L'album sort début juillet!
01 the eraser 4.53
02 analyse 4.05
03 the clock 4.14
04 black swan 4.48
05 skip divided 3.33
06 atoms for peace 5.12
07 and it rained all night 4.20
08 harrowdown hill 4.36
09 cymbal rush 5.10
Analyse qui n'est pas de Moi mais celle d'1 Fan reproduite ici et emprunté...je n'ai pas leu le temps de faire la mienne..cependant celle-ci résume parfaitement 1 avis/opinion/sensation avec lequel je me sens en plein accord!
Merci à BLIPS pour cette analyse

The Eraser :
The Eraser est une chanson comme une autre a la première écoute. Une pointe de piano Jazz débute la chanson qui enchaîne sur de l’electro en prenant la voix de Thom au passage. Au bout d’une minute, l’ensemble est rodé et c’est astucieusement que Thom prend le temps de construire tout ceci. Car à première écoute on peut penser que tout ceci reste bien morne mais tel les premières notes de pianos dans les toutes premières secondes tout ceci n’est qu’un accordement général des instruments pour former le tout qui déferlera comme une cascade de sensations tout le long de la chanson. Oui The Eraser n’est pas dans la norme c’est une joyeuse chanson qui culminera a 3min39 très exactement et la vous vous sentirez comme sur un nuage avec ces bits successifs comme si vous étiez en boites (un peu a la Idioteque). Cette jouissance n’est pas ephemere loin de la ; Thom finit la chanson par un magnifique gémissement comme il en a le secret laissant dire « Ce n’est que le commencement de l’album attendez de voir la suite ». Ainsi sa voix apparaît comme une sirène qui nous invite a une plus ample découverte de l’album
Analyse:
Analyse est un titre définitivement lourd en émotion. Ca se laisse couler tout doucement dans les oreilles et il n’y a aucun gémissement « Idiothesque » qui viendrait tordre ce joli bijou. Je trouve le piano très intelligemment doser, juste ce qu’il faut. Le début est vraiment peu courant car l’on pourrait penser qu’il manque quelques secondes a la chanson mais on s’aperçoit très vite que Thom s’empresse de raconter son histoire pour que la musique nous prenne des que nous entrons dans le monde d’Analyse. Ce que je trouve récurrent dans les chansons de cet album c’est qu’il est difficile de trouver ses marques. Par cela je veux dire qu’on se sent perdu dans un monde de lyrisme, mélancolie et de touches musicales sucrées : un joli étourdissement. Ce serait vraiment un crime de s’en lasser. Analyse est vraiment étonnante car j’en suis à une trentaine d’écoutes et à chaque fois je découvre une nouvelle chose comme des sonorités cachées entre une boite à rythme et un gémissement de Thom. Pour moi c’est du grand génie et Analyse porte l’âme de cet album a savoir un rêve perpétuel qui s’élève par nos sens jusqu’au firmament du désir musicale satisfait.
The Clock :
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais il y a une sonorité récurrente sur cette chanson qui me fait penser à la vieille série « Amicalement Votre » (pendant quelques fractions de seconde). The Clock est très charmante et certains l’auront déjà remarque les bits utilises sont les même samplers que sur Loophole. La voix de Thom est envoûtante sur The Clock et on se laisse envahir par une tristesse maladive. Très sincèrement John Lennon aurait pu écrire cette chanson en revenant d’un voyage en Inde. Les apports orientaux sur cette chanson sont flagrant et j’aimerais bien voir ce que donnerait cette chanson avec des chorus Indien ou Moyen Orientaux (un peu a la Where Blue Birds Fly avec la chanteuse Arabe). Décidément Thom emploie la même formule a succès sur presque toutes ses chansons et ma thèse développée plus haut sur le « pont IMBW » se répète ici avec cette magnifique orgie de sonorités orientales qui vous transportent dans une étreinte musicale et qui rendraient jaloux toute forme de vie intelligente extraterrestre. Oui Thom Yorke fait honneur à l’humanité !
Black Swan :
Black Swan me fait chaud au cœur, non vraiment pour moi c’est le rayon de soleil de l’album. Rien que les premières notes ça vous donne un air de … comment dire … un air de « Carnival do Brazil » de début de soirée. Et puis la musique sonne bien avec les paroles ; je ne dis pas que les autres sont en déphasages mais celle-ci est très joliment composée. Je trouve qu’il y a beaucoup d’optimisme qui se dégage de cette chanson (par opposition au titre) et cela donne l’image d’un film finissant sur des jours heureux, au bord de la mer, face au coucher de soleil (même si vous entendez a la longue « Fucked up » ; mais me diriez vous on s’en fout on est Français donc on fait semblant de ne pas comprendre et on prend ça comme du Sigur Ros : on se crée notre propre histoire dans notre tête; parfaitement Monsieur). Au niveau de la répétition des paroles cela me fait penser a un Packed Like Sardines genre « fucked up/fucked up » pour l’un et « get off my case/get of my case » pour l’autre. Puis je trouve la superposition des voix (double Thom) très joliment réalisée. Je me demande ce que cela donnerait en live … à suivre donc.
Skip Divided :
Skip Divided me laisse perplexe je ne sais pas trop quoi en penser. C’est du foutage de gueule à la Thom Yorke. Mais mon opinion évoluera sûrement comme pour We Suck Young Blood. Pour l’instant ça reste sans plus mais il me faudra une centaine d’écoutes pour saisir la métaphysique de celle la (je sens Thom se fendre la gueule en pensant a ses fans sur celle la).
Atoms For Peace :
Oui je sais elle est bien rigolote celle la me diriez vous. Je vais continuer a faire des comparaisons mais la c’est vraiment primordiale (j’y peux rien il faut bien comparer avec ce que l’on a). Je n’ai q’une chose a dire c’est Worrywort ! Et bien oui si vous ne connaissez pas encore vous pouvez aller l’écouter sur Towering Above The Rest CD2. J’ai eu un coup de foudre sur une fille en écoutant cette chanson un certain été 2002 a Boston. Je préfère pour l’instant Worrywort a celle-ci. Pourtant Atoms For Peace fait son charme. Tant musicalement c’est presque la même chose, vocalement c’est tout de même plus évolué avec l’apport de voix d’un Thom usé par des années de Karma Police et de Creep. Cela ne tient qu’a moi mais vocalement elle me fait légèrement penser a du Kid A délavé (la chanson hein). Je vais me donner encore un peu de temps pour avoir un avis plus posé sur celle-ci mais je la trouve d’un intérêt particulier.
And It Rained All night :
Pour moi And It Rained All night, est la continuité naturelle d’Analyse. Si vous les écoutez l’une a la suite de l’autre on pourrait penser que And It Rained All night en est le frère cache dans le monde de l’electro. Cependant le rythme y est un peu plus accéléré que cela soit au niveau musical qu’au niveau de la voix de Thom. Au lieu de parler de frère cache on pourrait pousser plus loin l’analyse jusqu'à dire que And It Rained All night est Analyse en plus mature. C’est très simple, And It Rained All night est beaucoup plus subtile tant au niveau musicale qu’au niveau émotionnel (Il faut être un génie pour faire joliment passe un « tic tic tac » et un « click click clack » sur une chanson comme celle la). Je pense que pour apprécier cette chanson il faut être passer par Kid A et Amnesiac car un novice ne pourrait comprendre les subtilités des convolutions vocales de Thom. La partie que je préfère commence à la troisième minute où l’on est face a 20 secondes d’electro douce et envoûtante qui débouche sur un magnifique final vocale de Thom qui nous dépose tout doucement vers la fin de ce chef d’œuvre.
Harrowdown Hill :
Harrowdown Hill est du même genre que Black Swan. Je trouve que c’est l’une des chansons les plus « catchy » avec la voix de Thom très bien dosée et des paroles très facile a assimiler. Harrowdown Hill est une chanson qui peut … non… qui doit plaire à tout le monde et qui passerait très bien en radio et en plus de ça elle fait 4min30 donc c’est au poil. En plus musicalement elle est superbement élaborée : un mixe electro guitare des plus succulent. La encore les transitions sont mises en avant par Thom avec ce concept de pont d’ I Might Be Wrong annonçant la fin sans vraiment y être : a exactement 3min30 vous avez Thom arrêtant de chanter et les deux trois notes de piano qui vous annonce la mort de la chanson la larme a l’œil et puis cet instant d’agonie délivrer par la résurrection de la voix de Dr. Tchock reprenant le rythme pour 30 secondes de joie sur de l’electro disco funk comatique a base de champignon psychédélique.
Cymbal Rush :
Et bien l’empreinte de l’electro Kid A–ien a vraiment marqué notre Thom. J’ai l’impression que sur cette chanson Thom fait la paix avec sa voix. Pas de contorsion vocale, juste une douce voix faite de velours accompagne une boite a rythme traduisant le déambulement des cymbales tout le long de la chanson. J’ai l’impression que Thom laisse sa voix faire un tracé a suivre pour la musique et que la vrai voix de Cymbal Rush est la boite a rythme, du moins pour les trois quarts de la chanson. Ensuite ma partie préférée se situe vers la fin de la chanson à la quatrième minute où la voix de Thom reprend ses droits sur le rythme en se saisissant des rennes de la chanson pour conclure en beauté. Un mot sur cette fin car cela me fait penser à du I Might Be Wrong en live lorsque Thom finit brusquement de chanter et que Jonny termine à la guitare. La c’est pareil sauf que les « blips » remplacent la guitare. J’émets quelques critiques tout de même sur cette version car ce que l’on avait entendu en live était tout autre. Le mixage y est différent : la basse est trop forte par moment et puis les « blips » répétitifs peuvent paraître trop accentué et en agacé certains (la encore tout ceci peut évoluer en live). Je reste très optimiste sur Cymbal Rush qui possède l’une des plus grande marge de progression pour une performance live.