par forthemasses » 03 Avr 2006, 16:07
je n'ai pas de scanner alors voila l'article du républicain lorrain du 25.03.2006 :
Depeche Mode entre tubes FM et jeux SM
Ambiance messe noire hier soir au Galaxie d'Amnéville où Depeche Mode, le combo synthétique des années 80, a réuni quelque 12000 personnes, dont bon nombre de frontaliers. Un concert réglé comme une boite à Rythme, l'émotion en plus.
Après une première partie assurée par The Bravery, un groupe de New York city dont les chansons font du bien quand elles s'arretent, les trois membres historiques de Depeche Mode, Martin Gore, le guitariste compositeur, Dave Gahan, le chanteur et Andrew Fletcher, le brave pote aux claviers, font leur apparition dans une déco futuriste. Témoins ces synthés déguisés en astronefs argentés et cette grosse boule futuriste qu'on croirait récupérée de Star Trek, sur laquelle sont gravés les mots Sex, Pain, Angel, Love. Tout au long du concert, des messages subliminaux lumineux défileront dans cette boule : misery, redemption, grief,...Les principaux themes développés depuis 25 ans par le maitre Martin Gore et clamés avec ferveur par son serviteur Dave Gahan. Lequel s'est enfin affranchi sur le dernier album du groupe, réussissant à placer trois de ces compositions. La moindre des choses tant la mécanique scénique du groupe repose sur ses seules épaules, mais aussi sur son petit postérieur parfaitement moulé dans un pantalon noir du plus bel effet. De quoi mettre les filles et certains garçons en ébullition. Apparemment le show-man a bien retenu la leçon d'Iggy Pop et Mick Jagger, ses profs de la " rock académie " : il commence en veste de costume pour finir torse nu, arborant ses tatouages et ses veines d'ex junjkie.
Martin Gore lui aussi a assuré le spectacle, arborant un costume noir digne de Maya l'abeille, avec ses petites ailes dans le dos. On peut toutefois se montrer dubitatif devant un tel accoutrement qui frôle plus le ridicule que le glamour. Reste, encore heureux, la force de ses compositions, comme autant de chansons indé...modables. Car si le dernier album, Playing the angel est plutôt bien défendu, avec notamment les singles Precious, et A pain that I'm used to, ce sont les standards "eighties" du groupe, Personal Jesus, Enjoy the silence, World in my eyes, qui recueillent le plus d'enthousiasme de la part des 12000 spectateurs, majoritairement trentenaires. Lesquels vont revivre leur quatorze ans dés le premier rappel, et le sautillant Just can't get enough, un titre qui faisait fureur dans les boums mais qui aujourd'hui ressemble à un hymne d'ado attardé. Un peu comme si c'était Indochine qui l'avait écrit. C'est dire la niaiserire du morceau...Le groupe musclera son jeu lors du second et dernier rappel, avec un Never let me down again d'anthologie. Le sentiment du devoir, les deux frères ennemis concluent le set main dans la main avec l'émouvant Goodbye lovers, histoire de montrer que malgré le passé, les querelles, tout est bien qui finit bien. Un ange est passé... (par Olivier Menu)
Photo article : le public
en 1ère page : photo de Dave et Martin, dos à dos, avec comme titre, Toujours à la mode, et comme commentaires : Le groupe anglais Depeche Mode a donné hier soir un concert à guichets fermés au Galaxie d'Amnéville, devant plus de 12000 fans enthousiastes et nostalgiques de l'âge d'or des années 80. Combo formé il y a 25 ans, il réussit l'exploit de réunir dans un même passion trentenaires et ados. Bien plus qu'un simple effet de... mode.
Edited By forthemasses on 1144073471
I'm talking to you now,
the fire still burns,
Whatever you do now,
The world still turns.