01. Easy Tiger / Dream On instrumental
Toute la troupe rentre progressivement aux premières notes de Easy Tiger. Puis Martin, guitare à la main, gratouille le riff de Dream On en se baladant sur la scène.

02. The Dead Of Night (version 2001) Dave apparaît seulement maintenant. Des lumières blanches et jaunes sont braquées sur le public. Puis les teintes se font rouge tout au long du titre. Dave, visiblement en pleine forme, nous gratifie, comme il a l'habitude maintenant, du geste de l'orang-outan et celui du Zombie Room !

03. The Sweetest Condition(version 2001)
DM 2001Les lumières passent au bleu, avec des sortes de spirales violettes et turquoises projetées en fond. Le visuel ressemble alors à celui de World In My Eyes de 1990. Notons l'utilisation de l'énorme toile blanche derrière la scène, qui fera office d'écran de projection par la suite. A la fin du titre, on peut apprécier les rythmiques de Christian Eigner. "Good Evening Cologne" chante Dave.

04. Halo (version 1993)
De nouveau, les couleurs changent : vert et violet, en alternance. Les 2 choristes se placent à droite et à gauche au fond de la scène. Martin est consciencieusement installé derrière ses claviers, et assure la deuxième voix sur les refrains. Il porte son pull avec boa en plume sur l'épaule droite. "Eh that's right", "Let's see those hands" et tout le monde clape des mains au dessus de sa tête.

05. Walking In My Shoes (version 1998)
Martin retrouve sa guitare. Il sautille, et Dave commence à courir un peu partout. Fletch chante et fait des gestes adressés à la foule. Il animera de cette façon le concert, à sa manière, jusqu'à la fin. Dave finit torse nu, et commence à déployer beaucoup d'énergie.

06. Dream On (version 2001 break inédit) La salle rythme le début du titre. Dave exécute une petite danse des fesses. Le jeu de lumière est excellent : il y a alternance entre spots de couleur et ombres chinoises sur fond blanc. Les spots blancs s'allument et s'éteignent de gauche à droite, faisant évoluer les ombres chinoises. Très beau. Le break commence, boosté par rapport à la version originale. Dave demande au public de chanter.

07. When The Body Speaks(version 2001)
DM 2001La salle est plongée dans le noir absolu. Sur l'écran défilent des tâches de lumières rouges tamisées, ressemblant à des nuages. Dave évoque la proximité de Martin à la guitare. Les briquets sont sortis et la salle fait d'un coup penser à un ciel étoilé. A nouveau, Dave demande à Martin de venir à côté de lui. "Chuuuuuut", puis "Huum, huuuum huuum", Dave effectue une révérence, comme il a pu le faire durant le Singles Tour.

08. Waiting For The Night (version 1990)
Pour la première fois, l'écran est utilisé pour projeter une vidéo. On peut apercevoir : une goutte qui tombe dans l'eau et qui déclenche une onde de choc (en normal et en vidéo inversé), une pluie épaisse (en plan large et en plan rapproché), une étendue d'eau en plein remous, comme lors d'une tempête. Tout à l'air de tourner autour de l'élément liquide, les images ont un effet particulièrement hypnotique. Le public reprend à la fin les "Hoo Hooo Hoooo Ho". Dave disparaît.

09. Dressed In Black (version acoustique)
C'est le choc. Le public réagit aux premières notes. Sur l'écran, on découvre trois monticules, dans un paysage désertique, celui de “Monument Valley” en Arizona. Le ciel est d'un bleu parfait, qui évoluera de différentes façons. Les images passent en accéléré, comme le démontre les nuages dans le ciel. Le public reprend encore une fois, à la fin, les "Hoo Hooo Hoooo Ho" de Waiting For The Night. Martin reste médusé, et leur adresse quelques mots en allemand.

10. Breathe (version 2001)
Martin reprend sa guitare. Sur l'écran, deux agaves d'Exciter tournent irrémédiablement sur elles-même. Gordeno semble très appliqué, alors que Fletch ne cesse de regarder le public. Martin lève la main droite au ciel, comme pour guider ses dernières vocalises.

11. Freelove (version 2001)
Dave revient sur scène. Un rideau d'ampoules est descendu, juste au dessus de la scène, renforçant les éclairages roses et rouges. Janet et Jordan réapparaissent également. Ce qui va permettre à Dave d'entamer un duo avec l'une d'elle à la fin de la chanson, se collant à elle. "That's right", "Command Now", le public est sollicité : "Ooooh Ooh, Just Freelove". Les 20,000 personnes reprennent en coeur, frissons garantis !

12. Enjoy The Silence (version 1998 break inédit)
Sans répit, le titre démarre tout de suite après, pour une version toujours endiablée. Sur le rideau, on peut observer des croix lumineuses qui montent et qui descendent sans cesse. Le break est phénoménal : Eigner se déchaîne sur ses fûts, il est absolument parfait dans son rôle. Sur la scène, les autres claquent des mains, Gordeno compris. Puis Gahan vient s'adosser à Gore, alors en train d'effectuer le solo du morceau. Dave demande à nouveau à la salle de taper dans ses mains. Le public est chaud bouillant !

13. I Feel You (version 1998)
Eigner est encore au premier rang, interprétant une remarquable entrée en matière. Tout le monde se réunit autour de lui, dans une célébration assez bizarre, jusqu'au premier coup de caisse claire. L'ambiance est de plus en plus forte. Dave entame une prestation vocale hors pair, s'accroupissant à un moment à côté de Martin, comme pour mieux entendre sa guitare. Après une espèce de larsen, il conclut le titre par un énorme cri.

14. In Your Room (version 98 single)
L'écran est de nouveau utilisé, mais cette fois-ci de façon beaucoup plus minimaliste. Un poisson rouge se balade tout en haut, puis un requin apparaît sur la partie basse. Ils déambulent pendant toute la chanson, sans jamais se croiser. Un deuxième poisson rouge surgit à un moment, sans pour autant animer les débats. Dave s'agenouille encore, devant une choriste. Celle-ci finit le titre par une superbe performance vocale. Dave : "Janet Ramus et Jordan Bailey !".

15. It's No Good (version 1998)
Une vidéo est projetée, peut être la plus soignée du concert. On peut voir Dave prendre son petit-déjeuner dans un snack-bar, en compagnie d'une ravissante serveuse. Il reste sérieux tout le long de la scène. A un moment, deux joyeux drilles (Martin et Fletch) débarquent, souriants. Martin blague avec la serveuse, qui finit par les suivre et partir avec. Faut-il en tirer une morale ?

16. Personal Jesus(version 1998)
Les croix lumineuses montent et descendent. Gordeno a l'air très à l'aise, effectuant quelques gestuelles et autres pas de danse. C'est le break : tout le monde est déchaîné. Vous connaissez la suite ...

(Break de 5 minutes avant rappel)

17. Home (version 1998)
Martin revient, guitare à la main. Gordeno semble transcendé, tapant les quelques notes qu'il a à jouer de façon assez planante. Gore effectue à la fin une sorte de "revue des troupes", en pointant du doigt tour à tour l'ensemble des personnes présentes sur la scène, et enfin le public.

18. Condemnation (version acoustique)
Dave revient à son tour, et avec lui le rideau d'ampoules. Gore est très bon en choriste, dans la pénombre de la scène.

19. Black Celebration (version 2001)
L'intro, inédite, à le don de mettre Dave dans un état second. La vidéo fait de nouveau son apparition. S'entrecroisent sur fond noir des ondes sonores, des carrés, des ovales, des "BC", des "BLACK", des "CELEBRATION", des "DM" et oh surprise, un subliminal "AC" ! Les dessins sont simples mais efficaces. Egalement présent, une croix Devotional et des petits bonhommes qui tapent leurs mains au-dessus de leur tête. Très agréable version, aussi bien visuellement que musicalement.

20. Never Let Me Down Again (version 1998 aggro inédit)
C'est l'apothéose. L'écran est complètement jaune. Tous les acteurs sur scène transpirent à grosses gouttes. L'ambiance est indescriptible. L'aggro démarre, et tout bascule : c'est l'euphorie générale, 2 minutes 30 de transe. Dave et Martin sautent comme des cabris, Eigner|http://www.frenchviolation.com/dm/index.php/post/2007/05/20/95-christian-eigner] lamine littéralement ses fûts, Gordeno s'engage dans une version aggro inimaginable. Dave prévient l'assistance : "We've got to go", "Ooh, I've got to go". C'est bientôt la fin du rêve. Et pourtant, la réalité est bien là, devant nous. Un grand concert.