Le DX7C'est la machine qui a révolutionné le monde des synthétiseurs et balayé tout ce qui était analogique au début des années 80. Ce fut le synthé le plus vendu à son époque : il a éclipsé toutes les autres machines pendant près de 3 ans et sa carrière a duré 4 années. Il fut utilisé par de très nombreux musiciens. Ses gros avantages à l'époque : polyphonie, fiabilité, mémoire, réglage de l'asservissement de l'enveloppe par rapport à la hauteur des notes jouées sur le clavier (courbe linéaire ou exponentielle, profondeur et point d'inflexion), prise pour contrôleur par le souffle, cartes d'extensions SuperMax et EI. Une nouvelle synthèse à un prix raisonnable (13000 F contre 30 000 F pour un Memorymoog).

Le DX7 utilisait un principe de synthèse totalement nouveau à l'époque : la FM (synthèse par modulation de fréquence à 6 opérateurs). Il produisait donc des sons totalement inédits. Cependant, la plupart des utilisateurs de l'époque ne se risquaient pas à essayer de le programmer sans éditeur MIDI, même pas les plus motivés ! Plusieurs versions du DX7 sortirent par la suite (DX7 II, DX7 II FD ...). Il existe une version expandeur, le TX7. La société Allemande Jellinghaus a créé en 1987 un programmeur destiné au DX7 : avec ses 150 potentiomètres, il devait vraiment simplifier la création de nouveaux sons ! Aujourd'hui le succès du DX7 reste sans équivalent dans l'histoire des instruments électroniques.

Utilisé aussi, entre autres, par A-Ha, Tony Banks (Genesis), Karl Bartos (Kraftwerk), James Brown, Cabaret Voltaire, Ray Charles, Coil, The Cure, Brian Eno, Enya, Front 242, Herbie Handcock, Michael Jackson de 1983 à 1990, Jean-Michel Jarre (solo sur Zoolook), Al Jarreau, John Lord (Deep Purple), Steve Porcaro et David Paich (TOTO), The Smiths, Stabbing Westward, Talking Heads, U2, Underworld, Eddie Van Halen sur "Love Walks In", Stevie Wonder sur "Ribbon in the Sky" et Vangelis.