise
My Desire
The New
Everything Is Wrong
NYC
Breaker 1
Rest My Chemistry
Slow Hands
Not Even Jail
PDA
All the Rage Back Home
Lights
Stella Was a Diver and She Was Always Down
Bon ben c'était bien, hein (ô, quelle surprise !!!

).
Pas mortel/génial/sublime/concert-du-siècle, pour les mêmes deux raisons que d'habitude avec
Interpol :
1/ Trop court - là, c'est le vrai gros point faible du groupe en live. C'était terrible au Zénith en 2005 d'où on était ressorti complètement frustrés; là c'était pas le cas, mais ils pourraient quand même faire un peu plus que 17 chansons sur 1h25 ! Parce qu'ils ont largement le matériau pour (voir point 2), parce qu'ils sont pas spécialement épuisés par un set qui ne demande pas des efforts physiques ni technologiques surhumains (
Paul Banks et
Daniel Kessler ne sont pas
Dave Gahan qui saute dans tous les sens; et le spectacle n'est pas un show ahurissant à la
NIN)
2/ A l'exception du dernier album (6 chansons sur 10), il y a une sur-représentation des deux premiers.
TOTBL et
Antics sont bien leurs deux meilleurs disques, on le sait, ils le savent, ils nous jouent des chansons monstrueuses, tout va bien. Mais faire l'impasse totale sur le troisième album (le mal aimé
Our love to admire, qui recèle quelques pépites, et qui n'est surtout pas aussi raté qu'on veut bien le dire !), et ne jouer que 2 chansons du quatrième, c'est "un peu" léger. En rajoutant quelques chansons au set et un second rappel (voir point 1), il y aurait de quoi contenter largement tout le monde.
Après, s'il faut juger de ce qu'on nous donne, là, y'a plus de raison de râler : concert ultra-efficace et jouissif, versions mortelles des chansons qui prennent toute leur puissance sur scène, groupe au top et chant parfait de Banks, mise en scène sobre mais superbe (un écran en fond de scène, des éclairages bien dosés)... Et de grandes chansons (
Slow hands, PDA, Lights...,
All the rage back home ou
My Desire pour le dernier album) qu'on se prend dans la face et qui donnent la banane.
Et puis,
Interpol en live pour moi (pour nous, avec ma moitié), ça sera toujours se groupe découvert à la
Route du Rock en 2002, sous la pluie et dans la boue; qui nous avait cueillis et subjugués instantanément, nous transportant tout là haut là bas et nous faisant oublier les conditions climatiques et la fatigue du moment. Un choc initial qu'on ne retrouvera jamais, évidemment (et en même temps, je suis pas sûr qu'à nos âges maintenant avancés on serait capables de revivre la Route !), mais qui revit toujours un peu à chaque fois qu'on revoit le groupe sur scène. Même dans un show millimétré et plus sage,
Interpol provoque toujours un frisson qui mérite de s'y arrêter.