

Depuis les Strokes, New-York est redevenu l'un des viviers les plus prolifiques pour les fans de rock hybride et adultérin (et de groupes qui s'appellent " The quelque chose ". Les Américains de The Bravery sont les entremetteurs du moment, qui ont poussé le rock le plus sombre et nerveux dans les bras de l'electro la plus sensuelle, pour des coucheries impudiques et remuantes. Leur premier album, intitulé simplement The Bravery, se place dès la première écoute à côté des bombes revival lancées récemment par Interpol, Bloc Party ou Franz Ferdinand. Sans temps mort et bourré de tubes, leur galette est une cure de jouvence en onze étapes (comme autant de titres). Ressortie du coffre à souvenir, la new-wave prend, tout à coup, du poil de la bête pour squatter la piste de danse. S'il était mort, Robert Smith se retournerait dans sa tombe… Le combo s'est rendu indispensable aux oreilles averties et aux jambes excitées, dès le premier maxi, Unconditional EP, véritable petit précis de musique à faire danser. On les attendait au tournant et ils n'ont déçu personne. Au-delà de la hype, The Bravery produit un rock décomplexé, prêt à se lancer dans des chorégraphies affolantes. Le rock a encore de beaux jours devant lui.
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C'est le groupe que l'on a pu voir en 1ere partie des concerts à Bercy les 21, 22 et 23 février pour ceux qui ne le savent pas.